III ème dimanche de Pâques
Chers frères et sœurs,
Les trois lectures de ce dimanche nous présentent des témoignages sur la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ.
Le livre des Actes des Apôtres nous parle de la descente de l’Esprit Saint sur les apôtres, le jour de la Pentecôte. Pierre témoigne avec force et courage que Jésus est vivant. Désormais, il faudra relire tout l’Ancien Testament à la lumière de la résurrection de Jésus. Avec Jésus, la mort n’a pas le dernier mot ; le projet de Dieu débouche sur la vie.
L’appel de Pierre est affirmé, avec force, dans la deuxième lecture : ce Jésus qui est mort et ressuscité est le sauveur de tous les hommes. Ce n’est pas l’or et l’argent qui nous ont rachetés ; c’est par le sang précieux de Jésus Christ que nous sommes sauvés. Son amour dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Nous sommes invités à recevoir cette lettre comme un appel à une véritable conversion.
L’Évangile nous amène au troisième jour après la mort de Jésus : deux disciples revenaient de Jérusalem. Ils avaient été témoins de la Passion et de la mort de leur maître. Pour eux, tout était fini. C’était la fin d’une grande espérance. Saint Luc précise que l’un d’eux s’appelait Cléophas ; il ne dit pas le nom du deuxième. Mais si nous relisons cet Évangile dans notre contexte, nous pouvons dire que ce deuxième disciple c’est chacun de nous.
En effet, nous sommes souvent ce disciple marqué par la tristesse et le découragement quand nous faisons l’expérience des difficultés, des maladies, des péripéties et des vicissitudes de la vie. Le Christ rejoint et s’approche de ces deux disciples comme il le fait souvent avec nous. Mais trop souvent, nous ne le reconnaissons pas.
Pour reconnaître le Christ ressuscité, présent dans notre vie, il nous faut le regard de la foi, une foi réchauffée par la Parole de Dieu et l’Eucharistie. C’est ainsi que le Christ ressuscité nous rejoint au cœur de nos vies et de nos épreuves pour raviver et fortifier notre espérance.
Et quand on a reconnu et accueilli le Christ vivant, on ne peut pas le garder pour soi-même ; on a envie de le crier au monde.
Que le Seigneur augmente notre foi et nous donne la force pour que nous soyons ses témoins dans le monde.
Bon dimanche.