Dans la joie vers la Pâques
Le temps de Carême est un temps de préparation pour fêter la mort et la résurrection de notre

Seigneur Jésus-Christ. Ce n’est pas un temps de deuil ni de tristesse comme le pensent certains ; c’est un temps de joie, parce que cette préparation, différente des autres, nous oriente vers le mystère de notre salut et de notre rédemption.
En effet, c’est ce mystère que nous appelons « Pâques », autrement : mort et résurrection, libération de l’esclavage du péché et restauration de la dignité d’enfants adoptifs de Dieu. C’est dans cette logique que le thème de cet éditorial conserve pleinement son sens, parce que depuis le Mercredi des Cendres, les fidèles du Christ en plein Carême, ont déjà cette joie anticipée de l’événement qu’ils vont célébrer.
Certes, le mystère pascal nous présente Jésus comme Roi et Messie attendu par Israël, qui, lors de son entrée à Jérusalem, a été accueilli et applaudi avec pompe par ses compatriotes (dimanche des Rameaux) ; Jeudi Saint, Il institue l’Eucharistie en s’offrant lui-même comme nourriture, comme agneau pascal « prenez et mangez, ceci est mon corps et mon sang, livrés pour vous en rémission des péchés ». Et le Vendredi Saint, Il meurt sur la croix comme victime, une mort expiatrice et salvatrice pour l’humanité. Et le troisième jour, Il ressuscite pour être le premier-né d’entre les morts, et nous ouvrir le chemin de l’immortalité et de l’éternité de la vie.
Ressuscitons avec le Christ, et faisons resplendir notre vie avec le feu du cierge pascal, et chantons avec conviction dans la nuit de Pâques, l’Exultet qui est une victoire de la vie sur la mort.
Joyeuse Pâques à vous.
Père Théodore KABUTAKAPUA