La communauté pastorale de Loudéac à votre service, avec ses paroisses de Loudéac, de Plouguenast, de Plémet et de Mûr-Uzel.
Dans la joie vers la Pâques
Dans la joie vers la Pâques
Le temps de Carême est un temps de préparation pour fêter la mort et la résurrection de notre

Seigneur Jésus-Christ. Ce n’est pas un temps de deuil ni de tristesse comme le pensent certains ; c’est un temps de joie, parce que cette préparation, différente des autres, nous oriente vers le mystère de notre salut et de notre rédemption.
En effet, c’est ce mystère que nous appelons « Pâques », autrement : mort et résurrection, libération de l’esclavage du péché et restauration de la dignité d’enfants adoptifs de Dieu. C’est dans cette logique que le thème de cet éditorial conserve pleinement son sens, parce que depuis le Mercredi des Cendres, les fidèles du Christ en plein Carême, ont déjà cette joie anticipée de l’événement qu’ils vont célébrer.
Certes, le mystère pascal nous présente Jésus comme Roi et Messie attendu par Israël, qui, lors de son entrée à Jérusalem, a été accueilli et applaudi avec pompe par ses compatriotes (dimanche des Rameaux) ; Jeudi Saint, Il institue l’Eucharistie en s’offrant lui-même comme nourriture, comme agneau pascal « prenez et mangez, ceci est mon corps et mon sang, livrés pour vous en rémission des péchés ». Et le Vendredi Saint, Il meurt sur la croix comme victime, une mort expiatrice et salvatrice pour l’humanité. Et le troisième jour, Il ressuscite pour être le premier-né d’entre les morts, et nous ouvrir le chemin de l’immortalité et de l’éternité de la vie.
Ressuscitons avec le Christ, et faisons resplendir notre vie avec le feu du cierge pascal, et chantons avec conviction dans la nuit de Pâques, l’Exultet qui est une victoire de la vie sur la mort.
Joyeuse Pâques à vous.
Père Théodore KABUTAKAPUA
Le Carême, chemin de réconciliation
"Venez à l’écart, vour reposer un peu
Venez à l’écart, vous reposer un peu »
Cette simple invitation se trouve dans l’évangile (Marc 6, 31). Elle est faite par Jésus au moment du retour de mission des disciples. C’est une affectueuse sollicitude de Jésus. Il comprend de l’intérieur, la rudesse de la mission que les siens viennent de remplir.
Si nous scrutons cette parole de plus près, nous comprenons qu’il ne s’agit nullement d’une simple invitation à l’évasion, mais d’un temps d’arrêt pour revenir à la même mission, mais différent, reposé et capable de nouveaux défis. Jésus nous invite à prendre du recul par rapport à nos activités, à nos soucis quotidiens, non pas pour les fuir, mais pour les voir avec un esprit détendu, plus serein.
L’écart et le désert, nous avons tous besoin de cette totale rupture pour refaire le plein. Il ne nous est pas demandé de tout arrêter et de ne rien faire. Ce ne serait pas si drôle. Celles et ceux qui sont au « repos complet » savent bien que c’est pénible parfois de s’y tenir. Non ! Jésus dit seulement, en douce amitié, avec tant de sagesse : « Venez, reposez-vous un peu… »
Il faut donc consentir à lever le pied de l’accélérateur, ne plus tant regarder la montre. Et plus encore : écouter en nous le rythme silencieux du temps, le retentissement des paroles qui viennent de plus loin que de l’immédiat. Écouter la respiration imperceptible de Celui qui a mis le souffle en nos poitrines. Temps pour s’accorder du temps. Jésus sait bien qu’on a besoin parfois de s’agiter, de courir, de se distraire, même d’angoisser et de se préoccuper. Mais il sait aussi que tout être humain a besoin de se réfugier dans le calme pour écouter battre le cœur de Dieu, le cœur de la Vie… et d’un Amour qui ne se comprend souvent que dans le silence.
En ces mois d’été, je souhaite à tous les baptisés de nos paroisses et aux vacanciers un véritable bain de Dieu où nous devenons plus sensibles à la vie qui est en nous, comme autant de douceurs qui nous recréent.
Bonnes et reposantes vacances.
Père Michel ETIENNE
0ctobre 2019 Mois extraordinaire de la Mission ? (Pape François)
0ctobre 2019, mois extraordinaire de la Mission ? (Pape Francois)
L’usage de cet adjectif extraordinaire par un Pape n’est pas si fréquent.
L’année 2019 fait mémoire de Pauline-Marie Jaricot : elle fonda en 1819 l’Œuvre de la Propagation de la foi qui a servi le développement du mouvement missionnaire en France et hors de l’Hexagone. Un siècle plus tard, le 30 novembre 1919, le Pape Benoît XV publiait une lettre apostolique où il donnait un nouvel élan à la responsabilité missionnaire d’annoncer l’Évangile.
Comme chaque année, ce mois d’octobre est donc consacré à la Mission ; il s’ouvre par la célébration de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, patronne des missions. Deux Papes récents, célébrés ce mois, Jean XXIII (11 octobre) et Jean-Paul II (22 octobre), ont certes encouragé le sens missionnaire. Du 6 au 27 octobre, se tiendra surtout à Rome une Assemblée spéciale du Synode des Evêques. Alors que la crise de la forêt amazonienne nous est apparue tout récemment en grande clarté, ce Synode a pour thème : Amazonie, nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale. Le Pape François veut par là susciter une plus grande prise de conscience de la « mission auprès des Nations ». Le thème retenu Baptisés et envoyés le rappelle : par le baptême, nous participons tous à la Mission de l’Église. Seuls ou en couple, des volontaires partent chaque année avec la DCC pour un temps limité dans différents pays, et une telle expérience change leur vie. Notre Service diocésain pour la Mission avait promu une belle journée en juillet, à Quintin. Le 28 août dernier, notre Évêque annonçait la mise en place d’une Assemblée diocésaine annuelle (150 membres), ainsi que -et la qualification est significative- d’un Conseil missionnaire diocésain (25 membres).
Le Pape François nous invite alors à reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale. L’Église, par sa nature,…est missionnaire, selon Vatican II (Décret Ad gentes §2). Le Père Edgard vient de rejoindre son diocèse, au Bénin. Lors de la célébration du 6 octobre à Querrien, vont être accueillis sur notre région trois prêtres d’origine congolaise, appartenant à la Congrégation des Missionnaires Serviteurs des Pauvres ; et notre Évêque s’est engagé à accompagner la mise en œuvre de ses nominations. Nul doute que, dans la collaboration pastorale, les paroissiens continueront de nouer des relations fortes avec les pasteurs qui leur sont donnés. Plus de trente prêtres non incardinés sont déjà actifs dans le diocèse Le dimanche de la mission universelle de l’Église, le 20 octobre, propose comme oraison : Ouvre, Seigneur, l’intelligence de tes fidèles ; fais-leur comprendre que tu les as choisis pour l’évangélisation du monde.Mais l’évangile de ce dimanche s’achève sur une interrogation : Le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? Reprenons l’intention de prière de ce mois demandée par le Pape : Pour que le Souffle de l’Esprit Saint suscite un nouveau printemps missionnaire dans l’Église.
Si l’Église s’ouvre encore plus à la nouveauté joyeuse de l’Évangile, alors octobre 2019 aura été un mois extraordinaire de la Mission !
Père Robert JOSSE
La Zone pastorale en bref
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Responsable
Mme Sandrine Saffon
Eglises et chapelles de la Zone de Loudéac
Avent s’écrit avec un « e » Ça m’intéresse !
Avent s’écrit avec un « e » Ça m’intéresse !

Quand une maman attend un enfant, quel bonheur ! Elle se demande quelle sera son apparence, son caractère, son destin… Mais aussi plus concrètement, elle va préparer sa chambre, son berceau, sa layette… La venue de son bébé va bouleverser la vie du couple, leurs loisirs, leurs sorties. La Vierge Marie s’est posé ces questions. Que sera cet enfant d’après les révélations de l’ange Gabriel : le Fils de Dieu ! Le Messie ! Beaucoup d’inconnus !
Le temps de l’Avent nous prépare à la venue du Fils de Dieu, envoyé par son Père pour libérer les hommes du péché qui est le refus de Dieu et des hommes. Dans l’Ancien Testament, les juifs ont attendu pendant 10 siècles, la venue d’un Messie qui viendrait délivrer le peuple d’Israël du mal, de l‘occupation romaine par la force des armes. Mais en fait, ce Messie en Jésus, a manifesté plutôt son amour, dans le dénuement de sa naissance dans une grotte et son attention aux pauvres, aux malades, plus que par sa force dans les guérisons, les résurrections et les commerçants chassés du temple.
Aujourd’hui encore, le Christ semble absent de ce monde, de notre vie, quand nous l’attendons dans des actions puissantes, des apparitions. Il vient à nous dans le quotidien le plus ordinaire de nos existences : un ado mal dans sa peau, un ancien soucieux de son état de santé, « Dieu était là et je ne le savais pas » Genèse 28,16, un homme rayonnant de joie… Notre espérance chrétienne surmonte une pandémie qui reste menaçante, la montée des tensions nationales, une guerre sur le sol européen, des changements climatiques qui perturbent notre style de vie. Nous prenons conscience que nous faisons partie d’une même famille humaine. Personne ne peut se targuer d’être indemne de ce qui arrive à l’autre. Tous dans un même bateau.
Soyons vigilants car le Christ se révèle là où on ne l’attendait pas, non dans les apparences, la réussite, la renommée, mais plutôt il se laisse découvrir dans ce qui est humble, fidèle, persévérant dans la prière, les sacrements et l’attention active aux hommes, aux femmes et aux enfants rencontrés au quotidien. Viens Seigneur Jésus, nous t’attendons !
Père Michel ETIENNE
Bonne et Heureuse Année 2024
Bonne et Heureuse Année 2024
Le début d’une nouvelle année a toujours été un temps propice pour rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits.

En outre, il s’agit aussi d’une occasion privilégiée pour exprimer nos sentiments de reconnaissance envers nos proches et nos amis. ‘ L’échange de vœux de bonne année est bien plus qu’une simple formalité.
C’est une tradition qui renforce et qui apporte un peu de chaleur pour commencer l’année. Les vœux transmettent bien plus que des mots. Ils expriment des sentiments de gratitude, d’espoir et de soutien à ceux qui nous entourent.
En souhaitant une « Bonne année 2024 », nous envoyons un message de bienveillance à tous. Dans ce monde frénétique et dans ce contexte historique marqué par l’individualisme, la solitude, les conflits et les guerres, envoyer des vœux montre qu’on se soucie des autres, qu’on reconnaît leur importance dans nos vies. Les vœux de bonne année, symbolisent aussi un nouveau départ. Ils portent en eux l’espoir pour une année à venir, pleine de possibilités et d’opportunités. C’est une chance de tourner la page, de laisser derrière soi, les Moments difficiles et d’embrasser l’avenir avec foi, espérance et optimisme.
De plus, les vœux de bonne année sont un moyen de dire merci. Ils offrent l’occasion d’exprimer sa gratitude pour le soutien, l’amitié ou même la simple présence des personnes qui nous entourent. Cette tradition transcende les frontières et les différences culturelles. Quelle que soit notre origine ou nos croyances, les vœux de bonne année unissent les gens. Ils créent un sentiment de communauté, de fraternité et de solidarité qui dépasse les barrières et les clivages.
À tous les pays en guerre, à toutes nos familles, à tous ceux qui vivent dans la solitude, dans des maisons de retraite, des prisons et des hôpitaux et au monde entier, nous présentons nos vœux de paix et de bonheur.
Puisse le Seigneur bénir l’année 2024. Bonne année à tous !
Père Jean Marie Kolombo
Célébration du Vendredi Saint-2020
Célébrer la Semaine Sainte en diocèse, en paroisse, à domicile.
Célébrer la Semaine Sainte en diocèse, en paroisse, à domicile
Comme tout ce que nous vivons en ce moment, la célébration de la Semaine Sainte ne sera pas « comme d’habitude ». Privés de l’Eucharistie pendant plusieurs semaines, nous souffrons de ne pas pouvoir nous assembler ni communier.
Pourtant, nous allons suivre Jésus bien réellement, depuis son entrée à Jérusalem jusqu’à sa Résurrection du matin de Pâques. Et nous allons sans doute mieux nous préparer « plus que d’habitude » pour cette communion spirituelle de chacun des jours saints, en ouvrant notre cœur au don de Dieu, en écoutant sa Parole, en « lavant les pieds » des plus fragiles, en nous unissant à son offrande pour la gloire de Dieu et le salut du monde, en étant joyeux de sa Résurrection et de la fraternité vers laquelle il vous envoie. Cet acte de foi, nous le poserons au commencement de chacune de nos prières en famille, à domicile, à l’heure où les prêtres célébreront le mystère du Christ à l’église.
En plus de ce lien paroissial qui est très important, ce document rassemble les propositions diocésaines ou nationales qui nous permettront de nous réunir, même à distance, pour former ensemble le Corps du Christ. Bonne route vers Pâques !
Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur (5 avril 2025)
Message de Mgr Denis Moutel retransmis à la radio sur RCF-Côtes d’Armor et disponible en vidéo sur le site internet diocésain.
Jour du Seigneur - 10h45 Messe
KTO - 11h00 Messe présidée par le Pape François en direct de Rome
RCF - 18h00 Messe
KTO - 18h30 Messe en direct de l’église Saint-Germain l’Auxerrois (Paris)
Jeudi saint – Cène du Seigneur (9 avril 2020)
18h00 - Messe présidée par Mgr Denis Moutel à la Maison Saint-Yves, retransmise en direct à la radio sur RCF Côtes d’Armor ainsi qu’en vidéo par un accès disponible sur le site internet diocésain.
KTO - 18h Messe présidée par le Pape François, en direct de Rome
Vendredi saint – Passion du Seigneur (10 avril 2020)
18h00 - Office de la Passion présidé par Mgr Denis Moutel à la Maison Saint-Yves, retransmis en direct à la radio sur RCF Côtes d’Armor ainsi qu’en vidéo par un accès disponible sur le site internet diocésain.
Samedi saint – Veillée pascale (11 avril 2020)
20h30 - Dans l’ensemble du diocèse, les cloches des églises sonneront partout où c’est possible. Chacun est invité à déposer une bougie à sa fenêtre.
RCF - 21h00 Vigile pascale
KTO - 21h00 Vigile pascale en direct de l’église Saint-Germain l’Auxerrois (Paris)
Dimanche de Pâques - Résurrection du Seigneur (12 avril 2020)
Message de Mgr Denis Moutel retransmis à la radio sur RCF-Côtes d’Armor et disponible en vidéo sur le site internet diocésain.
RCF - 11h 00 Messe
Le Jour du Seigneur - 11h 00 Messe
KTO - 11h 00 Messe présidée par le Pape FRANÇOIS en direct de Rome
RCF/KTO - 12h00 Bénédiction Ubi et Orbi par le Pape François en direct de Rome
KTO - 18h30 Messe en direct de l’église Saint-Germain l’Auxerrois (Paris
▪ Comme la bénédiction des rameaux ne pourra avoir lieu le dimanche 5 avril, elle sera reportée au premier dimanche qui suivra la fin de l’interdiction des rassemblements. Heureux de nous assembler de nouveau au nom du Seigneur, la bénédiction des rameaux ouvrira la procession d’entrée dans l’église.
▪ La Messe chrismale sera reportée, si la situation sanitaire le permet, le mardi qui précède la fête de la Pentecôte, le mardi 26 mai, à l’église Saint Michel de Saint-Brieuc à 20h30.
Dimanche de la Santé
Dimanche de la Santé (12 février)
Moi je vous dis…
Dans le langage courant, la loi et tout ce qui s’apparente à une règle, c’est ce à quoi il faut se

conformer, obéir… ou transgresser ! Elle est perçue comme contraignante, parfois difficile à vivre pour certains : souvenons-nous de l’obligation du port du masque, du passe sanitaire et de l’obligation vaccinale qui ont rythmé nos vies il n’y a pas si longtemps ! Pourtant nous savons bien que sans la loi, la vie en société serait un enfer ! Le psalmiste lui, va plus loin. Il professe que « la loi du Seigneur est parfaite qui redonne vie ! » (Ps 18) et que ceux qui observent la loi sont « heureux » (Ps 118). Peut-être oublions-nous trop souvent que « la loi du Seigneur donne vie ». La loi donnée à Moïse signifie l’alliance entre Dieu et son peuple. Une alliance pour toujours !
Jésus, quant à lui, vient accomplir la loi, il n’en enlève rien. Il la vit pleinement dans la fidélité à son Père et il lui donne sa dimension profonde : que nous ayons la vie, et la vie en abondance ! (Jn 10.10). La loi qu’il propose, si elle est exigeante, consiste à apprendre à aimer toujours plus et toujours mieux. Elle fait grandir, mène sur des chemins de liberté que nul n’aurait imaginés… Et les membres de la Pastorale santé qui s’approchent des personnes fragilisées le savent bien et l’expérimentent régulièrement. Chantal Lavoillotte
Dans nos paroisses, dans nos communautés, dans les hôpitaux, dans les Ehpad, nous allons vivre, ce dimanche 12 février, le dimanche de la santé. Dans l’évangile de Matthieu, nous entendrons plusieurs fois Jésus nous dire : « Moi je vous dis »… Que peut nous dire Jésus en ce dimanche de la santé ? L’Évangile est à recevoir chaque jour, et à vivre par « nos actes d’apôtres ».
J’ose continuer à écrire l’évangile en ce dimanche de la santé. Jésus pourrait nous dire : « mettez à l’honneur dans vos communautés paroissiales, les personnes qui donnent de leur temps pour visiter les malades, qui s’engagent dans les aumôneries d’hôpitaux, dans les Ehpad, au service évangélique des malades. Envoyez en mission ce jour-là toutes ces personnes, car c’est au nom de l’Évangile qu’elles accomplissent cette mission ; envoyez en mission toutes les personnes qui prennent soin des malades : médecins, infirmiers, aides-soignants, tous ces gens qui prennent soin du corps des autres, toutes ces personnes qui donnent de leur temps et de leur dévouement sans failles pour que la vie des personnes malades se passe au mieux. » Jésus pourrait nous dire encore : « Ne faites pas de vos paroisses des clubs de gens performants. Ouvrez vos yeux et vos oreilles. » Si quelqu’un ne vient plus depuis quelque temps, il est peut-être malade, ou ne peut plus venir par ses propres moyens. Que peut-on faire ?
Vous qui êtes malades, vous faites pleinement partie de nos paroisses. Tous en¬semble, nous sommes le corps du Christ. Les membres les plus fragiles de ce corps sont nécessaires pour la vie de ce corps et ce sont eux qui nécessitent le plus de soin. Le sacrement des malades que l’Église propose, donnera force et courage pour continuer à témoigner de l’évangile. Nous avons besoin de vous, l’Église a besoin de vous, malades et soignants, pour nous rappeler que la fragilité, la vieillesse, la maladie font pleinement partie de nos existences humaines et que l’on ne peut pas les vivre seuls. Jésus nous dit : « Je suis avec vous chaque jour, non pour supprimer la souffrance, mais pour l’habiter et porter avec vous les croix qui sont parfois trop lourdes. Je suis avec vous tous les jours de votre vie. »
André Haurine, aumônier de Foi et Lumière Propos recueillis par Sr 0dile à partir de la revue « Dimanche de la Santé, février 2023 »
En 2020 : Que Jésus transfigure nos vies…
En 2020 : Que Jésus transfigure nos vies…
Nous venons de célébrer Noël : « Jésus Lumière du monde ». Les illuminations de nos villages vont encore, pendant quelques jours, nous rappeler cet événement. Noël, c’est une invitation à se laisser transformer totalement par Celui qui est entré dans notre chair. Pour trouver « Jésus Lumière », saint Matthieu nous dit que des Mages ont observé, se sont étonnés, ont interrogé, « Où est le roi des Juifs, … nous voulons l’adorer ! » et… se sont mis en route, guidés par une étoile.
« Quelqu’un sait-il pour quoi nous vivons ?" C’est la question à laquelle notre génération doit répondre si elle ne veut pas être prise de vertige en ce siècle que certains qualifient de « l’ère du vide ». Quel est aujourd’hui le sens de ma vie ? Que pouvons-nous dire, en tant que chrétiens, sur le sens de la vie ?
Le sens chrétien de la vie nous est donné dans cette formule de saint Paul : « Pour moi, vivre, c’est le Christ ». L’originalité de cette expression réside dans le fait que le « sens de la vie » n’est pas quelque chose, mais Quelqu’un.
Où trouver une lumière, une « étoile » qui me conduise à Lui ? Arrivés à Jérusalem, c’est la Parole de Dieu qui donne aux Mages la réponse à leur requête. Cette lumière céleste les a conduits au Sauveur. Jésus se donne à ceux qui le cherchent. La Parole de Dieu leur a permis d’atteindre le but de leur voyage : Bethléem. Là, les attend, la Présence. Quelle joie ! Ils reconnurent dans cet enfant, Jésus Sauveur ! À la suite du synode, l’équipe diocésaine nous propose cette année, six rencontres, à partir de l’évangile de Matthieu.
Là, « Dieu invisible s’adresse aux hommes en son amour comme à des amis, il s’entretient avec eux pour les inviter et les admettre à partager sa propre vie. » (Dei Verbum N°2) Le but de notre vie, c’est de partager la vie de Dieu !
En cette nouvelle année, osons nous mettre en route avec la Parole de Dieu, réunissons-nous, ou rejoignons une équipe… alors comme les mages, nous continuerons notre route par un autre chemin, transfigurés… et nous deviendrons, peut-être, comme une étoile pour tous ceux qui marchent dans la nuit. Avec la Parole de Dieu, à tous : Sainte, belle et bonne année 2020.
Père Yves POILVET
En mission avec les catéchistes
En mission avec les catéchistes
Il s’agit d’éveiller, en complémentarité des parents, chez les enfants et les jeunes la foi au Christ, en éduquant aux valeurs évangéliques : partage, générosité, respect, pardon, etc.
Les catéchistes sont appelés à vivre avec les enfants, avoir une relation, à la fois personnelle et de groupe. Il s’agit de guider les enfants sur le chemin de la foi à leur rythme. Soyons persuadés que cette relation au Christ est accessible à tous et pas simplement à quelques-uns.
Les enfants et leurs parents évoluent en permanence. Il est très important de se dire que le catéchiste n’est pas un enseignant mais un témoin. Ce n’est pas prendre la place des parents. Ils restent les premiers éducateurs des enfants, d’où l’importance de la démarche de l’éveil à la foi pour les parents comme pour les enfants.
Chaque époque est affrontée à ses difficultés. Ce qui compte, c’est que le Christ soit davantage connu, aimé et servi. Il est toujours capable, par son Esprit Saint, de vous faire agir dans votre mission avec calme et avec joie.
JLR

En route vers Noël
En route vers Noël

Le 34e dimanche, célébré dans l’Église Catholique, a toujours une double signification : il sanctionne la fin de l’année liturgique, avec la fête du Christ-Roi de l’Univers, et il marque le début d’une nouvelle année liturgique, avec le premier dimanche de l’Avent.
En effet, toutes les célébrations liturgiques au cours d’une année tournent autour de deux grandes fêtes : Noël et Pâques. Le bulletin du mois de décembre nous parlera du temps de l’Avent et de Noël. La période de l’Avent nous invite à une préparation intérieure : « convertissez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche …, préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route… » (Mt 24, 37…44), pour bien accueillir et célébrer l’Avènement de Jésus Christ parmi nous comme Messie et Sauveur de l’humanité déchue par le péché. Ce temps de préparation nous invite à la vigilance pour dissiper, dans le quotidien de notre vie, toute distraction et toute léthargie qui nous empêcheraient de tourner notre regard vers le Sauveur de l’humanité qui vient nous visiter.
Noël est une fête de la nativité du Fils de Dieu parmi nous (l’Incarnation de Dieu). Il s’agit de la présence physique de Dieu au milieu des hommes, pour leur montrer le visage de Dieu le Père et le chemin qui les conduit vers Lui. Saint Jean le dit dans son prologue : « … Et le Verbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous… » (Jn 1, 14).
Durant tout ce temps de l’Avent et de Noël, les chrétiens célèbrent l’Événement et l’Avènement de Jésus Christ. Événement, car il s’agit de l’anniversaire ou d’une mémoire de ce qui s’est déjà réalisé dans l’histoire du salut (le déjà-là de Jésus parmi nous). Avènement, car il s’agit aussi de la préparation de la venue prochaine du Christ à la fin des temps (l’eschatologie) pour nous revêtir de gloire, c’est (le pas encore).
Que Marie, Notre-Dame de Toute-Aide, nous accompagne et nous soutienne tous pendant ce temps.
Père Théodore KABUTAKAPUA
Entre Pâques et Pentecôte
Entre Pâques et Pentecôte
À l’intention de ceux qui viennent de recevoir le Baptême (les néophytes), mais aussi pour tous les baptisés, cinquante jours nous sont donnés, durant ce temps pascal, pour déployer le mystère de la Passion et de la Résurrection du Seigneur Jésus. Comme une charnière entre la Résurrection et la naissance de l’Église, lors de l’Ascension, le Seigneur ouvre à l’humanité les portes du ciel. Entrés en des temps nouveaux, voilà les baptisés invités à mettre en œuvre une vie nouvelle.
Les Actes des Apôtres nous montrent des disciples pleins d’audace : dans la force de l’Esprit, en paroles et en actes, ils partagent la Bonne Nouvelle de Pâques ; ils soulignent l’importance de la mission universelle et portent le souci de l’unité de la communauté. Vivre l’amour mutuel, la communion fraternelle, à l’image, précisera saint Jean, de la communion qui unit le Père et le Fils, et afin que tous reconnaissent que nous sommes ses disciples. À la suite du Ressuscité, le Mal et même la mort n’auront pas le dernier mot de notre vie. Comme en notre Synode diocésain, le pape François invite souvent à construire une Église synodale (synode signifie faire route ensemble). Dans un contexte d’élections, que gouvernants et citoyens cherchent à rendre plus fraternel un continent si écartelé ! Serait-il insensé de tenter de mettre les désaccords conflictuels d’opinions et d’intérêts au service de l’intérêt général de bien(s) commun(s) ?
Nous sommes à notre tour témoins. La récente exhortation apostolique Il vit, le Christ concerne les jeunes, mais aussi toute l’Église : Une Église sur la défensive, qui n’a plus l’humilité, qui cesse d’écouter, qui ne permet pas qu’on l’interpelle, perd la jeunesse et devient un musée. Que l’Esprit renouvelle en chacun l’appel reçu de Dieu !
Dans la simplicité confiante d’un Charles Péguy, le joli mois de mai donne place, cette année encore :
À celle qui est Marie, parce qu’elle est pleine de grâce,
À celle qui est pleine de grâce, parce qu’elle est avec nous,
À celle qui est avec nous, parce que le Seigneur est avec elle…
(Le Porche du Mystère de la Deuxième Vertu, 1912). Marie reste, et au plan œcuménique, le grand exemple de la foi dans le Nouveau Testament, comme Abraham l’était dans l’Ancien.
Père Robert JOSSE

Et revoilà le temps du CARÊME…
Éditorial
Et revoilà le temps du CARÊME
Les fêtes de Noël-Épiphanie éclairent à présent le temps liturgique, dit ordinaire, depuis le 10

janvier, et pour presque sept semaines. Le 22 février, s’ouvrira le Carême qui nous conduira à Pâques. Le temps liturgique des chrétiens s’est en effet élaboré à partir de l’événement unique qu’est la Pâque de Jésus-Christ, sa victoire sur les puissances multiformes du Mal et de la Mort. Le Carême, mis en place au 4e siècle, dépend de la date de Pâques, fixée le premier dimanche après la nouvelle lune de printemps. Du Mercredi des Cendres au soir au Jeudi Saint, quarante jours, c’est le sens étymologique du terme Carême. Ce chiffre a dans la Bible grande valeur symbolique : il concerne le temps de l’épreuve (durée du Déluge, séjour du peuple de Dieu au désert selon Deutéronome 8,2-3, ou encore les tentations de Jésus au désert), mais aussi le temps de la conversion comme en Jonas 3. Au départ de la marche de 40 jours, un appel de Dieu : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile », nous sera adressé lors de l’imposition des Cendres.
Ce temps prépare les catéchumènes adultes à leur baptême : les évangiles des cinq dimanches de cette année, sont choisis dans cette perspective. Il prépare également tout le peuple chrétien à la fête de Pâques, par une vie chrétienne fortifiée dans la prière, le jeûne et le partage, que nous rappellera l’évangile du Mercredi des Cendres. Tout cela implique une purification, donnant sa place au sacrement de pénitence, du pardon et de la réconciliation. Nous sommes ainsi tous renvoyés à notre baptême, dont nous renouvellerons, au sein de la communauté chrétienne les promesses, lors de la Veillée pascale.
Les baptisés mettent leurs pas dans ceux de Jésus-Christ qui a jeûné au désert et y a été tenté (comme autrefois le peuple de Dieu au désert). Tentés nous-mêmes dans notre humanité, nous devons à notre tour, faire usage de notre liberté pour mieux répondre, en enfants de Dieu, à l’amour tendre et miséricordieux de notre Père. Plus qu’un temps de privations ou d’efforts, comme on le pense souvent, le Carême est d’abord une chance qui nous est offerte, en se laissant réinterroger par la Parole de Dieu, pour mieux accueillir et vivre la Vérité manifestée dans le Christ.
En peuple qui accompagne ses catéchumènes, dans une Église et un monde en crises, ensemble, revenons à la source de notre foi. Voilà un chemin spirituel qui peut remettre le Christ au cœur de nos existences…
Père Robert JOSSE
Homélie du 3e dimanche de Pâques
Père Jean Marie Kalombo
III ème dimanche de Pâques
Chers frères et sœurs,
Les trois lectures de ce dimanche nous présentent des témoignages sur la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ.
Le livre des Actes des Apôtres nous parle de la descente de l’Esprit Saint sur les apôtres, le jour de la Pentecôte. Pierre témoigne avec force et courage que Jésus est vivant. Désormais, il faudra relire tout l’Ancien Testament à la lumière de la résurrection de Jésus. Avec Jésus, la mort n’a pas le dernier mot ; le projet de Dieu débouche sur la vie.
L’appel de Pierre est affirmé, avec force, dans la deuxième lecture : ce Jésus qui est mort et ressuscité est le sauveur de tous les hommes. Ce n’est pas l’or et l’argent qui nous ont rachetés ; c’est par le sang précieux de Jésus Christ que nous sommes sauvés. Son amour dépasse tout ce que nous pouvons imaginer. Nous sommes invités à recevoir cette lettre comme un appel à une véritable conversion.
L’Évangile nous amène au troisième jour après la mort de Jésus : deux disciples revenaient de Jérusalem. Ils avaient été témoins de la Passion et de la mort de leur maître. Pour eux, tout était fini. C’était la fin d’une grande espérance. Saint Luc précise que l’un d’eux s’appelait Cléophas ; il ne dit pas le nom du deuxième. Mais si nous relisons cet Évangile dans notre contexte, nous pouvons dire que ce deuxième disciple c’est chacun de nous.
En effet, nous sommes souvent ce disciple marqué par la tristesse et le découragement quand nous faisons l’expérience des difficultés, des maladies, des péripéties et des vicissitudes de la vie. Le Christ rejoint et s’approche de ces deux disciples comme il le fait souvent avec nous. Mais trop souvent, nous ne le reconnaissons pas.
Pour reconnaître le Christ ressuscité, présent dans notre vie, il nous faut le regard de la foi, une foi réchauffée par la Parole de Dieu et l’Eucharistie. C’est ainsi que le Christ ressuscité nous rejoint au cœur de nos vies et de nos épreuves pour raviver et fortifier notre espérance.
Et quand on a reconnu et accueilli le Christ vivant, on ne peut pas le garder pour soi-même ; on a envie de le crier au monde.
Que le Seigneur augmente notre foi et nous donne la force pour que nous soyons ses témoins dans le monde.
Bon dimanche.
La défense de la paix comme valeur unique
Éditorial
La défense de la paix comme valeur unique
Dans son message , à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la Paix, le 1er Janvier 2000, le Pape Jean-Paul II déclarait avec force : « Au cours du siècle que nous laissons derrière nous, l’humanité a été durement éprouvée par une interminable et horrible suite de guerres, de conflits, de génocides, de « purifications ethniques », qui ont causé d’indicibles souffrances : des millions et des millions de victimes, des familles et des villes détruites, des marées de réfugiés, la misère, la faim, les maladies, le sous-développement, la perte de ressources immenses. À la racine de tant de souffrances, il y a une logique d’oppression, nourrie par le désir de dominer et d’exploiter les autres, par des idéologies de puissance ou d’utopie totalitaire, par des nationalismes insensés ou de vieilles haines tribales ».
Ce triste scénario de guerres, de morts et d’oppression qui semblait appartenir au passé, est en train de ressurgir avec force. L’humanité, après avoir fait l’expérience de sa fragilité et de sa vulnérabilité face à la Covid-19, se trouve de nouveau à faire face à un autre virus beaucoup plus meurtrier, celui de la guerre. J’ai l’impression que la fable de Jean de La Fontaine, « Le loup et l’agneau », est toujours actuelle. C’est le moment de le dire, avec force : « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». Les organismes internationaux n’arrivent pas à stopper cette guerre. Toutes les voies diplomatiques s’avèrent vaines et inadéquates. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Dans le contexte de la mondialisation, tous les pays du monde en subissent les conséquences sur le plan socio-économique.
Cette situation épouvantable, nous montre, d’une part, la dimension de la fragilité de la paix ; et d’autre part, l’importance de la défense de paix, comme unique valeur. Il est vrai que nous sommes humainement limités pour arrêter cette guerre. Cependant, comme chrétiens, nous sommes appelés à nous unir spirituellement à ceux qui souffrent, à prier pour les victimes et pour les bourreaux, à montrer notre solidarité et notre charité envers tous les réfugiés.
Nous sommes tous invités à nous unir à toute l’Église, pour prier pour la paix par des supplications spéciales. Nous allons nous tourner avec une dévotion filiale vers la Mère de Jésus en l’invoquant comme Reine de la Paix, pour qu’elle accorde avec largesse les dons de sa bonté maternelle et qu’elle aide tout le genre humain à devenir une seule famille, dans la solidarité et dans la paix.
P. Jean-Marie KALOMBO
La Fête du Sacré-Cœur de Jésus
La Fête du Sacré-Cœur de Jésus

Cette fête est maintenant fixée au vendredi qui suit la solennité du Corps et du Sang du Christ, soit cette année le vendredi 7 juin.
Elle nous invite à contempler la source de notre salut : l’amour du Christ qui, pour accomplir la volonté de Dieu son Père, a donné librement sa vie pour ses frères humains. La pensée biblique sur l’homme privilégie l’unité, ainsi le Cœur du Christ s’identifie au Christ, dans la totalité de son être, Verbe de Dieu incarné et Rédempteur. Dans l’Esprit Saint, le cœur de Jésus est orienté vers Dieu le Père et vers ses frères. Par ce que fut sa vie au milieu des hommes et jusque dans sa mort, Jésus le Crucifié a révélé l’amour que Dieu nous porte : son côté ouvert par la lance du soldat romain, comme le rappelle seul le quatrième évangile (Jean 19, 31-37), devient le symbole le plus parlant de cet amour. L’effusion de l’eau et du sang peut marquer la réalité de la mort, mais l’évangile de Jean y perçoit un signe du don de l’Esprit-Saint, source de vie éternelle (Jn 4,14 ; 7,38-39). De l’amour que nous porte le Christ, nous parviennent toutes grâces, spécialement l’eau du Baptême et le sang de l’Eucharistie.
Voilà le cœur qui a tant aimé les hommes… ! Cette fête a été instituée au 18e siècle. À la suite des révélations de Jésus au monastère de la Visitation à Paray-le-Monial, particulièrement dans les années 1673-1675, à Sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), fêtée le 16 octobre.
Cette fête le rappelle, s’il en était besoin, le mystère de notre salut, célébré au fil de l’année, est un dessein d’amour. Au dire de la lettre de Paul aux chrétiens d’Éphèse (Ep 3,8-19), le plan mystérieux, qui depuis l’origine restait le secret de Dieu, est que nous sommes aimés du Père, comme le Fils, avec lui et en lui.
Nous voilà invités en retour à nous mettre à l’école du Cœur de Jésus, accueillir au fil du temps un tel amour pour nous, fidèle et miséricordieux. Aimer comme lui, ouvrir aux dimensions du monde notre propre cœur, centre intime et essentiel de toute personne et toujours à laisser convertir. Selon la Préface du jour, Que tous, attirés vers le Cœur ouvert du Sauveur, ne cessent de venir puiser dans la joie aux sources vives du Salut ! Père Robert JOSSE
La mort et la Résurrection de Jésus le Christ.Le baptême des chrétiens
La mort et la Résurrection de Jésus le Christ Le baptême des chrétiens

Le Carême renouvelle un chemin de conversion pour que nous puissions trouver, chacun et en Église, une humanité plus authentique. Revenir au Christ pour retrouver un mieux vivre-ensemble, une solidarité avec les exclus, une vie de prière plus intense…Sous quelques jours, nous allons célébrer, au sommet de l’année chrétienne, LA MORT ET LA RÉSURRECTION DE JÉSUS LE CHRIST…
Par amour pour les hommes et son Père, Jésus, le Fils de Dieu, a partagé la vie dans notre chair par sa prière, ses souffrances, sa vie d’obéissance à l’égard de son Père. Il a ainsi établi des relations incomparables entre les hommes et son Père, ce en quoi consiste le salut. Jésus est vraiment mort le Vendredi saint, sa résurrection est l’entrée dans une Vie éternelle, le matin de Pâques. La logique de l’ancien monde est dépassée, un monde nouveau est en train de naître. En lui, la mort est devenue lieu de vie, Alléluia ! …. LE BAPTÊME DES CHRÉTIENS
Le baptême au nom de Jésus donne de participer à la mort et à la résurrection du Seigneur. Devenus un seul être avec le Christ par une mort semblable à la sienne et ensevelis avec lui dans la mort, les baptisés sont vivifiés en lui et ressuscités avec lui. Par le baptême, en effet, c’est vraiment le Mystère pascal qui est rappelé et qui est à l’œuvre en tant qu’il fait passer les hommes de la mort du péché à la Vie. C’est pourquoi la joie de la résurrection se manifeste quand on célèbre le baptême, surtout à la Veillée pascale et le dimanche.
Il est de la tâche de l’Église d’éveiller les catéchumènes tout comme les parents des enfants à baptiser, ainsi que leurs parrains et marraines, à la foi active par laquelle ils entrent dans le pacte de la Nouvelle Alliance. Les baptisés reçoivent l’Esprit d’adoption des fils ; ils célèbrent, avec le Peuple de Dieu, dans l’Eucharistie, le mémorial de la mort et de la Résurrection du Sauveur.
Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts (Saint Paul, Épître aux Romains, 6, 3-4). Le Carême n’a de sens que parce que la vie pascale nous habite déjà. Cette énergie de Dieu est en nous, rien ne pourra nous l’enlever : ni les graves crises de toutes sortes (internationales, sanitaires, politiques ou sociales…), ni nos échecs ou seulement notre finitude… Alléluia ! Joyeuses Pâques à tous, le moment venu !
Père Robert JOSSE
La rentrée pastorale 2022-2023
La rentrée pastorale 2022-2023

Finies les vacances. Deux mois très enrichissants, pleins de découvertes, de rencontres, de repos et d’échanges. Le rythme normal de la vie et de nos activités quotidiennes a connu un tournant : nous avons vécu autrement. Certains ont passé ce temps de vacances loin de chez eux, à la mer, en ville ou en campagne ; d’autres juste à côté. Par ailleurs, beaucoup d’autres sont restés en famille ou chez des amis. D’autres encore, pour des raisons diverses et des situations de précarité, de maladie et de souffrance, sont restés dans leurs familles, communautés, maisons de retraite… Certains ont vécu des événements plus ou moins joyeux.
Maintenant c’est la reprise de toutes les activités scolaires, académiques, professionnelles et pastorales. Tous les secteurs de la vie sont concernés.
L’année passée, nous avons eu l’opportunité de réaliser et de célébrer tout ce que nous avions prévu, avec la grâce de Dieu et la collaboration de tous. Toutes les célébrations de l’année liturgique et tous les sacrements se sont déroulés normalement.
En plus, un autre événement a marqué la vie de notre communauté pastorale : la Troménie de la statue de Notre-Dame de France a visité notre communauté pastorale : de La Chèze à Allineuc, en passant par Laurenan, Querrien et La Motte. Nous avons vécu des moments intenses de prières, d’intercession, d’adoration et de célébrations eucharistiques. Aussi avons-nous eu la joie de participer à Loudéac, à la clôture de la 83e semaine Fédérale Internationale de Cyclotourisme (SFIC). En outre, en juillet-août, notre communauté s’est enrichie de nouveaux baptisés et de nouvelles familles unies par le mariage religieux.
La nouvelle année pastorale se veut un temps de grâce et s’inscrit dans la perspective de la continuité, du renouvellement et de l’engagement. Tous les plannings des activités paroissiales sont déjà faits. Nos EAP sollicitent la disponibilité de tous dans tous les secteurs de la vie paroissiale. Les équipes synodales vont continuer avec beaucoup d’initiatives.
Par ailleurs, le début de cette nouvelle année sera marqué par quelques événements importants : le repas paroissial, la vénération des Reliques de St Jean-Paul II et Sainte Faustine dans l’église St Nicolas de Loudéac, l’inauguration de la Maison de l’Apalou, du clocher d’Allineuc. Bonne reprise des activités à toutes et à tous.
P. Jean-Marie KALOMBO
La solennité de tous les saints
La solennité de tous les saints

La célébration de la solennité de tous les saints est pour l’Église une occasion propice pour élever le regard des réalités terrestres, rythmées par le temps, vers la dimension de l’éternité et de la sainteté. Le Concile Vatican II nous rappelle aujourd’hui que la sainteté est la vocation originelle de chaque baptisé (cf. LG, n. 40). En effet, le Christ, qui avec le Père et l’Esprit, est le seul Saint (cf. Ap 15, 4), a aimé l’Église comme son épouse et s’est donné lui-même pour elle, dans le but de la sanctifier (cf. Ep 5, 25-26). C’est pour cette raison que tous les membres du peuple de Dieu sont appelés à devenir saints, selon l’affirmation de l’apôtre Paul : « Et voici quelle est la volonté de Dieu : c’est votre sanctification » (1 Th 4, 3).
Nous sommes donc invités à regarder l’Église, non dans son aspect uniquement temporel et humain marqué par la fragilité, mais comme le Christ l’a voulue, c’est-à-dire une « communion des saints » (CEC, n. 946). Dans le credo, nous professons l’Église « sainte », sainte en tant que Corps du Christ, en tant qu’instrument de participation aux saints Mystères, en premier lieu l’Eucharistie, et famille des saints.
Aujourd’hui, nous vénérons précisément cette innombrable communauté de tous les saints, qui, à travers leurs différents parcours de vie, nous indiquent différentes voies de sainteté, réunies par un unique dénominateur : suivre le Christ et se conformer à Lui, but ultime de notre existence humaine. En effet, tous les états de vie peuvent devenir, avec l’action de la grâce et avec l’engagement et la persévérance de chacun, des voies de sanctification. La sainteté exige un effort constant, mais elle est à la portée de tous car, plus que l’œuvre de l’homme, elle est avant tout un don de Dieu, trois fois Saint (cf. Is 6, 3).
Le chemin de la sainteté nous est indiqué dans l’Évangile (cf. Mt 5, 3-10). Les Béatitudes nous montrent la physionomie spirituelle de Jésus, et expriment ainsi son mystère, le mystère de Mort et de Résurrection. Ce mystère, qui est le mystère de la véritable Béatitude, nous invite à suivre Jésus et, ainsi, à nous acheminer vers elle. L’Église nous rappelle, dans la Préface de cette solennité, que les saints sont pour nous des amis et des modèles de vie. Invoquons-les afin qu’ils nous aident à les imiter et engageons-nous à répondre avec générosité, comme ils l’ont fait, à l’appel divin. Invoquons de manière particulière la Vierge Marie, Mère du Seigneur. Qu’Elle, la Toute Sainte, fasse de nous de fidèles disciples de son fils Jésus Christ.
Père Jean-Marie KALOMBO
La Toussaint
La Toussaint

Dans nos pays de tradition chrétienne, la Toussaint marque une étape dans le défilement des mois et des saisons. C’est le moment où on peut contempler le travail accompli. Cette fête peut nous poser cette simple question : « Tout ce que tu as fait, tout ce que tu fais, tu le fais dans quel but ? Qu’est-ce que tu recherches ? » Malgré la nostalgie qui l’accompagne souvent, la fête de la Toussaint est toujours populaire, car elle nous renvoie à ceux qui nous ont précédés et que nous avons aimés. Ainsi cette fête vient raviver nos racines, dans l’amour et le travail de ceux qui nous ont précédés. Ce recueillement, ce retour à nos racines, nous oblige véritablement à nous poser la question du sens de notre vie : vers où, vers quoi, vers qui nous allons ?
La Parole de Dieu de ce jour ne parle jamais de mort ; à aucun moment, elle ne mentionne les défunts. Elle nous parle au contraire de vie, de joie, de bonheur. Elle veut nous indiquer à quel avenir nous sommes invités et quels chemins nous font parvenir au bonheur. Notre vie présente est confrontée aux divisions, à la haine, aux oppositions et à la violence. Et si nous relisons notre vie depuis la Toussaint dernière, elle n’a pas été un « long fleuve tranquille, avec la présence des évènements qui nous ont tout de même perturbés, depuis la permanence du Covid, jusqu’à la guerre en Ukraine et ses conséquences qui remettent en question notre dépendance à des sources d’énergies qui ne sont pas sans limites. Mais ce que les textes liturgiques nous proposent pour notre avenir, c’est de ne former qu’un seul peuple, le peuple de ceux qui espèrent en Dieu, qui ont confiance en son amour miséricordieux. En ce sens, la Toussaint est la fête du Peuple de Dieu, la fête de tous ceux qui essayent de voir plus loin que le moment présent. La lecture de l’Apocalypse nous propose une vision d’anticipation : « Voilà, nous dit St Jean, quel sera l’aboutissement de notre cheminement ! » Car Dieu s’est engagé à ce qu’un jour, nous soyons tous rassemblés, venant de tous les peuples, nations et générations : tous unis dans un même amour, un même bonheur, en présence de Dieu.
Et le passage d’Évangile des Béatitudes est tout aussi éloquent, puisqu’il évoque le bonheur que nous recherchons tous. Le Seigneur Jésus nous l’a promis, mais il ne triche pas avec nos sentiments, ni avec notre désir de bonheur. Cette manière de parler n’a rien à voir avec ce que nous promettent les campagnes électorales. Dans cette page, ce que Jésus nous promet n’en reste pas moins exigeant, car ce bonheur ne s’achète pas : c’est à nous de le réaliser avec la grâce de Dieu, car il est en nous.
Michel BLANCHARD, diacre
Le Sacré-Cœur de Jésus
Le Sacré-Cœur de Jésus

Cette fête risque de passer inaperçue : elle est célébrée cette année le 11 juin, c’est-à-dire le vendredi qui suit la fête du Corps et du Sang du Christ (et le lendemain, le Cœur immaculé de Marie). Une spiritualité, d’abord privée, a privilégié, dès le Moyen Âge, le face-à-face du cœur du fidèle avec celui de Jésus et de Marie. En 1675, Jésus apparaît à la future sainte Marguerite-Marie Alacoque (1647-1690), entrée à la Visitation de Paray-Le-Monial ; il lui dit, en désignant sa poitrine : Voici le cœur qui a tant aimé les hommes. C’est l’origine de la fête liturgique du Sacré-Cœur, établie en 1765, alors que les philosophies des Lumières ont également promu, mais sans référence chrétienne, une nouvelle intériorité.
Dans la tradition biblique, le cœur revêt une riche signification : il n’est pas seulement le siège des sentiments, il exprime d’abord l’orientation fondamentale de la personne dans sa vérité la plus profonde. Le cœur de Jésus désigne donc la totalité de son être, le centre intime et essentiel de sa personne. La fête célèbre ainsi l’amour de Dieu, son projet de salut en Christ pour l’humanité : Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique (Jean 3,16). Le Christ, accomplissant la volonté de son Père, donne librement sa vie pour ses frères humains. Un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau (Jean 19,34).
Le pape Léon XIII a consacré le monde au Sacré-Cœur. En nous mettant à l’école du Cœur de Jésus, souvent invoqué dans les litanies, nous apprenons à :
* mieux accueillir son amour pour nous qui jaillit du cœur de Dieu, comme le rappelle le dimanche de la Divine Miséricorde (2e dimanche de Pâques) ;
* tenter alors d’aimer comme lui. S. Jean-Paul II n’invitait-il pas à être ferment d’une nouvelle civilisation de l’amour ? Dans l’encyclique Fratelli tutti, au 4e chapitre, le pape François souhaite pour sa part un cœur ouvert au monde. Accueillons le don par Dieu d’un cœur nouveau, annoncé en Ézéchiel 36,26 : que notre cœur de pierre devienne un cœur de chair ! La dévotion au Sacré-Cœur a été et demeure l’une des plus répandues. Au moment où, après la célébration du temps pascal, nous retrouvons le temps ordinaire, cette fête nous rappelle discrètement l’événement central de la foi chrétienne.
Père Robert JOSSE
Les consacrés et les malades dans l’Eglise
Les consacrés et les malades dans l’Église
Le mois de février de chaque année a toujours été marqué par deux grandes journées mondiales : celle de la Vie Consacrée, célébrée en la fête liturgique de la Présentation de Jésus au Temple, et celle des Malades, célébrée en la fête de Notre-Dame de Lourdes.
La Vie Consacrée est « une forme de vie stable par laquelle des fidèles, suivant le Christ de plus près sous l’action de l’Esprit Saint, se donnent totalement à Dieu aimé par-dessus tout, pour que, dédiés à un titre nouveau et particulier pour l’honneur de Dieu, pour la construction de l’Église et le salut du monde, ils parviennent à la perfection de la charité dans le service du Royaume de Dieu et, devenus signe lumineux dans l’Église, ils annoncent déjà la gloire céleste » (can 573 § 1).
Par ailleurs, la maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches. « J’étais malade et vous m’avez visité » (Mt 25,36). C’est au visité que le Christ s’identifie et non au visiteur. Aller à la rencontre de l’autre, le visiter, se faire proche de lui, prendre le temps de l’écouter et rompre sa solitude, c’est passer de la seule intervention du ministère du culte à un ministère de la présence, de la mission portée par toute une équipe qu’elle soit paroissiale ou d’aumônerie.
Que la Vierge Marie, santé des malades, intercède pour toutes les personnes qui portent le poids de la maladie, leurs familles, ainsi que tous les personnels de santé et que les consacrés soient les témoins authentiques de son Fils dans le monde.
Père Jean-Jacques MAYAMBA
Marie et le prêtre
Marie et le prêtre

Le dimanche 30 avril, nous étions invités à prier pour les vocations. « Il y a une proximité merveilleuse entre le sacerdoce ministériel et la Mère du Christ » Saint Jean-Paul II On parle peu de Marie dans le Nouveau Testament. Cependant, nous constatons qu’elle est présente aux trois moments constitutifs du mystère chrétien : l’Incarnation, le Mystère pascal et la Pentecôte. Chacune de ces trois présences nous révèle quelque chose de la mystérieuse proximité entre Marie et le prêtre.
Que dit Marie du prêtre et au prêtre dans le mystère de l’Incarnation ? Marie donne le Christ à l’humanité ; et, de même, le sacerdoce donne le Christ à l’humanité, mais d’une manière différente, cela va de soi : Marie par l’Incarnation et par l’effusion de la grâce, dont Dieu l’a comblée ; le sacerdoce par les pouvoirs conférés à l’ordination.
Marie, sous l’action de l’Esprit-Saint, a conçu le Christ et, après l’avoir nourri et porté en son sein, l’a mis au monde à Bethléem ; le prêtre, consacré et oint de l’Esprit-Saint dans l’ordination, est appelé à son tour à se remplir du Christ pour ensuite l’engendrer et le faire naître dans les âmes par l’annonce de la Parole, l’administration des sacrements.
La vie de Marie comme celle du prêtre, s’enracine dans la foi. La Vierge Marie, écrit St Augustin, « a cru par la foi, a conçu par la foi » ; de même, le prêtre, par la foi, porte le Christ dans son cœur et par la foi, le communique aux autres.
« Marie a cru et ce qu’elle a cru, s’est accompli en elle. » Lumen Gentium. Croyons, nous aussi ! La contemplation de la foi de Marie nous pousse à renouveler avant tout, notre acte personnel de foi et d’abandon à Dieu.
« Le juste - dit Dieu - vivra de la foi » (cf. Ha 2, 4 ; Rm 1, 17). Ceci vaut, de manière spéciale, pour le prêtre. Il est l’homme de la foi. La foi, est ce qui détermine, pour ainsi dire, son « poids spécifique » et l’efficacité de son ministère. Un jour les apôtres tentèrent de chasser le démon d’un homme mais sans succès. Après que Jésus l’eût chassé, ils s’approchèrent de Jésus, en privé, et lui demandèrent : « Pourquoi nous autres, n’avons-nous pu l’expulser ? ». Et Jésus répondit :/« Parce que vous avez peu de foi » (Mt 17, 19-20).
Il y a deux paroles très brèves que Marie prononça au moment de l’Annonciation et que le prêtre prononce au moment de son ordination : « Me voici ! » et « Amen », ou « oui ». Sans vie de foi, il n’est pas possible de répondre aux appels du Seigneur.
C’est à ses amis, que Jésus dit ses secrets. "Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père je vous l’ai fait connaître" (Jn 15, 15). Choisir, pour le chrétien, ou pour celui qui est appelé, ce n’est donc pas choisir de devenir prêtre ou consacré, c’est choisir de dire "oui" à l’appel de Jésus et de le suivre, comme la Vierge de l’Annonciation. En ce mois de mai, prions Marie, pour qu’à son exemple, des adultes, des jeunes se laissent séduire par Jésus, et répondent avec joie à son appel.
Père Yves POILVE
Messe-chrismale

Nouvel article N° 255
QUAND LE CURÉ SE MET À TABLE
- QUAND LE CURÉ SE MET À TABLE
Par Stéphane Esclef avec Albéric de Palmaert Éditions Salvator
« La Sagesse a dressé une table, elle invite les hommes au festin… » Ce beau chant de messe du Père André Gouzes pourrait être une métaphore de la vie du Père Stéphane Esclef, le cuistot devenu curé. Il faut,pour le comprendre, lire le récit croustillant qu’en fait Albéric de Palmaert, si possible dans la fraîcheur silencieuse d’une maison de vacances…Rien ne prédisposait au sacerdoce ce grand homme à la toque bien accrochée.
Et pour cause : né dans une famille ouvrière d’Amiens, avec ses joies et ses misères (une mère alcoolique), et éloignée de l’Église, le Picard grandit au milieu des fourneaux. Sa vocation de marmiton, il la reçoit d’une grand-mère cordon bleu et tendre comme du bon pain.
Par l’odeur, les saveurs et la merveilleuse chimie culinaire alléché, il rêve de devenir « un grand cuisinier, un magicien du quotidien – et sans le savoir encore, un serviteur de la Création. » BTS de cuisine gastronomique en poche, il part au service militaire. Là, tout bascule au cours d’un pèlerinage à Lourdes.
Le reste est à l’avenant, au petit bonheur l’amitié et la providence, dans la patience et l’ouverture du cœur.
Un parcours étonnant, jalonné parfois de croche-pattes du diable, mais toujours illuminé d’une joie vraie, profonde et durable. Un livre bouleversant, à savourer et à offrir sans modération.
(Ce livre est en vente au sanctuaire de Querrien)
Quel est le sens du Carême
Quel est le sens du Carême ?

Le mot « Carême » vient du latin quadragesima, qui signifie quarantième (sous-entendu : jour), le quarantième jour étant le jour de Pâques. Ce temps nous rappelle les quarante jours du Christ au désert mais aussi les quarante années que le peuple juif passa en exil avant d’entrer sur la Terre promise. Durant ce temps, l’Église nous invite à nous préparer à la grande fête de Pâques qui commémore la Résurrection du Christ, venu libérer tous les hommes du poids de leurs entraves et proposer l’amour à tous.
Le Carême n’est pas seulement un temps de sacrifice ou de pénitence, c’est avant tout, une invitation à nous concentrer sur l’essentiel : Jésus-Christ. Mais garder ses yeux sur Lui, le suivre et l’imiter, l’amour est exigeant. Cela demande de choisir entre la vie d’amour que propose le Christ et nos petits égoïsmes… Le Carême est un temps pour considérer le superflu et l’accessoire à leur juste place. Faire pénitence, c’est se détacher de ce qui nous retient, s’ouvrir aux autres et se convertir au Christ pour accéder à la vraie liberté d’aimer comme Lui nous a aimés jusqu’à donner sa vie.
Du mercredi des Cendres, qui nous rappelle que notre vie sur terre n’est qu’un passage, à la nuit de Pâques qui nous montre que l’Éternité nous attend, il y a quarante jours de préparation. Pour atteindre ce nombre symbolique, il faut enlever les cinq dimanches du Carême ainsi que le dimanche des Rameaux, qui ne sont pas des jours de pénitence. En effet, même pendant le Carême, nous sommes invités, le dimanche, à célébrer la Résurrection du Seigneur. À travers la messe de chacun de ces jours de Carême, l’Église nous donne un nouvel élan pour profiter pleinement de ce temps de Carême.
Le Carême est aussi un moment précieux pour aller vivre la confession, le sacrement de réconciliation. Le chrétien, habité par l’Esprit Saint, sait que Dieu est plus grand que son cœur. Il sait que Dieu, riche en miséricorde, pardonne toujours. Éclairé par la lumière de la Parole de Dieu, il reconnaît humblement qu’il a désobéi à sa conscience qui le pressait de faire le bien et d’aimer. Il va retrouver la liberté pour aimer davantage Dieu et son prochain. Confesser ses fautes par l’aveu, est libérateur et nous fait entrer dans la joie de Dieu.
Bon et joyeux Carême à tous. Père Michel ETIENNE « »
Repos, prière, accueil
« Repos, prière, accueil
et visites » }}

Les mois de juillet et août ont leur particularité qui les distingue des autres : ils font partie de l’une des 4 saisons européennes appelée « l’été » ; une période la plus chaude et la plus ensoleillée de l’année, avec des jours plus longs que les nuits et une récolte abondante. C’est un temps de visites et de rencontres avec nos familiers et amis qui sont loin de nous.
C’est aussi une période de vacances pour les travailleurs. En effet, après un an de travail, il est important de faire un arrêt, de se reposer, de prier, méditer et réfléchir sur le sens de la vie et permettre à notre cerveau de délaisser les routines de travail. C’est l’occasion de voyager et de découvrir de nouveaux lieux et de belles cathédrales. C’est pour cette raison que beaucoup de prêtres prennent leurs vacances pendant ces deux mois, et que certaines activités paroissiales sont allégées.
Durant ces deux mois, nous accueillons aussi les prêtres en mission d’été qui viennent épauler ceux de nos paroisses, en faisant la pastorale d’été. Dans notre paroisse, nous accueillerons le père Jean-Pierre KAMBALE qui vient du Congo pour son ministère d’été parmi nous. N’hésitons pas à lui réserver un bon accueil.
Vivons pendant ces deux mois dans la joie : la joie de nous retrouver en famille et en Église ; la joie d’aller vers les autres et d’accueillir les autres.
Joyeux et bel été à tous et à toutes.
Père Théodore KABUTAKAPUA
Tous ensemble pour le combat spirituel
Tous ensemble pour le combat spirituel
Par l’imposition des Cendres du 6 mars 2019, commence le temps du Carême des chrétiens.
Vers où nous conduira-t-il ?
Pendant 6 semaines, dans la confiance et l’espérance, nous allons tourner ensemble notre regard vers le Seigneur pour la même cause. C’est une chance pour nous chrétiens, de vivre ce temps de grâce que l’Église nous propose. Durant ce temps, nous sommes invités à la prière, à la pénitence et au partage. En un mot, nous sommes invités à la conversion du cœur pour un renouveau pascal.
« Convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle » :
ce sont les paroles de l’imposition des Cendres. Plusieurs démarches nous sont proposées en ce temps de Carême. C’est le moment où nous sommes invités à consacrer plus de temps à rechercher le Seigneur dans la prière et les sacrements et à lutter contre les forces des ténèbres. Avec la prière, le miracle est possible.
Se convertir, c’est déposer son « manteau »de péchés qui nous pèse, péchés qui sont : l’orgueil, le mensonge, la jalousie, les critiques acerbes, la rancune etc.
Se convertir, c’est reprendre à nouveau le chemin de la vie parfaite, tout en chassant de notre vie la tiédeur spirituelle qui guette parfois nos communautés.
Se convertir, c’est emprunter le chemin que le Christ nous a tracé pour aboutir au renouveau pascal. En ce temps de combat spirituel, laissons-nous conduire par l’Esprit de Dieu.
Fructueux temps de Carême à chacun et à tous.
P. Edgard DAHOUI

Tu choisiras la vie
Tu choisiras la vie
La Conférence des responsables de culte en France (CRCF), qui rassemble les principales religions présentes dans notre pays – catholiques, protestants, orthodoxes, juifs, musulmans, bouddhistes – vient de lancer une alerte solennelle. Elle dénonce le basculement que représenterait l’adoption d’une proposition de loi visant à inscrire un « droit à l’aide à mourir » dans notre législation.
Dans le Deutéronome, Dieu adresse à son peuple cette parole décisive : « Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur. […] Je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance » (Dt 30,15.19). Cette invitation traverse toute l’Écriture et résonne aujourd’hui avec une acuité singulière, alors que notre société s’apprête à franchir une étape grave. Dans un climat d’émotion sincère, mais aussi d’ambiguïtés sémantiques, il nous revient, en Église, d’éclairer les consciences à la lumière de l’Évangile.
Derrière une apparente compassion des législateurs de notre pays, c’est en réalité une rupture anthropologique qui s’annonce : faire de l’administration de la mort une pratique légale, médicalement encadrée, reviendrait à transformer en droit ce qui était jusqu’alors considéré comme une transgression. Comment ne pas entendre cet appel, qui n’est pas d’abord politique, mais profondément humain ? « Tu choisiras la vie » : ce commandement biblique, au cœur de l’alliance entre Dieu et son peuple, n’est pas un slogan, mais une exigence. Choisir la vie, ce n’est pas refuser la mort — inévitable pour chacun — mais refuser de faire de la mort un acte que l’on provoque. C’est accompagner, soulager, entourer, aimer jusqu’au bout. Non pas par acharnement, mais avec tendresse. C’est croire que la dignité d’une vie ne se mesure ni à sa productivité, ni à sa souffrance, mais à l’amour reçu et donné.
Dans nos communautés, soyons des artisans de cette culture de la vie. Visiter, écouter, prier avec les malades. Soutenir les soignants. Porter dans la prière les législateurs. Témoigner, avec douceur, mais fermeté, de cette espérance chrétienne qui ne se résigne jamais à l’euthanasie comme solution. Le Christ, en croix, n’a pas fui la souffrance. Il l’a traversée pour ouvrir un chemin. À sa suite, choisissons la vie.
La Rédaction.
Une nouvelle page s’ouvre : CONFIANCE, Le Seigneur nous accompagne
Une nouvelle page s’ouvre :
CONFIANCE,
Le Seigneur nous accompagne

Septembre est là, avec la rentrée scolaire … mais aussi la rentrée pastorale ! Cette dernière va être « mouvementée » et pleine d’espérance … Pour le P. Gaëtan, c’est « en avant » vers Guingamp et sa communauté pastorale ! Le P. Edgard nous quittera mi-septembre pour la paroisse d’Igbéré, dans le diocèse de Djougou au Bénin … Quant à moi, je resterai votre serviteur jusqu’à la fin novembre, avant de rejoindre les paroisses de Lamballe, Moncontour et Pays de Jugon, le 1er décembre.
Il y a des départs, il y aura des arrivées : à partir de mi-septembre, nous aurons la joie d’accueillir sur nos paroisses en Centre Bretagne les P. Jean-Marie (curé), Théodore et Jean-Jacques qui font partie de la Congrégation des « Missionnaires Serviteurs des pauvres » … et le P. Yves Poilvet, qui rendra service à l’ensemble de notre zone pastorale de Loudéac. Ces trois prêtres missionnaires quittent leur pays (Le Congo Kinshasa), leur famille, leur Église locale pour nous ! Adressons-leur notre reconnaissance quand nous les verrons …
Ensemble, avec eux, avec vous tous, nous ferons tout notre possible pour que l’Évangile soit annoncé, vécu, en ayant à cœur de prendre soin de chacun … Pour cela, comme le dit souvent Jésus aux personnes qu’il rencontrait : « Ayez confiance ! »
Chassons de nos cœurs ces appréhensions, ces peurs qui sont de mauvaises conseillères … et avançons dans la sérénité, dans la joie et dans la foi : « Dieu nous veut heureux ; c’est Lui qui nous guide, nous accompagne » … Choisissons l’espérance, le désir d’aller vers l’autre et vers l’Autre !
Que notre Maman du Ciel, Notre-Dame de Toute-Aide, intercède auprès de son Fils afin que ce changement de pasteurs au service de l’Église en Centre Bretagne soit vécu dans la paix et la joie … Belle rentrée à vous, à vos familles, à nos paroisses.
Père Laurent LE MEILLEUR
Voici l’été
Voici l’été
Chers frères et sœurs dans le Christ,

Le temps des beaux jours espérés arrive comme un temps de repos bien mérité pour des gens qui, en plus de la fatigue du travail, ont été durement éprouvés physiquement et psychiquement par la crise sanitaire. La saison estivale s’annonce aussi comme un surplus de labeur pour ceux et celles qui se préparent à accueillir les vacanciers, les touristes et les cyclotouristes ou à continuer d’assurer les services nécessaires à notre vie sociale. Dans notre communauté pastorale (Loudéac, Mûr-Uzel, Plémet et Plouguenast), les uns et les autres vont cohabiter pendant quelques semaines, en espérant que chacun saura porter attention à l’autre dans un vrai respect mutuel.
Chaque été, dans notre communauté pastorale, les visages des par oisses et relais changent. Dans le rural, les assemblées tendent à diminuer tandis que celles des grandes agglomérations augmentent fortement. Tel est le cas de Loudéac qui, du 31 juillet au 7 août 2022 organise la 83e semaine fédérale internationale de cyclotourisme. Le défi du témoignage de l’évangile nous appelle à tisser, autant que possible, des liens fraternels entre tous les résidents, qu’ils soient permanents ou de passage et à entrer en communion les uns avec les autres.
Un peu partout dans notre communauté pastorale, des efforts sont faits pour maintenir les églises ouvertes, non seulement comme des espaces à visiter, mais comme des lieux où le Christ Jésus fait signe d’hospitalité. Quelle joie nous habite quand la porte s’ouvre et que nous découvrons une église qui respire la tendresse et l’hospitalité à la manière du cœur de notre Seigneur Jésus-Christ.
Tout le long de cette période de vacances, dans nos villes et villages, la Vierge Marie est honorée et célébrée. Du 17 au 23 juillet 2022, notre communauté pastorale vivra la Troménie. Sans oublier les célébrations du 15 août au Sanctuaire de Querrien et dans certains de nos relais paroissiaux, et toutes les célébrations du Pardon. Quelle bénédiction de pouvoir se tourner vers la simplicité de Marie pour retrouver le souffle et la joie. Elle nous dit encore : « Faites ce qu’Il vous dira » (Jean 2,5). Marie est cette figure sublime qui nous offre la proximité et la bienveillance de Dieu. Si Marie est si vénérée dans notre communauté pastorale, c’est sans doute parce qu’elle inspire notre foi. Marie a cru, Marie a donné la vie, Marie a gardé tout dans son cœur, Marie a écouté, Marie a été solide au pied de la croix. Marie nous parle parce qu’elle est devant nous et pour nous.
Bel été et bonnes vacances à tous, dans la joie de l’Esprit Saint.
Père Jean-Jacques MAYAMBA,SdP
Vous êtes La lumière du monde…
« Vous êtes La lumière du monde… »

Après ce temps de carême, quarante jours pour cheminer vers la lumière de Pâques, ce temps qui nous est donné pour faire un retour sur nous-mêmes ; ce chemin de conversion qui n’est pas un éternel recommencement, mais bien une véritable marche vers une lumière qui se rapproche chaque jour.
Ce temps nous est donné pour passer de l’ombre à la lumière, pour ajuster notre vie à celle de Dieu, par le partage, l’échange, la fraternité, le respect de la création et bien entendu par la prière. Nous essayons ainsi de nous rapprocher peu à peu de ce que Jésus lui-même a vécu dans notre monde. Certes les zones d’ombre sont là bien présentes dans la vie de tous les jours, dans notre société, dans nos familles, dans notre Église, dans notre cœur. Mais Dieu ne cesse de nous interpeller et de nous encourager à poursuivre nos efforts par la Parole qu’il nous donne, par les personnes qu’il met sur notre chemin, par tous les signes qu’il nous envoie. : « Choisis la vie ! »
À la suite de Jésus, nous montons vers Pâques, vers la lumière du Ressuscité. Cette lumière, Il la met sur nos pas et Il nous invite à la porter autour de nous pour éclairer ceux qui nous entourent et que nous avons l’occasion de côtoyer dans nos différentes activités. « Vous êtes la lumière du monde… », c’est un message qui est toujours d’une brûlante actualité et c’est bien là le message pascal par excellence. Faisons en sorte que notre vie soit un chemin de force, de joie et d’espérance pour tous au service de tous.
C’est ainsi que Jésus le Ressuscité nous envoie en mission auprès de tous nos frères sans exception, et cette mission n’est pas facultative, c’est bien notre mission de baptisés et de confirmés ; elle fait partie intégrante de notre foi chrétienne. Vivons-la pour nous-mêmes et en communauté dans la joie, la confiance et la fraternité. La résurrection, c’est tous les jours que Dieu fait !
J’oserai ici rappeler que nous pourrions relire les Actes du Synode diocésain promulgués par notre évêque le 4 juin 2017. Nous aurions un peu tendance à les oublier ! N’ayons pas peur de choisir l’espérance. Joyeuses Pâques à tous.
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La vie de la Communauté Pastorale
« Tu choisiras la vie
La Résurrection : Une Espérance Vivante d’un Monde d’Amour
Face à la mort du Fils de Dieu, beaucoup ont cru que tout était fini. Les Apôtres, par peur, se sont enfermés, tandis que les disciples d’Emmaüs rentraient chez eux, déçus. Ce découragement est encore présent aujourd’hui, avec des drames et des violences qui montrent que la vie des autres est souvent dévaluée.
Les nouvelles du monde sont peu encourageantes, et un climat de peur engendre un pessimisme ambiant. Beaucoup se demandent si la vie n’est pas devenue une « passion inutile », comme le disait Sartre, un voyage sans but et sans espoir.
Pourtant, le message de Pâques, fondamental dans le Christianisme, reste porteur de sens. Au bout de la nuit, il y a une aurore. Dieu, par son Fils et l’Esprit, souhaite offrir une vie nouvelle, permettant de passer des ténèbres à la lumière, de la haine à l’amour, et de la mort à la vie.
Cette espérance donne un sens à notre existence, à nos joies et à nos souffrances. Pour les croyants, la mort n’est pas une fin, elle est un passage vers une vie nouvelle. Comme l’Ecriture le dit, si nous ne croyons pas en la mort et la résurrection du Christ, notre foi est vaine. Jésus a sacrifié sa vie pour sauver l’humanité.
Le message de Pâques nous appelle à agir avec la force de l’amour que le Christ nous offre. La Résurrection n’est pas qu’un souvenir du passé ; elle est une responsabilité, celle de rouler l’énorme pierre qui scellait le tombeau du Christ, c’est-à-dire les murailles qui nous empêchent de nous ouvrir à une vie véritablement fraternelle avec les autres. Nous devons lutter contre la mésentente, cultiver la solidarité et devenir des êtres de paix. C’est notre mission ! C’est Ma Mission !
Père Jean Mabondai
À l’école de Jésus… Carême 2018
Il dure quarante jours.
Quarante dans la Bible, c’est le chiffre de la pédagogie de Dieu.
Au désert avec Moïse, à la montagne de l’Horeb avec Élie, encore au désert avec Jésus tenté par le diable, entre Pâques et Ascension, Dieu nous parle de Lui et nous parle de nous, nous parle de Lui avec nous. Le premier organe utile pendant le carême, c’est notre oreille.
« Écoute Israël ! »
Le Seigneur nous invite à écouter sa Parole, notamment l’évangile de saint Marc cette année. Comment ferez–vous pour mieux connaître cette Parole ?
Avez-vous chez vous un Évangile ? Un abonnement à Prions en Église ?
Prêtez l’oreille et ouvrez-l’œil ! l y a un type de péché que nous ne relevons pas assez souvent, c’est le péché d’omission.
Ce que nous n’avons pas fait, non par égoïsme, mais tout simplement parce que nous n’avons pas vu ce qu’il y avait à faire ! Les évangiles de Matthieu et de Luc nous parlent de ce péché d’omission. Le carême est un temps pour regarder mieux autour de nous, plus attentivement, les personnes, les situations, les mécanismes sociaux qui les engendrent. Nos paroisses sont marquées par des réalités rurales, urbaines. Elles abritent des migrants. Des jeunes sont étudiants parmi nous. Ils s’interrogent sur leur entrée dans la vie active . Et il y a tant de solitude…
Il serait étrange que nous vivions ce carême sans une attention particulière aux évolutions de notre monde.
Marche à la suite de Jésus chanterons-nous dans les semaines à venir. La foi au Dieu de Jésus Christ nous bouge et nous fait bouger. La conversion est aussi une action qui nous conduit à aller vers, à agir avec et pour, à changer certains de nos comportements pour une fraternité plus grande et pour des œuvres concrètes de miséricorde. Au bout du carême il y a une promesse de joie.
Nous partagerons la vie du Vivant en nous étant mis à son école quarante jours.
C’est bientôt le Carême alors positiver !
C’est bientôt le Carême, alors positivez !

Le Carême est le temps pour renouveler notre relation à Dieu, c’est l’occasion de changer notre cœur.
Deux risques nous guettent : d’abord celui d’envisager le Carême comme un temps négatif (« Le Carême, c’est quand on ne doit pas manger de bonbons », disent les enfants) ; ensuite celui d’avoir l’impression de reprendre, une fois de plus, un chemin bien connu (« C’est tous les ans la même chose ! »).
Pourtant, le Carême est, par excellence, le temps de l’amour : c’est donc un temps positif et toujours neuf. Si nous faisons pénitence, ce n’est pas par goût des mortifications, mais pour nous ouvrir davantage à l’amour de Dieu. Pour cela, l’Église nous propose les trois moyens traditionnels : prière, jeûne, partage.
Prier, c’est se tenir en présence de Dieu pour se laisser aimer par Lui. Pour écouter et accueillir la Parole de Dieu. Mettons-nous devant la croix du Christ, en présence de son immense Amour pour le monde et recevons jour après jour la force de sa résurrection. La liturgie nous aide à le faire ensemble, le dimanche et pourquoi pas les autres jours, par exemple par une « lecture priée de la Parole de Dieu !"
Le jeûne comme le partage, la prière n’ont de sens que par rapport à l’amour de Dieu. Le Carême est un temps de libération. Tant de liens nous empêchent d’aimer vraiment : ceux qui nous attachent aux biens matériels, à nos habitudes, à nos caprices. Jeûner pour « alléger ses valises » pour que l’Amour de Dieu et le service des autres puissent trouver plus de place. Si tu aimes vraiment, toute ta vie s’ordonnera en fonction de cet amour. Si j’aime Dieu pour de bon, ne serai-je pas capable de renoncer à telle tendance, à telle émission TV, à un bon repas ?
Le partage ? Le vivre à l’image du Seigneur ; lui, donne sa vie en abondance. La charité du Christ n’est pas « un à côté » mais un élément constitutif de notre vie chrétienne. Où trouver la force de vivre ainsi ce temps de grâce ? N’oublions pas la force du pardon de Dieu. Des célébrations et temps de confession seront proposés ; c’est le moment favorable pour retrouver une pratique essentielle de la vie chrétienne. C’est dans notre misère, nos manques d’amour, que Dieu manifeste sa miséricorde. Celui qui décide d’entrer vraiment en Carême sait que ce qu’il va vivre ne sera pas une répétition, une redite. Extérieurement, tout sera peut-être comme les années précédentes… mais intérieurement, il se laissera renouveler par l’Esprit Saint, qui fait « toutes choses nouvelles ».
« Donne-nous Seigneur un cœur nouveau, mets en nous Seigneur un esprit nouveau ! » Que ce soit notre prière à la veille du Carême. Père Yves POILVET
C’est la rentrée pastorale !
Editorial
C’est la rentrée pastorale !

Septembre c’est la fin des vacances et le début des activités scolaires ou professionnelles, c’est aussi la rentrée pastorale dans nos paroisses pour l’année 2024-2025.
« Pour une Église synodale : Communion, Participation et Mission », c’est le fil conducteur de notre communauté pastorale. Comme baptisés, chacun dans la place qui est la sienne sans se l’approprier, doit se laisser guider par l’Esprit pour : annoncer une bonne nouvelle qui fait vivre, proposer la foi à des gens loin de l’Église, former des communautés vivantes, vivre l’ouverture aux nouvelles cultures qui sont à notre porte. Mon premier souhait, c’est que nos paroisses prennent les moyens d’être une vraie communauté où l’on se retrouve régulièrement tous ensemble pour partager la prière, l’eucharistie, la convivialité et l’engagement au service de la mission de l’Église.
La vie aujourd’hui pousse à une grande dispersion si bien que beaucoup de paroissiens ne rejoignent la communauté que peu souvent.
Or, une Paroisse n’est pas un ‘self-service’ religieux où l’on vient demander occasionnellement un baptême, un mariage, une sépulture, une catéchèse pour les enfants… et où l’on disparaît dès le service consommé. Mais, ce n’est pas non plus un lieu où l’on ne vient que « quand on est de service ». Il est nécessaire de rejoindre les autres paroissiens pour faire corps avec eux, pour recevoir ce qu’ils peuvent nous donner et leur donner ce que nous avons comme richesses de Foi. Faisons donc le maximum pour rejoindre la communauté paroissiale lors des célébrations dominicales, et surtout pour les familles lors des messes en familles et messes des jeunes pour que les enfants, nos jeunes se retrouvent nombreux ensemble et se sentent membres d’une communauté. Un autre souhait : c’est l’appel de nouveaux bénévoles pour épauler ceux qui sont déjà présents et pouvoir un jour prendre la relève de ceux qui commencent à être fatigués après de longues années de bons et loyaux services. C’est laborieux… cependant, chacun a sa place selon ses talents. Évidemment, comme vous tous, j’ai encore bien d’autres souhaits mais justement, mon dernier souhait, c’est que vous me disiez les vôtres et surtout comment vous êtes prêts à les mettre en œuvre. Bonne rentrée pastorale à toutes et tous !
Père Jean-Jacques MAYAMBA
Carême chemin de réconciliation

Changez vos cœurs…
Au moment où nous commençons ce nouveau Carême, ces quarante jours de préparation à la fête de Pâques qui pourraient permettre de nous refaire une santé « spirituelle », il me revient en mémoire les paroles de ce cantique bien connu : « Changez vos cœurs, croyez à la Bonne Nouvelle ; changez de vie, croyez que Dieu vous aime… ». Ce message, bien sûr, s’adresse à nous tous, chrétiens baptisés, qui avons la mission - non facultative – de contribuer à faire avancer le « règne » de Dieu sur cette Terre, notre terre.
Ce chemin de Carême nous entraîne vers Pâques, la fête de la Vie, cette vie dont nous connaissons la fragilité, la vulnérabilité et il suffit de si peu pour l’abîmer. Nous sommes témoins tous les jours par les événements qui surviennent aussi bien à l’international que près de chez nous ; que ce soit sur le plan climatique, social, économique ou politique.
Pâques est avant tout la victoire du Christ et avec Lui toute la création est vivante pour l’éternité. Profitons-en pour relire l’encyclique « Laudato-si », mais aussi plus récemment, l’exhortation apostolique post-synodale « La splendeur de l’Amazonie bien-aimée », car les quatre rêves du Pape François pour l’Amazonie concernant les dimensions sociales, culturelles, écologiques et ecclésiales pourraient bien nous interpeller et inspirer notre réflexion dans notre environnement.
Il nous faut impérativement avancer sur le chemin de la réconciliation entre nous les humains, mais aussi avec la création, cette Terre que Dieu que nous a donnée à protéger et à faire fructifier. La Campagne de carême 2020 du CCFD Terre Solidaire peut nous y aider en proposant de méditer et de partager les étapes des 4 semaines de Carême : écouter l’appel du Seigneur, contempler le monde, chercher un chemin de conversion pour agir avec amour et justice et enfin offrir une action de grâce au Seigneur.
La conversion suppose notre audace, l’audace de revenir à Dieu et à son dessein créateur ; la Terre est à tous. « Seigneur, donne-nous l’intelligence pour construire des ponts, un cœur pour briser les frontières… » Marchons ensemble vers Pâques. Bon Carême à tous.
Michel BLANCHARD, diacre
Célébration de l’appel décisif des catéchumènes à Loudéac
Le dimanche 9 mars prochain, la communauté pastorale de Loudéac aura la joie d’accueillir une messe communautaire unique en l’église Saint-Nicolas de Loudéac, présidée par Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier. Cette célébration marquera l’Appel décisif des nombreux catéchumènes de notre diocèse, ultime étape avant de recevoir les sacrements de l’initiation chrétienne lors de la nuit de Pâques.
L’Appel décisif : une étape essentielle vers les sacrements
L’Appel décisif est un moment fondamental dans le cheminement des futurs chrétiens. Lors de cette célébration, l’Église, par la voix de l’évêque, appelle solennellement ceux et celles qui ont été préparés à recevoir les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’eucharistie. En répondant « Me voici », les catéchumènes manifestent publiquement leur désir de devenir pleinement membres du Corps du Christ. Cet engagement marque l’entrée dans le temps du « carême baptismal », une période d’intense préparation spirituelle et de conversion.
📣 Un appel à la prière et à la communion fraternelle
Nous invitons toute la communauté à se rassembler autour de nos futurs baptisés pour les porter dans la prière et les accompagner de notre présence fraternelle. Ce temps de carême est une occasion privilégiée pour renouveler notre foi et soutenir ceux qui s’apprêtent à franchir une étape décisive de leur vie chrétienne.
Par notre participation active aux chants, à la prière et à l’accueil, nous témoignons de la vitalité de notre Église locale et manifestons notre communion avec ces nouveaux membres en devenir. Que cette célébration soit pour chacun une source de joie et d’espérance au cœur de notre marche vers Pâques !
🗓️ Préparons-nous ensemble : calendrier des répétitions
Pour que cette célébration soit belle et priante, nous vous invitons à participer aux répétitions :
- Jeudi 27 février à 18h30, à l’église Saint-Nicolas
- Jeudi 6 mars à 18h30, à l’église Saint-Nicolas
- Samedi 8 mars à 10h, à l’église Saint-Nicolas (si nécessaire).
Chacun est le bienvenu pour rejoindre les équipes de chant ou prêter main forte à l’organisation.
♥️ Un temps fort pour notre communauté
Que vous soyez paroissien de longue date ou récemment arrivé, votre présence compte ! Cette messe communautaire est une occasion unique de vivre ensemble un moment d’Église, de prier pour les catéchumènes et de renforcer notre communion dans le Christ.
Rendez-vous le 9 mars à 10h30 à l’église Saint-Nicolas de Loudéac pour célébrer ensemble cet appel décisif, signe de l’action de l’Esprit-Saint au cœur de notre diocèse.
Chacun sa place, chacun à sa place !
Documentaire-fiction réalisé par la classe de 5e A en 2016, dans le cadre d’un projet de vie de classe, encadré par Alexine Voisin, professeur principale. Les élèves ont étudié, analysé où leurs camarades allaient dans la cours de récréation selon leur niveau de classe. Les fictions ont été écrite, filmée et montée par les élèves.
Communiqué de Mgr Denis MOUTEL
Communiqué de Mgr Denis MOUTEL pour les célébrations d’entrée en Avent Samedi 28 et Dimanche 29 novembre 2020
Ce jeudi 26 novembre, le Premier ministre a annoncé l’autorisation de la reprise des célébrations publiques pour les cultes. Si la célébration est de nouveau possible pour ce premier dimanche de l’Avent qui nous prépare à la fête de Noël, c’est toutefois, pour l’instant, avec une jauge maximale de 30 personnes. Même si nous entendons la prudence de nos responsables politiques pour garantir la sécurité sanitaire dans notre pays, je regrette vivement, avec les évêques de France, le maintien de cette limitation incompréhensible de 30 personnes pour l’accès aux lieux de culte, quelle que soit leur taille.
Les catholiques avaient pourtant montré depuis le début de la pandémie leur responsabilité dans la mise en œuvre des gestes-barrières. Les propositions faites au gouvernement par l’ensemble des cultes auraient pu aider à l’adoption de mesures réalistes et équitables, plus respectueuses de la liberté fondamentale de l’exercice du culte. La concertation qui a eu lieu entre le gouvernement et les représentants des religions semble avoir bien peu compté dans les décisions prises.
Dès ce vendredi Mgr Eric de Moulin-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, va déposer un recours référé liberté auprès du Conseil d’Etat, s’appuyant sur le fait que cette jauge de 30 personnes est disproportionnée par rapport à la situation sanitaire actuelle au vu de la taille de nos églises. Par ailleurs, accompagné de quatre évêques, il rencontrera le Premier Ministre ce dimanche 29 novembre à 18h00. Nous espérons que cette nouvelle concertation débouchera sur des règles réalistes et applicables dès la semaine prochaine.
Dans notre diocèse, récemment encore, j’ai encouragé le dialogue et la modération et je continuerai à agir ainsi. Ensemble, nous sommes appelés à trouver les mots justes et les attitudes responsables, dans un esprit d’apaisement et d’unité. Nous voulons être solidaires de ceux qui traversent douloureusement l’épreuve de la pandémie et participer à l’effort collectif pour la santé de tous. En attendant de nouvelles normes, nous ferons le maximum pour respecter la jauge qui nous est imposée et nous veillerons à ce que les règles sanitaires soient strictement observées.
Je demande aux prêtres d’encourager les fidèles qui le peuvent à participer à l’Eucharistie au cours de la semaine. Je leur demande aussi, dans la mesure de ce qui est possible et raisonnable, d’augmenter le nombre des célébrations dominicales. Cependant, je ne peux pas demander aux prêtres et aux fidèles de procéder à des « inscriptions » ou à un « comptage » qui ne sont pas conformes à leur mission selon l’Evangile. Ayant la connaissance des règles édictées, les catholiques auront d’eux-mêmes la sagesse de discerner ce qui est le meilleur pour eux et pour leur communauté paroissiale. Ils vivront, le cas échéant, une autre forme de participation au mystère du Christ.
La catéchèse, les rencontres pastorales et réunions diverses pourront reprendre à partir du 15 décembre dans le respect des mesures barrières déjà édictées. Des propositions pour vivre les quatre dimanches de l’Avent sont disponibles sur le site internet du diocèse. Un certain nombre de célébrations retransmises depuis le début du confinement, dont celle de la chapelle Saint Yves, continueront de l’être pendant cette période transitoire. Que Dieu nous donne de vivre ce temps de l’Avent dans la confiance et l’espérance !
A Saint-Brieuc, le 27 novembre 2020 + Mgr Denis MOUTEL évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Concert de l’Avent
Dernière messe à Loudéac pour le père Benoît
Dernière minute - Epidémie Covid-19 Samedi 14 mars 2020 (21H00)
Dernière minute - Epidémie Covid-19 Samedi 14 mars 2020 (21H00)
Prenant connaissance, ce samedi soir, de l’intervention du Premier Ministre annonçant « la fermeture, à partir de minuit, de tous les lieux recevant du public, non indispensables à la vie du pays… les lieux de cultes resteront ouverts, mais les rassemblements et les cérémonies devront être reportées », Mgr Denis Moutel demande que soient suspendues toutes les célébrations, à partir ce dimanche 15 mars inclus, le dimanche et en semaine, jusqu’à nouvel ordre.
Il invite les prêtres à célébrer la messe en privé à l’intention de toutes les personnes touchées par cette épidémie : malades, familles, soignants, responsables de la vie publique…
Les églises peuvent demeurer ouvertes pour la prière personnelle.
Les obsèques seront célébrées dans la plus stricte intimité familiale.
Il invite les diocésains à se tourner vers Dieu dans la prière en lisant l’évangile du 3e dimanche de carême – Jn 4, 5-42 « Donne-moi à boire » – et à s’unir à la neuvaine de prière à Notre-Dame de Toute Aide, déjà annoncée. Que, dans ces circonstances, notre soif de Dieu et notre esprit fraternel soient renforcés.
+ Hervé Le Vézouët Vicaire général
Dimanche 22 Novembre 2020 Solennité du Christ Roi de l’ Univers
Solennité du Christ Roi de l’ Univers
Chers frères et sœurs,
En ce 34 ème dimanche du temps ordinaire, l’Église célèbre la solennité du Christ Roi de l’univers. Cette année liturgique a été particulièrement marquée par la pandémie de covid-19, qui a frappé la planète entière. Nous avons vécu la Semaine sainte et la Pâques, de manière particulière, confinés dans nos maisons mais unis dans la prière. Beaucoup de personnes et de familles ont fait l’expérience de la solitude, de la maladie, et d’autres ont perdu des êtres chers.
Il y a plus trois semaines, nous avons débuté un autre confinement à cause de cette pandémie qui ne fait que perdurer. C’est dans ce contexte que nous fêtons Jésus-Christ comme Roi dont la manière de gouverner diffère de celle des hommes.
Malgré cette situation difficile, le prophète Ézéchiel nous invite à continuer à avoir confiance en Dieu car Il veille sur nous comme Il l’avait fait avec le peuple d’Israël durant son exil à Babylone. Le Seigneur est comme un berger plein d’amour et de tendresse pour son troupeau. Le Psaume 22(23) reprend le même message. Saint Paul dit aux corinthiens, qui ne croyaient pas à la résurrection, que la mort n’a pas le dernier mot. Par sa résurrection, Jésus-Christ règne sur toute la Création.
L’ Évangile du jour, c’est le texte de Mathieu qu’on appelle souvent le « Jugement Dernier ». Jésus ne voudrait nullement nous épouvanter au sujet des événements de la fin. Il nous invite plutôt au discernement, à l’attention vers l’autre. Ce qui compte devant Dieu ce sont de petits gestes d’humanité, de solidarité, de miséricorde et de charité. Dieu est présent dans nos frères et sœurs. Tout ce que nous faisons de bien aux femmes, aux hommes, aux jeunes, aux enfants et aux personnes âgées, c’est à Dieu que nous le faisons.
Que le Seigneur, qui est toujours avec nous, nous bénisse et nous protège dans ce temps difficile que traverse le monde. Qu’Il nous augmente notre foi et nous aide à penser surtout à ceux qui ont plus besoin d’attention et de soutien. Amen
En marche vers Noël

En marche vers Noël ;
Officiellement, depuis le 28 novembre, nous sommes en marche vers Noël…
Nos rues et maisons, les maisons de retraite… sont parées des couleurs de la fête. Les magasins les avaient précédées…
Tous, de toutes origines, de toutes religions même… nous célébrerons le 24 au soir et le 25 … la fête ! Tradition de Paix, de cadeaux, d’amitié ; Noël résume à lui seul l’aspiration à un monde plus beau, plus juste, rempli de joie, de paix, de fraternité… Mais quelle fête célébrons-nous ? Ce jour : les enfants seront mis au centre de nos réunions ! Par un vrai partage, certains feront place aux plus démunis ; pour d’autres, ce sera la fête de la consommation à tout prix !
Interroger les enfants qui nous entourent est éloquent. Combien évoquent spontanément la naissance de Jésus, comme événement historique à l’origine de cette fête . Célébrer Noël, nous donne l’opportunité de rappeler que cette naissance, nous concerne aujourd’hui ! Dieu vient rappeler à notre monde le message de Bethléem : message de Paix et de partage, bien décalé dans notre environnement trop souvent consumériste, individualiste, indifférent, parfois violent.
Le monde où Dieu nous rejoint n’est pas en fête. La pandémie, le réchauffement climatique, des migrants qui périssent en mer, le scandale de la pédo-criminalité dans l’Église etc… Rien ne sert pourtant que nous passions notre Avent à nous morfondre en lamentations, rien ne sert que nous rejetions sur autrui les maux qui nous assaillent. Rien ne sert non plus de nier notre responsabilité, de jouer les aveugles ou les naïfs…
C’est dans ce monde que Dieu désire venir habiter. Il compte sur nous ; ne disons-nous pas souvent « que ton règne vienne ! » Alors, que faisons-nous pour que demain soit meilleur, non pas les uns contre les autres, mais les uns pour les autres… Nous sommes tous frères, nous a rappelé le pape François !
Entendons Dieu nous dire : « Le monde dans lequel tu vis, c’est le tien… Il est aussi ce que tu en fais, … je te fais confiance, la preuve, je t’envoie mon Fils, qu’il t’accompagne pour le transformer… »
Le 24 au soir, nos églises réuniront des familles entières. C’est le moment pour nos communautés de témoigner de la joie d’accueillir Jésus, Emmanuel : Dieu est avec nous ! Sans cesse, il vient faire du neuf dans les cœurs qui s’ouvrent à son amour. Que chacun y fasse l’expérience d’être aimé personnellement par Dieu. Belle route vers Noël…
Père Yves POILVET
Equipe d’Animation Pastorale

L’ÉQUIPE D’ANIMATION PASTORALE
Prier ensemble autour de la Parole de Dieu en EAP. Nourrir sa foi.
- Pour la paroisse de Loudéac, Père Jean-Marie Kalombo - Abbé Théodore Kabutakapua - Abbé Jean-Jacques Mayamba - Mr Lionel Noury - Mme Fraçoise Le Hô - Mme Christine Courtin - Soeur Odile Demur - Mme Marie Laure Guégan.
Pour la paroisse de Merdrignac-Collinée,
Pour la paroisse de Mûr-Uzel,
Pour la paroisse de Plémet,
Pour la paroisse de Plouguenast,
Père Jean-Marie-Père Michel- Père Théodore - Marie-Agnès Rouxel - Marie-Jo Soulabaille - Alison Tillet - Arcade Mboubdi - Marc Rocaboy - Odile Fantino - Raymonde Roman.
Coordinatrice Catéchèse : Plouguenast Raymonde Roman.
COMPTE-RENDU EAP DU 16 FEVRIER 2023 :
Présents : Pères Jean-Marie et Michel, Arcade, Odile, Marc, Marie-Agnès, Marie-Jo, Raymonde Absents excusés : Père Théodore
Ordre du jour :
1. - Prière 2. - Retour sur la galette des rois 3. - Denier de l’Eglise 4. - Prévoir au sein de notre EAP une personne responsable par mission car nos décisions n’aboutissent pas toujours 5. - Carême & « Chemins d’espérance » : assemblée paroissiale 6. - Jubilé du Père Michel 7. - Confirmation 8. - Dépliant pour de nouvelles forces vives
Après la prière conduite par Père Michel et avoir présenté l’ordre du jour, Père Jean-Marie nous invite donc à aborder l’ordre du jour.
2. Galette des rois Les échos de cette soirée ont été positifs : des enfants et des jeunes étaient là et ils ont donné un coup de main très appréciable et apprécié de tous pour le service ! Merci à eux ! Les jeux ont permis aux gens de se parler, de se mélanger et de bouger : ceci aussi a été apprécié.
3. Denier de l’Église Les enveloppes vont être distribuées par la Poste début mars. Deux belles affiches sont attribuées à chaque relais et un kakémono roll-up à chaque paroisse pour l’opération « Denier de l’Église » pendant le carême. Ce kakémono, invitant chacun à participer à cette collecte de l’Église, sera visible dans l’église des différents relais, aux messes du Carême.
4. Nous avons décidé, entre nous, d’attribuer à chacun, au sein de notre groupe, une responsabilité définie pour que nos décisions soient suivies des faits. Nous avons listé les besoins dans la paroisse et avons établi ceci : Catéchèse : Raymonde Funérailles : Marc
Denier de l’Église : Marie-Jo
Liturgie et sacrements (baptêmes et mariages) & Accueil MPP : Odile
Convivialité et communication : Arcade et Marie-Agnès
Lien privilégié avec les correspondants de relais : Gausson : Marie-Agnès - Langast : Marie-Jo - Plémy : Raymonde - Plessala : Marc - Plouguenast : Odile - Nous souhaiterions avoir un lien privilégié avec les correspondants de relais car nous nous rendons compte que l’EAP pèche dans la communication.
5. Carême Pour le Chemin de croix du Carême, il serait bon qu’il soit fait une fois au moins dans chaque relais, le vendredi.
Plouguenast : messe le 26 février, chemin de croix le vendredi 3 mars Gausson : messe le 5 mars, chemin de croix le vendredi 10 mars Langast : messe le 12 mars, chemin de croix le vendredi 17 mars Plémy : messe le 19 mars, chemin de croix le vendredi 24 mars Plessala : messe le 26 mars, chemin de croix le vendredi 31 mars
« Chemins d’espérance » (lettre pastorale de notre évêque)
Père Jean-Marie propose une assemblée paroissiale pour rassembler toutes les forces vives de la paroisse en septembre-octobre.
6. Jubilé du Père Michel le 25 juin Messe à 10h30 suivie du vin d’honneur puis repas campagnard froid à la salle des fêtes de Plouguenast. Il sera nécessaire de s’inscrire d’avance à ce repas.
8. Confirmation de la zone de Loudéac à Plouguenast, le 7 mai 2023 Les rencontres de préparation sont prévues entre catéchistes et avec les parents.
9. Site internet Père Jean-Marie nous parle une fiche informative sur la proposition d’un nouveau site internet des paroisses, pensé au niveau du diocèse. A suivre !
10. Dépliant pour trouver de nouvelles forces vives Peu de réponses pour le moment ! Il est toujours possible d’offrir ses services. Nous fixons notre prochaine rencontre d’EAP au jeudi 16 mars 2023 à 20h à la MPP.
Et pour commencer l’année olympique !..
Et pour commencer l’année olympique !…
SAINTE GENEVIÈVE Patronne de Paris, de la ville et du diocèse de Nanterre, protectrice du Royaume de France et Patronne de la Gendarmerie. Fête le 3 Janvier. Tout au long de son histoire, la capitale a honoré, de multiples façons, depuis le 5e siècle, celle qui l’a protégée plusieurs fois. Livres, études, documents, concernant Ste Geneviève, abondent, mêlant, bien souvent, miracles, légendes et traditions. C’est dire son importance dans toute l’Île-de-France. La vie de Sainte Geneviève Les historiens s’accordent cependant sur l’essentiel. Née à Nanterre en 423, Geneviève a longtemps été personnifiée comme simple bergère, la légende la représentant accompagnée de moutons. La réalité est tout autre. Fille unique d’une famille appartenant à l’aristocratie gallo-romaine, ses parents, d’origine franque, étaient au contraire, de riches propriétaires terriens disposant de vastes domaines, aux alentours de Paris et de Meaux. À leur mort, elle hérita de leurs biens, ainsi que de la charge de magistrat municipal parisien de son père. Elle s’installa alors à Paris vers 440. Elle meurt vraisemblablement vers l’an 512.
Protectrice de la capitale
Vierge consacrée dès son adolescence, c’est, dans le monde qui l’entoure, qu’elle va mener un apostolat très actif. En 451, les Huns, avec Attila, menacent Paris. Geneviève persuade les Parisiens affolés que les Barbares n’attaqueront pas la ville et qu’il est inutile de fuir. En effet, Paris sera épargné. En l’an 461, ce sont les Francs qui viennent assiéger la capitale. Geneviève s’échappe par la Seine et va quérir du ravitaillement jusqu’à Troyes. Plus tard, elle jouira de la confiance des rois francs et sera proche de Clovis et de son épouse Clotilde. Elle interviendra et intercédera pour les pauvres en maintes occasions. Sa renommée se continuera bien après sa disparition. Ainsi les Parisiens, au 12e siècle, porteront ses reliques en procession pour arrêter une importante épidémie liée à une intoxication par le seigle. Patronne de la Gendarmerie Nationale. Par décret du I8 mai 1962, signé par le Pape Jean XXIII, Sainte Geneviève est également la patronne de la Gendarmerie Nationale en remerciements et en hommage à tous ceux et celles chargés de la protection du peuple de France. Pour des raisons pratiques, les gendarmes ont coutume de célébrer sa fête chaque 26 novembre. Ainsi, la « montagne Ste Geneviève » (5e arrondissement), la rue du même nom, (quartier latin), une église -devenue après la révolution, le Panthéon, une place Ste Geneviève, une autre église dédiée – St-Étienne-du Mont-, sa statue sur le pont de la Tournelle, on n’en finirait pas de parcourir le Paris historique portant la marque de la sainte… En cette année olympique, nous pouvons aussi invoquer Ste Geneviève. Que la capitale, ses habitants, visiteurs, sportifs, athlètes de tous les pays venus en nombre, sans oublier tous les personnels attachés à la réussite de cette manifestation soient sous sa protection.
Michel Hinault - Sources multiples
Fête de la Présentation du Seigneur, Fête de la Vie Consacrée.
Vendredi 2 février.
Sanctuaire marial diocésain Notre Dame de Toute-Aide.
Fête de la Présentation du Seigneur, Fête de la Vie Consacrée.
- messe à 11h30 suivi d’un verre de l’amitié, pique nique sur place pour ceux qui le souhaitent.
Heureuse Année
Heureuse Année 2023

Chers frères et sœurs,
Le mois de janvier correspond au début de l’année civile. Nous sommes en hiver, il fait un peu plus froid cette année. Malgré le froid qui est dehors, nos vies et nos relations avec Dieu et avec les autres doivent être réchauffées par les grâces de l’accueil du Fils de Dieu dont nous avons célébré la venue dans le temps de Noël. Jésus-Christ est le Chemin que Mgr Denis Moutel nous invite à suivre tout au long de cette année dans sa Lettre pastorale « Chemins d’espérance », en nous engageant, avec la grâce de Dieu, dans des chemins concrets que nous allons identifier.
L’année 2022 a été marquée par des conflits et des guerres qui continuent à générer la mort, la souffrance et la misère. Il faudrait aussi ajouter toutes les conséquences catastrophiques sur le plan socio-économique.
Voilà pourquoi nous souhaitons que cette nouvelle année soit une année de la paix. La paix demeure l’espérance de tous. En effet, le 1er janvier est la Journée mondiale de la paix. Cette paix, nous la recherchons en toute chose, depuis notre quotidien avec la paix dans nos couples, nos familles, nos communautés, nos lieux d’engagements (…), jusqu’à la paix à une échelle beaucoup plus large : paix dans le monde, dans nos pays, paix sociale. Nous sommes tous invités à œuvrer pour la paix.
L’année 2023 commence aussi par la solennité de Marie, Mère de Dieu. Et nous pouvons, chacun de nous, compter sur Marie pour nous guider vers cette paix que nous réclamons. Que le Seigneur Jésus-Christ, Prince de la Paix, bénisse et protège toute l’humanité au cours de cette année nouvelle.
Bonne et heureuse année à tous.
Père Jean-Marie KALOMBO
Ils sont si peu nombreux, et le Pape vient les voir !
Ils sont si peu nombreux,
et le Pape vient les voir !

Le Pape François est arrivé le 1er septembre dernier à Oulan-Bator, capitale de la Mongolie (3,3 millions d’habitants) pour un voyage apostolique de quatre jours. Modestement implanté au 8e siècle, le christianisme n’y a été toléré que jusqu’à la fin de la dynastie de Gengis Khan, avant de s’étioler jusqu’à la chute du bloc de l’Est. En 1992, les relations ont été rétablies avec le Saint-Siège.<
Dans un pays majoritairement bouddhiste, enclavé entre la Chine et la Russie, le Pape rencontre les quelque 1400 catholiques mongols. Environ une quarantaine de religieux (ses), une trentaine de prêtres (dont deux originaires du pays). Le Pape les a mis en garde contre le risque d’épuisement ; cependant, La petitesse n’est pas un problème, mais un atout. Dieu aime accomplir de grandes choses à travers la petitesse !
Les premiers missionnaires se sont occupés d’orphelins, de malades, de personnes handicapées : le catholicisme se développe en adoptant, explique François, le style de service que Jésus nous a enseigné…par pur amour pour le prochain. Et là, pas question de se servir des œuvres sociales dans un esprit de conquête : Les chrétiens reconnaissent ceux qui sont dans le besoin et font tout leur possible pour soulager leurs souffrances, parce qu’ils y voient Jésus, le Fils de Dieu, et en lui la dignité de chaque personne…
Cette jeune Église reste confrontée à des difficultés liées à la culture ambiante : ce voyage amènera-t-il un nouveau regard porté sur elle par le reste de la population ? Il est l’aboutissement d’un dialogue entre catholiques et bouddhistes depuis bientôt 40 ans, le dialogue interreligieux est à poursuivre.
À la fin de la messe dominicale célébrée en présence de 2000 personnes, où se sont glissés des catholiques chinois, le Pape leur a demandé d’être de bons chrétiens et de bons citoyens. Soutenant cette petite communauté lointaine mais fidèle, je vous encourage à poursuivre sur cette voie féconde et bénéfique pour le bien-aimé peuple mongol. Mais aurais-je oublié de mentionner les évêques du lieu ? Mongolie et Corée du Sud sont regroupées au sein de la même nonciature apostolique. Le Pape était accompagné par le Cardinal G. Marengo : préfet apostolique d’Oulan-Bator, seul évêque dans le pays et promu plus jeune cardinal de l’Église catholique. Interrogé à Rome sur les communautés éloignées du Vatican, il avait dit : Elles font la saveur de l’Église catholique ! Une saveur dont le Pape a voulu profiter et qu’il a emportée à Rome le lundi 4 septembre… (SOURCE : journal La Croix des 1, 4 et 5 septembre).
Dans l’écho de ce voyage, je vois une sorte de mise en pratique par le Pape François lui-même du Message qu’il nous adresse pour la Journée de la Mission Universelle le 22 octobre 2023 : il nous interpelle fortement sur ce qu’est la Mission, parmi les Nations et chez nous.
Père Robert JOSSE
Journée nationale du Secours Catholique - 15 novembre 2020
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37 bis rue Coquelin – 22000 Saint-Brieuc cotesdarmor chez secours-catholique.org - Tél. : 02 96 33 40 73 – http://cotesdarmor.secours-catholique.org
Lettre aux curés et aux paroissiens du Diocèse des Côtes d’Armor Journée nationale du Secours Catholique - 15 novembre 2020 Appel aux dons et aux bonnes volontés dans les communautés chrétiennes
Cher père, chers paroissiens,
Le Secours Catholique des Côtes d’Amor a besoin de vous ! Le 15 novembre prochain est le jour de la Collecte nationale du Secours Catholique. C’est notre volonté de Fraternité qui est concrètement interpellée en cette année si particulière avec la pandémie. La quête impérée dans les paroisses ne pourra pas avoir lieu du fait de l’arrêt des messes. Cette situation est très préoccupante pour le Secours Catholique alors que nous faisons face à une augmentation de personnes qui viennent à nous pour solliciter notre soutien.
En clair, pour répondre à sa mission, le Secours Catholique a besoin :
- - de dons financiers. Les ressources du Secours Catholique proviennent à plus de 80% des dons ; c’est dire l’importance de la collecte de ce jour. Pour pallier à la quête en paroisse, il est possible de faire un don en ligne sur Internet (https://don.secours-catholique.org/) ou par chèque en envoyant votre contribution au Secours Catholique Délégation Côtes d’Amor (37bis rue Coquelin 22000 Saint-Brieuc). Dans certaines églises et paroisses, vous pouvez aussi trouver des enveloppes à disposition. Ces dons permettent de recevoir un reçu fiscal.
- de bénévoles. N’hésitez pas à contacter les personnes déjà engagées que vous connaissez ou appelez la Délégation à Saint-Brieuc. Toutes les compétences sont bienvenues.
- Aussi nous vous demandons votre aide pour relayer par tous les moyens dont vous disposez dans cette période, cette information auprès des paroissiens, vos amis, vos proches, vos partenaires, etc. Nous avons besoin de vous !
« Le cri silencieux des nombreux pauvres doit trouver le peuple de Dieu en première ligne, toujours et partout, afin de leur donner une voix, de les défendre et de se solidariser avec eux devant tant d’hypocrisie et devant tant de promesses non tenues, pour les inviter à participer à la vie de la communauté. », c’est l’invitation du Pape François en cette Journée Mondiale des Pauvres, qui correspond une fois encore avec le 3e dimanche de novembre, rendez-vous annuel de l’Eglise de France, pour la Collecte nationale du Secours Catholique Caritas France. Ce service d’Eglise est bien connu des chrétiens par son engagement en faveur des personnes touchées par la précarité, la fragilité et la pauvreté.
En 2019, plus de 600 bénévoles des Côtes d’Armor, organisés en 32 équipes, ont rencontré plus de 2 500 personnes ou familles en situation de pauvreté. Pour chaque situation, les bénévoles du Secours Catholique, en lien avec les travailleurs sociaux et les autres associations de solidarité, cherchent à apporter la réponse la plus juste et la plus adaptée ; il peut s’agir d’aides alimentaires et financières directes, de soutien alimentaire (opération spéciale « chèques services » mise en place au début du confinement), de l’accès à des boutiques de vêtements, d’accompagnement scolaire, accueil des migrants, d’actions collectives : groupes de convivialité, séjours, partenariat avec la Caritas du Sénégal…
Le journal Le Monde titrait le 6 octobre dernier : « la crise sanitaire a fait basculer un million de françaises et de français dans la précarité. Ils sont étudiants, intérimaires, artisans, autoentrepreneurs … selon les associations caritatives, une nouvelle population a basculé dans la précarité depuis le début de la pandémie ». Déplacements difficiles, emplois précaires détruits, isolement accentué, familles confinées en détresse, diminution des ressources des ménages, le contexte a donc aggravé bien des situations personnelles et familiales et rendu encore plus difficile d’assumer les charges du logement, du véhicule etc. Dans notre département, au moins 10 500 ménages ont touché le RSA en septembre 2020. En fin d’année dernière 2019, ils étaient 9 700, soit 800 ménages supplémentaires en neuf mois. Les équipes de bénévoles du Secours Catholique, soutenues et animées par leur Délégation, sont sur tous les fronts, avec un chômage qui explose et des situations sociales inédites. Elles cherchent des solutions, inventent, et se battent sur le terrain.
Les bénévoles du Secours Catholique veulent relayer l’appel du pape pour la Journée mondiale des Pauvres 2020 « Tends ta main au pauvre. Ces mots résonnent encore aujourd’hui, avec tout leur poids de signification, pour nous aider, nous aussi, à concentrer notre regard sur l’essentiel et à surmonter les barrières de l’indifférence. »
Merci de votre aide, de votre engagement et votre générosité.
Fraternellement,
Cécile PAILLOT Vice-Présidente départementale
La solennité de tous les saints
La solennité de tous les saints
Chers frères et sœurs, chers amis,
Aujourd’hui, nous célébrons la solennité de tous les saints. Il s’agit d’une multitude d’hommes et des femmes qui ont fait la volonté de Dieu et qui ont été ces témoins dans leur vie.
Nous avons peut-être du mal à faire de jour, une fête joyeuse. En effet, toutes ces visites aux cimetières réveillent en nous de douloureux souvenirs. En ce jour, beaucoup se sont mis en route vers la terre de leur famille pour se souvenir de ceux qui nous ont précédés. Toutes ces fleurs que nous avons déposées sur les tombes de nos défunts veulent témoigner de l’affection que nous leur portons.
Cependant, cette journée est bien plus que celle du souvenir. C’est surtout la fête de l’avenir. La sainteté c’est en effet l’avenir proposé par Dieu à tous les hommes et à toutes les femmes. Nous sommes tous appelés à devenir des saints.
Le problème c’est que, trop souvent, nous parlons bien mal de la sainteté ; nous nous en faisons une fausse image. Nous imaginons les saints comme des êtres lointains, bien au-dessus de nous, qui ont accompli des performances extraordinaires à coups de renoncements et de sacrifices exceptionnels.
Les lectures de ce jour nous indiquent les chemins qui conduisent à la sainteté.
Le texte de l’Apocalypse nous rappelle que le chemin le plus direct pour la sainteté, c’est le martyre : le témoignage de la Foi. Le saint, c’est celui qui a donné sa vie dans sa foi en la résurrection. Ce livre nous parle de beaucoup d’hommes et de femmes qui vivent dans la demeure éternelle de Dieu avoir été ses témoins sur la terre.
L’évangile nous présente la voie du vrai bonheur et de la vie éternelle : les béatitudes. Pour y parvenir, nous sommes invités à combattre la violence, la vengeance, la haine, le ressentiment, le désir de pouvoir, les injustices et la guerre.
Les saints selon Saint dans la deuxième lecture, ce sont ceux qui vivent dans l’amour. C’est l’amour des parents qui donnent tout à leurs enfants. C’est l’amour des époux qui se donnent l’un à l’autre. C’est l’amour que nous devrions avoir pour les pauvres et ceux souffrent. C’est l’amour qui nous lie à nos frères et sœurs chaque fois que nous les faisons passer avant notre égoïsme et notre orgueil.
En union avec la foule immense de tous les saints du ciel, les chrétiens du monde entier et tous les hommes et femmes de bonne volonté, offrons le monde entier au Seigneur et prions pour la paix. .
Frères et sœurs, demandons à notre Dieu pour qu’Il nous donne force et courage pour faire de notre vie une marche vers lui, vers ce Royaume qu’il a préparé pour tous ceux et celles qui acceptent de le suivre. Amen
Homélie de la Toussaint (Père Jean Marie Kalombo)
La communion des Saints

La communion des saints
À propos de la Toussaint
Le dimanche 10 octobre dernier, une petite trentaine de veufs et veuves était réunie à Querrien pour un temps de partage, de réflexion et de prière. Ceux-ci m’avaient demandé de leur parler du veuvage. J’ai leur ai avoué que j’en étais bien incapable. J’ai échangé ce sujet pour un autre, la communion des saints. Ils m’ont dit que cela leur avait été profitable.
Dans cette expression, le mot communion ne veut pas dire l’hostie. La communion, c’est le partage d’une réalité qui nous est commune. On dira par exemple : être en communion, faire communion.
Les premiers chrétiens se disaient en communion parce qu’ils partageaient la même vie dans l’Esprit Saint. Ils partageaient la même Parole de Dieu, les mêmes sacrements dont la même eucharistie. Puis des choses, ils sont passés aux personnes. Les chrétiens sont en communion les uns avec les autres par le partage des réalités saintes. Celles-ci nourrissent entre eux comme une solidarité.
C’est ainsi que les premiers chrétiens s’appelaient entre eux « les saints ».
Au Ve siècle l’expression de la communion des saints est entrée dans le Credo pour désigner l’Église.« Je crois en l’Église, à la communion des saints. »
L’Église en qui nous croyons, est bien plus vaste que la seule Église de la terre. Elle unit dans une même communion, les chrétiens en marche vers la vie éternelle, nos défunts qui se préparent à la rencontre totale avec Dieu, nos défunts parvenus à la communion totale avec Dieu. Ce sont là, non pas trois Églises mais trois manières distinctes d’être disciples. Autrefois on aurait parlé de la terre, du purgatoire et du paradis. Entre ces trois catégories de disciples, il y a un tissu de relations, une vraie solidarité qui se forme entre les vivants et ceux qui sont décédés. Il se fait comme un échange d’amour entre eux et nous. Comment se traduit-il ?
• Ceux qui sont dans la communion totale avec Dieu le prient pour ceux qui sont encore en chemin. Vous connaissez la phrase de Thérèse de Lisieux : « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. »
• Ceux qui marchent vers le ciel, les pèlerins de cette terre, présentent à Dieu leur prière pour les vivants et les morts, pour soutenir les premiers dans leur marche à la suite du Christ, pour accompagner les seconds dans la transfiguration purificatrice qu’est la rencontre face à face de Dieu.
• De manière paradoxale, mais très juste, nous pouvons aussi nous confier à la prière de ceux que nous avons aimés, nos défunts, pour qu’ils intercèdent auprès de Dieu pour nous qui sommes toujours en chemin et qui parfois peinons.
La fête de la Toussaint et celle de nos défunts expriment cette solidarité que la victoire de Jésus sur la mort crée entre tous ses disciples.
Abbé Gérard NICOLE
La Fête Dieu
- La Fête-Dieu
Cette fête de l’Église Catholique, appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du

Christ », a été instituée au Moyen Âge pour commémorer la présence de Jésus-Christ dans le sacrement de l’Eucharistie. C’est le pape Urbain IV, en 1264, qui rendit la fête du Saint Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à s’imposer chez les évêques et les théologiens. Puis elle est devenue une fête très populaire, très célèbre en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée Fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.
C’est une fête qui honore et affirme la présence réelle de Jésus-Christ dans le pain et le vin consacrés par le prêtre pendant la messe, mais c’est aussi un appel pour nous tous, chrétiens, à approfondir le sens de la présence de Jésus le Christ ressuscité et vivant parmi nous par son Esprit dans le sacrement de l’Eucharistie. Attention à ne pas confondre présence symbolique et présence réelle, car les chrétiens catholiques croient vraiment à la présence réelle de Dieu dans l’hostie consacrée.
Quand nous participons à l’Eucharistie, nous ne faisons pas simplement un acte de dévotion envers Dieu, ni simplement un geste de fraternité les uns envers les autres. L’acte de foi que nous faisons, est véritablement un acte qui peut changer quelque chose dans le monde, car il peut changer notre cœur, il peut changer notre regard sur les autres, et en particulier les plus pauvres, les plus démunis, les plus souffrants. Quand nous participons à l’acte eucharistique, nous faisons quelque chose qui peut faire bouger la manière de comprendre les misères des hommes et d’y répondre, à condition de laisser nos cœurs prendre la mesure de ce que nous recevons. Venir célébrer l’Eucharistie, c’est poser un acte qui devrait changer le monde, si notre cœur changeait à la mesure de l’amour que nous recevons. L’Eucharistie doit être en ce monde, le premier signe de la charité et d’espérance. Elle doit être en ce monde, la première source de l’amour dont nous vivons.
Nous pouvons nous inspirer de la prière du Mouvement Eucharistique des Jeunes, le MEJ, qui encourage les jeunes à mettre leur vie au service du Christ, de l’Église et du monde : « Apprends-nous, Seigneur, à te servir tous les jours, à redire ton oui en chacun de nos actes…Fais de nous des témoins devant tous, de ce que nous avons vu et entendu, de ce que nous croyons et vivons, pour que tout homme, avec nous, reconnaisse en Toi, l’unique Seigneur. »
Michel Blanchard diacre
La nouvelle année pastorale 2020-2021
Chers frères et sœurs,

« Que Dieu nous prenne en grâce et qu’il nous bénisse et nous protège ! » (Psaume 66) Le mois de septembre coïncide toujours avec le début des activités pastorales. Il s’agit d’un nouveau départ et d’un nouvel élan pour les pasteurs et pour les fidèles. La vie de notre Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier, en général, et celle de notre zone pastorale, en particulier, reprennent leur cours.
Une année pastorale n’est pas une année liturgique. Celle-ci commence entre fin novembre et début décembre de chaque année, avec le 1er dimanche de l’Avent. Elle se termine un an plus tard. Nous observons tous également que l’année pastorale ne correspond pas, non plus, à l’année civile qui dure 12 mois et commence au mois de janvier. Qu’est-ce que donc une « année pastorale » ? Pour mieux l’appréhender, intéressons-nous au qualificatif « pastorale » qui se réfère à l’image biblique du « pasteur » (cf. Ez 34, 11-16 ; Lc 15, 4 ; Jn 10, 11-18). Dans l’Ancien Testament, l’image du berger a été attribuée à Dieu lui-même, pour exprimer les soins dont il couvrait son peuple (cf. Ps 23), au futur Messie également (cf. Ps 78), ainsi qu’aux chefs du peuple élu (cf. Jr 23). Dans le Nouveau Testament, Jésus qui concentre en lui toutes ces prérogatives, décline son identité et sa mission à travers l’image du berger, ainsi qu’on le voit au chapitre 10 de l’Évangile de saint Jean. Ainsi la « pastorale » consiste à nourrir et à approfondir la foi, l’espérance et la charité des fidèles du Christ, mais aussi à dialoguer avec les non croyants et la communauté humaine dans son ensemble. Elle se réalise à travers des célébrations liturgiques, des moments d’animation de la vie communautaire, l’accompagnement personnel, la catéchèse des enfants, des ados et des adultes, les cours de préparation au mariage, l’assistance spirituelle des personnes âgées, la présence au milieu des hommes (…). La vie de notre communauté pastorale reprend son cours normal nonobstant toutes les mesures sanitaires qui nous invitent à être plus prudents et constants dans notre nouvelle façon de vivre. Tout au long de cette nouvelle année pastorale, toutes nos activités catéchétiques et liturgiques vont s’inscrire dans la perspective d’une reprise effective de la vie avec plus d’espérance, de foi en Jésus-Christ, qui nous accompagne et qui nous protège. Bonne reprise et bonne année pastorale à tous.
Père Jean-Marie KALOMBO
La rentrée pastorale 2021-2022
La rentrée pastorale 2021-2022

Après deux mois de vacances, nous allons bientôt commencer les activités scolaires ou professionnelles, c’est aussi la rentrée pastorale pour l’année 2021-2022. Le temps de vacances que nous venons de passer, malgré le contexte de la crise sanitaire, a été sans doute très enrichissant : retrouvailles en famille, rencontres, échanges, découvertes, visites, pèlerinages.
Par ailleurs, beaucoup de pays ont connu des catastrophes naturelles et des perturbations qui ont causé des drames humains et des désastres pour la nature : incendies, inondations, tremblement de terre… Face à ce tableau sombre, il aurait été très facile de tomber dans le désespoir et le fatalisme. Cependant, nous voulons reprendre nos activités pastorales, tous portés par la même foi et la même espérance.
Au cours de cette année, nous allons suivre tous les programmes prévus : la catéchèse, la préparation au baptême, au mariage… Nous aurons aussi la possibilité de rencontrer tous ceux qui sont engagés dans les différents secteurs de la vie de notre communauté. Une attention particulière sera dédiée à tous ceux qui vivent dans la solitude, aux malades et aux personnes âgées. Nous saisissons cette occasion pour remercier grandement toutes les forces vives de notre communauté qui continuent de se mettre au service des autres.
Comme baptisés, consacrés ou ordonnés, et surtout comme famille des enfants de Dieu, nous avons une seule mission : annoncer la Bonne Nouvelle.
Que cette nouvelle année soit une réussite pour chacun de vous, qu’elle vous apporte la sérénité et la paix dont vos cœurs ont besoin. Que le Seigneur vous bénisse et vous protège.
Bonne rentrée pastorale à tous. Père Jean-Marie KALOMBO
La Sainteté, et alors……
La Sainteté, et alors…

Ce mois de novembre s’ouvre par la double célébration de la Toussaint et la Commémoration des Fidèles Défunts et il culmine dans la Solennité du Christ Roi de l’Univers qui marque la fin de l’année liturgique.
La fête de la Toussaint nous rappelle que la sainteté est à notre portée (Lv 19, 2). Les saints ne sont pas des extra-terrestres surdoués de la morale, de l’ascèse et de l’austérité. Pour devenir saint, il suffit de répondre pleinement à l’amour de Dieu en vivant l’Évangile. C’est-à-dire en aimant, à notre tour, les autres comme le Christ nous a aimés (Jn 13,34 ; Mt 5, 1-12). En ce sens, les saints sont réellement des modèles pour les chrétiens.
Les saints n’ont pas abandonné la solidarité humaine. « Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre » affirmait Thérèse de Lisieux. C’est pourquoi, nous devons considérer comme un très grand mal pour notre société contemporaine, le développement du matérialisme, de l’individualisme, du moi-je qui prime et d’une culture de la consommation qui met la satisfaction du désir immédiat et individuel au-dessus de tout, et qui réduit l’homme à un objet dont on peut se débarrasser lorsqu’il nous semble inutile. Nous devons aussi nous élever contre tout ce qui détruit l’Homme : comment ne pas penser aujourd’hui à ces projets de lois qui, de fait, nient la dignité de la personne humaine, de sa conception à sa mort naturelle, en réduisant l’Homme à l’état d’individu, d’une espèce, abandonné à son propre sort (Pape François, La joie de l’Évangile, ch. 2 du 24/11/2013). Enfin, nous devons, comme chrétiens, nous interroger sur notre manière de vivre notre vie sociale, mais aussi ecclésiale et paroissiale : Vivons-nous ‘en communion et en solidarité’ ou plutôt en consuméristes ? (Par ex. en aimant la paroisse lorsqu’elle ressemble à ce qu’on en attend et en la considérant comme une société de service ?). Et comment prenons-nous notre part pour œuvrer à la communion ?
Ce peut être simplement par la prière, mais aussi en souriant à ses voisins, en nous intéressant aux autres, en manifestant une attention plus grande à ceux qui sont seuls, ou encore, en nous engageant dans le service évangélique des malades, dans la pastorale des familles en deuil, dans l’accompagnement des fiancés, des parents et des jeunes qui demandent les sacrements, dans l’éveil à la foi, dans la liturgie, etc.
Bonne fête de la Toussaint à tous et chacun. Père Jean-Jacques MAYAMBA
Le « Notre Père »
Changement :
« ne nous soumet pas à la tentation », est remplacé par « ne nous laisse pas entrer en tentation ».
Explications :
Dieu ne nous soumet pas à la tentation, pour : « nous jauger, nous tester, nous mettre à l’épreuve, tester notre foi… », la tentation a toujours été présente, de tous temps, sous différentes formes, et à peut-être grandie ou est plus accessible en à notre époque, avec les facilités qu’offrent les nouveaux moyens de communication ou le progrès… Donc, Dieu, ne nous laisse pas entrer en tentation, car comme expliqué ci-dessus, il est peut-être plus aisé ou rapide d’être exposé à la tentation.
Toutefois, nous connaissons les enseignements de Notre Seigneur, donc, là, peu importe l’époque, nous avons tous en nous une base essentielle concernant notre conduite quotidienne. Nous savons dans notre propre intérieur, distinguer le bien du mal, et adapter notre conduite. Il est vrai aussi, que sur certaines questions nouvelles, parfois la réflexion, et la prise de décision ou de position peut-être longue et difficile ; peut même aller, jusqu’à changer suite à l’apport de nouveaux éléments concernant la question, où l’influence d’échanges avec d’autres personnes… Donc, par la grâce de ce changement de formulation, le Divin n’est point écarté de nous, mais est bien là pour nous aider à ne pas « entrer en tentation ».
Notre Père
Notre Père qui est aux cieux,
Que ton Nom soit sanctifié, que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, Mais délivre nous du mal.
Amen
Bien sûr, chacun d’entre nous peut avoir d’autres explications ou interprétations. Donc n’hésitez pas à nous partager celles qui vous sont propres. Cela sera une grande joie et une aide pour nous tous. Merci à vous si vous avez lu ce petit article, et par avance, merci à vous si vous nous apportez d’autres explications, ou interprétations…
le mois du Rosaire
Le mois d’octobre, mois du Rosaire

Le Rosaire tire son nom du latin « rosarium », qui signifie guirlande de roses. Au Moyen Âge, il était d’usage de couronner de roses les statues de la Vierge, chaque rose symbolisant une prière.
À chacune de ses six apparitions, à Fatima, la Vierge Marie a formulé cette demande : « Récitez le chapelet tous les jours. » Celle qui se nomme elle-même Notre-Dame du Rosaire, désigne cette dévotion comme un outil très puissant contre tous les maux, y compris temporels. Le 13 juillet 1917, elle dit à Lucie : « Je veux que l’on continue à réciter le chapelet tous les jours, en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre. » Le 26 décembre 1957, Soeur Lucie confiait : « Il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, temporel ou surtout spirituel, se référant à la vie personnelle de chacun d’entre nous, de nos familles, des familles du monde ou des communautés religieuses, ou bien de la vie des nations, il n’y a aucun problème, si difficile soit-il, que nous ne puissions résoudre par la prière du saint Rosaire. »
La puissance du Rosaire est attestée depuis longtemps pour obtenir la paix. La plus célèbre des victoires qui lui soit attribuée est celle de Lépante, le 7 octobre 1571, devenue justement la fête du Saint-Rosaire. Le pape Pie V, alerté par l’expansion de l’islam, fit distribuer un chapelet à chaque soldat. Le pape jeûnait et faisait réciter le chapelet à toute la chrétienté.
Dès ses origines, le Rosaire a été présenté comme une arme de combat. La Vierge Marie révèle la prière du Rosaire en 1214 à saint Dominique. Celui-ci découragé de dépenser tant d’efforts en vain dans sa prédication, la Vierge Marie lui dit. : « Sachez que, quand Dieu voulut renouveler le monde, Il envoya d’abord la pluie de la Salutation angélique, et c’est ainsi que le monde fut racheté. Exhortez donc les hommes, dans vos sermons, à réciter mon psautier et vous en recueillerez de grands fruits pour les âmes ».
Le chapelet, loin d’être une dévotion du passé, peu adaptée aux besoins spirituels du temps, est plus actuel que jamais. En 2002, saint Jean-Paul II écrit dans sa Lettre apostolique que le Rosaire conduit au cœur même de la vie chrétienne, et offre une occasion spirituelle et pédagogique ordinaire mais féconde pour la nouvelle évangélisation. Mère Teresa demandait aussi à ses Soeurs de ne jamais aller dans les bidonvilles avant d’avoir « tout d’abord récité les louanges de Marie ». Elle leur disait : « Accrochez-vous au chapelet comme la plante grimpante s’accroche à l’arbre, car sans Notre-Dame, nous ne pouvons pas tenir ».
En ce mois du Rosaire, réunissons-nous dans nos maisons, nos chapelles, nos églises pour prier Marie pour l’Église, notre diocèse, nos paroisses, pour la paix dans le monde.
P. Yves POILVET
Le Puissant fit pour Marie des merveilles
Le Puissant fit pour Marie des merveilles
Le quatrième Mystère Glorieux nous parle de l’Assomption de la Vierge Marie. L’Assomption de la Vierge Marie

est une de ces grandes merveilles que fit le Seigneur pour notre humanité, en préambule de ce qu’elle sera définitivement. Cette fête n’a pas de fondement dans les Écritures, nous ne savons rien des circonstances de la mort de la Vierge Marie, une tradition la situe à Jérusalem et une autre à Éphèse. Cela étant, nous contemplons en Marie en vérité, les merveilles de Dieu.
Elle est comblée de grâces et l’Église que nous constituons voit en elle, le modèle de la foi. Elle est la servante du Seigneur qui accepte de contribuer de manière incomparable au dessein de Dieu. Par l’Assomption, Marie est élevée à la gloire divine et partage avec son corps humain glorieux, la victoire de son Fils, Jésus le Christ.
Par le chant du Magnificat à la visitation, Marie contemplait déjà les merveilles de Dieu dans sa vie personnelle et dans la vie du peuple dont elle est issue.
En somme, nous inscrire à l’école de Marie, revient à apprendre à contempler les merveilles de Dieu dans nos vies et dans la vie des hommes et femmes de chaque époque. C’est rendre grâce pour la fécondité des personnes qui sèment des grains d’évangile jusqu’à leur éclosion en abondants fruits. Et il y en a. Nous sommes invités à en devenir. Certes, notre vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille ! Marie elle-même n’a-t-elle pas traversé des moments difficiles, notamment par la Passion de son Fils Jésus ? Sa foi en l’accomplissement des merveilles divines, est restée intacte. Elle a gardé en mémoire cette parole de l’archange Gabriel : « rien n’est impossible à Dieu ! » Cette graine d’évangile a sans doute contribué à la solidité de sa foi.
Avec Marie, que nos vies soient dynamisées par Celui qui continue à faire des merveilles. L’Assomption de la Vierge Marie en constitue une.
Au cours de ce mois de mai qui est dédié à Marie, mère de Jésus et notre mère, implorons son intercession pour la paix dans nos familles et dans le monde.
Père Jean-Marie KALOMBO
Les saints de nos paroisses
Les SAINTS de nos paroisses
Sainte Jeanne Jugan,
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres 1792-1879
Jeanne naît à Cancale, en pleine Révolution. Terre-neuvas comme la plupart des hommes de son pays, son père est à la grande pêche en ce 25 octobre 1792.
Quatre ans plus tard, son père disparaît en mer, laissant Marie Horel ; sa femme et ses cinq enfants ; dans la pauvreté. Cette expérience de la pauvreté a marqué la petite Jeanne ; et peut-être aussi cette quête spontanée, amicale, visage cancalais de l’entraide. Vers 1806, avec la mort de son frère aîné, disparu en mer lui-aussi à l’âge de 18 ans, pour aider le foyer familial, Jeanne commence à travailler comme aide-cuisinière à La Mettrie aux Chouëts située à St-Coulomb, 5 km de Cancale.
À Cancale, une mission eut lieu en 1816, animée par une bonne vingtaine de prêtres ; elle dura trois semaines ; Jeanne en suivit les exercices, sermons et assemblées de prière. Elle avait choisi de vivre dans le célibat. Dieu l’appelait à son servie. À cette occasion, elle dit à sa mère : « Dieu me veut pour Lui, Il me garde pour une œuvre qui n’est pas connue, pour une œuvre qui n’est pas fondée ». En attendant que l’appel se fasse plus clair, Jeanne, âgée de 25 ans, quitte Cancale. Le départ semble avoir été douloureux, de part et d’autre… Arrivant à St-Servan, elle s’engage à l’hôpital du Rosais ; "Hôpital civil et de la Marine", tenu par un petit groupe de Sœurs de la Sagesse et une vingtaine de personnes laïques.
Au cours de l’hiver 1839, Jeanne est prise de compassion à la vue d’une vieille femme aveugle, infirme et abandonnée. Elle la prend sur ses épaules et monte l’étroit escalier de bois qui mène à la « mansarde » où se trouve le petit appartement qu’elle loue avec deux autres compagnes : Françoise Aubert, âgée de 72 ans, et Virginie Trédaniel, une jeune orpheline de 17 ans. Arrivée chez elle, Jeanne dépose son trésor dans son lit, tandis qu’elle-même ira dormir au grenier.
Anne Chauvin, cette première personne âgée ne restera pas longtemps seule, rapidement elle sera accompagnée par une seconde, puis une troisième… En offrant son lit, Jeanne se dépouille du peu de choses qu’elle possède. Qu’importe ce qu’elle mangera demain, c’est aujourd’hui que l’humanité a faim. Jeanne ne peut pas se contenter de regarder, elle doit secourir, nourrir, apaiser… La nouvelle se passe de bouche à oreille et tout s’enchaîne : en 1843, elles sont quarante vieilles femmes. Ainsi naquit la Congrégation des Petites Soeurs des Pauvres. Des jeunes filles se joignent à elle et lui apportent leur aide. Aujourd’hui, les Petites Soeurs des Pauvres sont des milliers, disséminées en France, en Angleterre, en Belgique, en Ecosse, en Espagne, en Irlande, aux États-Unis, en Algérie, en Italie et à Malte. Le nom de Jeanne Jugan est mentionné dans le calendrier des saints : le 3 octobre 1982, elle est béatifiée par le pape Jean Paul II, puis proclamée Sainte par le pape Benoît XVI, le 11 octobre 2009. Elle est fêtée le 30 août.
https:// petitessoeursdespauvres.org/
Les saints de nos paroisses
Les SAINTS de nos paroisses
Sainte Jeanne Jugan,
Fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres 1792-1879

Jeanne naît à Cancale, en pleine Révolution. Terre-neuvas comme la plupart des hommes de son pays, son père est à la grande pêche en ce 25 octobre 1792.
Quatre ans plus tard, son père disparaît en mer, laissant Marie Horel ; sa femme et ses cinq enfants ; dans la pauvreté. Cette expérience de la pauvreté a marqué la petite Jeanne ; et peut-être aussi cette quête spontanée, amicale, visage cancalais de l’entraide. Vers 1806, avec la mort de son frère aîné, disparu en mer lui-aussi à l’âge de 18 ans, pour aider le foyer familial, Jeanne commence à travailler comme aide-cuisinière à La Mettrie aux Chouëts située à St-Coulomb, 5 km de Cancale.
À Cancale, une mission eut lieu en 1816, animée par une bonne vingtaine de prêtres ; elle dura trois semaines ; Jeanne en suivit les exercices, sermons et assemblées de prière. Elle avait choisi de vivre dans le célibat. Dieu l’appelait à son servie. À cette occasion, elle dit à sa mère : « Dieu me veut pour Lui, Il me garde pour une œuvre qui n’est pas connue, pour une œuvre qui n’est pas fondée ». En attendant que l’appel se fasse plus clair, Jeanne, âgée de 25 ans, quitte Cancale. Le départ semble avoir été douloureux, de part et d’autre… Arrivant à St-Servan, elle s’engage à l’hôpital du Rosais ; "Hôpital civil et de la Marine", tenu par un petit groupe de Sœurs de la Sagesse et une vingtaine de personnes laïques.
Au cours de l’hiver 1839, Jeanne est prise de compassion à la vue d’une vieille femme aveugle, infirme et abandonnée. Elle la prend sur ses épaules et monte l’étroit escalier de bois qui mène à la « mansarde » où se trouve le petit appartement qu’elle loue avec deux autres compagnes : Françoise Aubert, âgée de 72 ans, et Virginie Trédaniel, une jeune orpheline de 17 ans. Arrivée chez elle, Jeanne dépose son trésor dans son lit, tandis qu’elle-même ira dormir au grenier.
Anne Chauvin, cette première personne âgée ne restera pas longtemps seule, rapidement elle sera accompagnée par une seconde, puis une troisième… En offrant son lit, Jeanne se dépouille du peu de choses qu’elle possède. Qu’importe ce qu’elle mangera demain, c’est aujourd’hui que l’humanité a faim. Jeanne ne peut pas se contenter de regarder, elle doit secourir, nourrir, apaiser… La nouvelle se passe de bouche à oreille et tout s’enchaîne : en 1843, elles sont quarante vieilles femmes. Ainsi naquit la Congrégation des Petites Soeurs des Pauvres. Des jeunes filles se joignent à elle et lui apportent leur aide. Aujourd’hui, les Petites Soeurs des Pauvres sont des milliers, disséminées en France, en Angleterre, en Belgique, en Ecosse, en Espagne, en Irlande, aux États-Unis, en Algérie, en Italie et à Malte. Le nom de Jeanne Jugan est mentionné dans le calendrier des saints : le 3 octobre 1982, elle est béatifiée par le pape Jean Paul II, puis proclamée Sainte par le pape Benoît XVI, le 11 octobre 2009. Elle est fêtée le 30 août.
https:// petitessoeursdespauvres.org/
Les services dans l’Eglise
Les services dans l’Église

Au moment où notre Église connaît des turbulences, rappelons cette Parole de Dieu dans la lettre aux Corinthiens (1 Cor 12, 1-31) : « Il y a diversité de dons de la grâce, mais c’est le même Esprit, diversités de ministères, mais c’est le même Seigneur ; diversités de modes d’action, mais c’est le même Dieu qui, en tous, met tout en œuvre ».
Ceci nous amène à considérer ce que sont les services et les ministères dans l’Église. C’est d’abord un engagement personnel de chaque chrétien au titre de sa mission de baptisé dans tous les domaines de sa vie. Et cet engagement peut aller plus loin en répondant à un appel plus spécifique de l’Église pour prendre des responsabilités dans une mission particulière. Il s’agit alors d’un ministère associé à une Église locale ou diocésaine. Certains sont appelés à consacrer leur vie à Dieu comme religieux, religieuses, laïcs consacrés.
D’autres enfin sont appelés, à un ministère ordonné de prêtre ou de diacre permanent, après un discernement et une formation spécifique. Le ministère du prêtre est de rassembler les chrétiens d’une communauté au nom du Christ pasteur et le ministère du diacre est signe du Christ serviteur dans sa triple dimension de la charité, de la parole et de la liturgie. Le ministère ordonné est véritablement le signe qui rappelle que le Christ est venu pour servir tous les hommes et femmes quels qu’ils soient dans tous les domaines et sur tous les terrains.
Un ministère ne se réduit jamais à une simple activité extérieure : il repose toujours sur un engagement de la personne dans une vie de disciple du Christ, sous l’action de l’Esprit. Beaucoup de laïcs témoignent que le service d’Église qu’ils remplissent, est service du Christ qui, le premier les a transformés. Leur engagement est plus qu’une fonction, il devient une vocation. Ils reconnaissent qu’assumer des responsabilités dans l’Église, ce n’est pas seulement devenir acteur, mais témoin.
Prions le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers à sa moisson !
Michel BLANCHARD, diacre permanent
Les voici confirmés

Les voici confirmés !
Le neuf juin dernier, marqué par un soleil éclatant, a vu notre communauté se rassembler dans l’église Saint-Nicolas de Loudéac pour un moment de grâce, alors que vingt-trois jeunes ont reçu le sacrement de la confirmation. Cet événement, bien plus qu’une simple étape dans la vie chrétienne, constitue une affirmation solennelle de foi et un engagement renouvelé à vivre selon l’Évangile. La confirmation parachève l’initiation chrétienne commencée au baptême et poursuivie par l’Eucharistie. Elle a conféré, par l’imposition des mains de Mgr Denis MOUTEL et l’onction du saint chrême, la plénitude du don de l’Esprit Saint. Ce don, loin d’être une simple formalité, transforme intérieurement le confirmé, le rendant capable de témoigner de sa foi avec une ferveur renouvelée.
Le choix de ces jeunes de recevoir la confirmation n’est donc pas à prendre à la légère. Ils ont été invités à approfondir leur foi, à scruter les Écritures, et à découvrir les richesses de la tradition chrétienne. Ils ont réfléchi au sens profond de la vie en Christ, à la réalité du salut, et à l’appel de Dieu pour chaque chrétien à devenir disciple missionnaire. Ce processus de maturation spirituelle les a conduits à ce jour béni où, devant notre évêque, ils ont déclaré publiquement leur volonté de vivre en conformité avec la foi de l’Église. Mais si cet événement est un moment de grâce pour eux, il l’est également pour nous tous. Ces jeunes, par leur engagement, interpellent notre propre vie de foi. Ils nous rappellent que la confirmation n’est pas seulement un souvenir lointain dans notre parcours chrétien, mais une réalité vivante qui doit continuellement influencer notre existence. Comme eux, nous avons été marqués du sceau de l’Esprit. Comme eux, nous sommes appelés à témoigner avec courage, à être « sel de la terre » et « lumière du monde » (Mt 5, 13-14). Il est donc essentiel que, en tant que communauté, nous accueillions ces nouveaux confirmés dans leur pleine dimension de chrétiens adultes. Il ne suffit pas de les féliciter pour leur démarche ; nous devons encore leur faire une place véritable dans nos prières et nos activités paroissiales, les encourager à s’impliquer, à assumer des responsabilités, à nourrir leur foi par les sacrements et la prière. C’est à nous de leur montrer, par notre exemple et notre soutien, que la vie chrétienne est un chemin exigeant mais profondément libérateur. L’Église n’est pas une communauté close sur elle-même, mais une famille élargie où chacun doit trouver sa place. C’est en leur offrant des opportunités concrètes de service que nous les aiderons à grandir dans la foi et à devenir, à leur tour, des témoins crédibles de l’Évangile dans notre monde.
Que chacun se sente interpellé : la responsabilité de nourrir et de faire croître la foi des nouveaux confirmés ne repose pas seulement sur les prêtres ou les catéchistes, mais sur toute la communauté. Engageons-nous à accompagner ces jeunes, à leur transmettre la flamme de la foi, afin qu’ils puissent, à leur tour, éclairer les chemins du Seigneur. Que le Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie et de tous les saints, nous accorde la grâce de répondre généreusement à cet appel.
L’enfantement salutaire, pour l’humanité
L’enfantement salutaire

pour l’humanité
Le mois de décembre est riche en événements pour l’Église, famille de Dieu : en amont, le temps de l’Avent et en aval, le temps de Noël.
Certes, le temps de l’Avent nous invite à une préparation intérieure pour accueillir l’Enfant Jésus dans nos cœurs et dans nos vies. Se préparant à cet événement, les disciples rendent grâce au Messie-Sauveur qui est déjà venu sur la terre pour racheter le genre humain, et annoncent sa venue prochaine à la fin des temps, revêtu de sa gloire. Avec le temps de Noël, ils contemplent le mystère du Verbe incarné, de Dieu fait Homme (Nativité), et de l’Homme Jésus manifesté comme Dieu (Épiphanie). Comme la venue d’un enfant dans une famille donne la joie aux membres de cette famille, ainsi pour les chrétiens, l’enfantement de Dieu fait Homme doit réjouir et consoler tous les fidèles.
Se préparer à la fête de l’enfantement de Dieu dans la joie, doit faire partie de l’ADN des chrétiens, car si la pâques est le paroxysme de la sotériologie (salut de l’humanité), l’Incarnation en constitue un point très décisif dans l’histoire des hommes. Celui qui est enfanté par Marie, c’est celui qui va mourir sur la croix. Notre monde actuel, nos familles et nos maisons traversent certains événements et situations décourageantes et démoralisantes, notamment : les guerres, les tremblements de terre, les décès, les soucis de santé, les crises de tout genre, les abus, la peur d’exprimer sa foi, pénurie des chrétiens dans nos assemblées…, et là, ne laissons pas obstruer notre joie d’être chrétiens, dans la joie d’attendre la naissance, transcendons-les avec foi, tout en fixant notre regard sur l’Enfant de la crèche comme notre rédempteur et consolateur.
En quête d’un avenir meilleur et prospère dans le monde, dans l’Église et dans nos familles, que la joie de l’enfantement de l’Emanuel parmi nous, inonde et comble nos cœurs.
Bon début d’année liturgique et Joyeux Noël à vous tous.
Père Théodore KABUTAKAPUA (SdP
Marche synodale de la Zone de Loudéac
Mardi Gras en Paroisse
Le mardi 21 février prochain, pour la première fois, et pour fêter l’entrée en Carême, la Communauté Pastorale De Loudéac organise son carnaval ! 🎡
👉 Au programme : jeux, atelier maquillage, décoration de masques, photocall, défilé costumé à travers les rues de Loudéac suivi d’une crêpes party à la Maison Paroissiale.
L’évènement est ouvert à tous les enfants, chrétiens ou non, de 5 à 12 ans. On a tendance à l’oublier mais le carnaval était à l’origine une fête chrétienne précédant le Mercredi des Cendres et avec lui, l’entrée en Carême. Rassurez-vous cependant : il ne s’agit pas d’une séance de catéchèse déguisée, juste d’un bon moment à vivre entre amis pendant les vacances !
📨 Inscriptions : cate.loudeac chez diocese22.fr / 02 96 28 01 32 (dans la mesure du possible, réponse souhaitée avant le le 12 février). 💵 Entrée libre. ⏰ A partir de 14h00. 🎭 N’oublie pas de venir costumé(e) !
🏠 Maison Paroissiale de Loudéac
8 rue du Pavillon - 22600 Loudéac
Tél. : 02 96 28 01 32
Mercredi 25 mars 2020 - Fête de l’Annonciation
En partenariat avec RCF Côtes d’Armor, KTO, mais aussi avec le Sanctuaire de Lourdes, vivez en communion la fête de l’Annonciation, le 25 mars 2020.
Mots croisés - bulletin de Mai 2025

Noël autrement … c’est toujours Noël !
Noël autrement … c’est toujours Noël !
Ces derniers jours, il était difficile de se mettre au diapason de la fête de Noël, du moins si l’on cherchait à reproduire les émotions habituelles, faites de lumières, de grande affluence, de fébrilité des derniers achats. En faisant « comme si », comme tous les ans, nous risquerions d’être déçus et découragés.
Mais justement, parce-que ce n’est pas « comme d’habitude », nous pouvons quitter les automatismes et l’usure de nos rencontres annuelles, même familiales. C’est peut-être la grâce particulière de ce Noël : voir autrement les choses et les personnes et choisir ce qui est juste avec une conscience plus éveillée.
La pandémie de la Covid-19 nous a tous bousculés, en remettant en cause, d’annulation en annulation, tout ce qui semblait aller de soi. C’est un rappel cruel de notre fragilité personnelle et collective. Nous ne sommes pas tout-puissants. La science ne sait pas tout, même si elle progresse. Chacun fait ce qu’il peut pour vivre cette traversée difficile en aidant les autres, mais la fatigue, le découragement, et même l’agressivité, peuvent parfois nous envahir.
Les initiatives se multiplient pour que personne ne soit laissé de côté à Noël. Il y a beaucoup d’imagination et de créativité pour offrir un repas, un jouet, un sourire, une visite, un coup de téléphone. Nous ne pouvons pas remettre la charge à autrui, à ceux qui devraient faire ceci ou éviter cela « pour que cela aille mieux ». Nous sentons bien que chacun peut prendre librement sa part de responsabilité, de générosité, de don de soi.
En famille aussi, il y a des contraintes et des limitations inédites. Cette année, c’est en faisant attention à la santé de nos proches que nous pourrons leur dire combien nous les aimons. Je porte particulièrement dans ma prière de Noël les résidents des maisons de retraite et aussi les familles qui ont connu des deuils en cette période de fête.
Il est réconfortant de voir que notre désir d’offrir, de donner, de prendre soin, est bien là. Cette capacité au don de soi est la marque de notre commune humanité, de notre dignité. Comme les pauvres bergers de Bethléem, nous pouvons toujours partager ce que nous avons et ce que nous sommes.
Dans la nuit de Noël les croyants contemplent l’enfant né à Bethléem, né de Dieu et né de la Vierge Marie. Nul n’est trop petit, nul n’est trop perdu, pour que la lumière et la paix de Noël lui soient enlevées. Dieu n’abandonne aucun de ses enfants.
Pour la veillée de Noël, de nombreuses célébrations sont préparées. Je remercie très chaleureusement les prêtres et les diacres et tous les fidèles des paroisses. Ils vous accueilleront aux portes des églises, en veillant à votre sécurité, et en partageant avec vous la joie de Noël.
Joyeux Noël à vous et à vos familles.
A Saint-Brieuc, le 21 décembre 2020. + Denis MOUTEL évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Nous habitons tous dans la même maison
« Nous habitons tous dans la même maison »

Depuis une année, il s’est passé beaucoup d’événements dans notre pays et autour de nous. Nous avons été pris au dépourvu par cette pandémie du coronavirus qui ne cesse de nous interroger et de nous déstabiliser. On pourrait dire que notre « maison commune » tremble un peu sur ses fondations. En entrant une nouvelle fois dans cette période de Carême, nous avons une occasion de faire le point et d’ajuster notre vie afin de préparer la fête de Pâques, cette fête de la résurrection du Christ, qui est au centre de notre foi chrétienne.
Le CCFD-Terre Solidaire, dans son thème d’année 2021 « Soyons les forces du changement », peut nous aider à prendre du recul face à la situation que nous connaissons et peut-être, à repartir avec plus de certitude et de dynamisme, en un mot, avec plus d’espérance dans notre parcours de chrétien.
Quelle belle image que celle de la Terre comme « maison commune » nous offre le Pape François dans ses encycliques « Laudato Si » et « Fratelli Tutti », textes essentiels s’il en est en ce début de 21e siècle, et que nous pouvons relire avec attention. Selon notre pape, c’est la qualité relationnelle vécue à l’intérieur de notre « maison commune », la fraternité, qui en fait une « maison habitée ».
Le temps de Carême est sûrement un moment privilégié pour relire notre vie dans cet environnement d’un monde tourmenté. C’est, à n’en pas douter, un parcours d’espérance qui peut nous conduire à modifier nos priorités, à changer notre rapport aux autres et à la natures dont l’équilibre est menacé, et à changer aussi notre regard sur celles et ceux dont la vie ne cesse de se fragiliser.
Un petit livret, édité par le CCFD-Terre Solidaire, sera à la disposition pour baliser ce chemin de réflexion à partir de quatre pistes que nous pourrons exploiter au cours des semaines qui viennent : Écouter l’appel du Seigneur - Contempler le monde - Chercher un chemin de conversion pour agir avec amour et justice - Offrir une action de grâce au Seigneur…
Rappelons-nous, frères et sœurs dans le Christ, la nécessité de nous unir pour vivre aujourd’hui plus que jamais, l’Espérance de Pâques. Michel BLANCHARD, diacre
Paroisse, permanence d’accueil
Pèlerinage diocésain à Lourdes
Dans ces temps difficiles, le pape François appelle à être des pèlerins d’Espérance lors de l’année jubilaire.
La foi en la vie éternelle est un pilier fondamental de l’Espérance chrétienne. À Lourdes, nous viendrons renouveler notre Espérance et la transmettre à nos proches. Bernadette, malgré les doutes, nous montre que l’Espérance, fondée sur la foi et nourrie de charité, nous aide à avancer.
NB. En raison de la fermeture de l’hôtel Ste-Agnès, nous séjournerons cette année à l’hôtel de Paris, encore plus proche du sanctuaire.
Le coût du pèlerinage est de 573,80€ par personne en chambre double (338,80€ + transport, assurances et frais de sanctuaire de 235€) et de 815,80€ en chambre individuelle (580,80€ + 235€).
Vous trouverez ci-dessous le bulletin d’inscription, à retourner signé au plus tard le 25 juin 2025 à l’adresse :
- Abbé Yves POILVET
- 3 Impasse du presbytère
- 22210 PLÉMET
Pentecôte
La Pentecôte -
Le mot « Pentecôte » vient de l’hébreu et signifie « cinquantième jour ». Il s’agit là du 50e

jour après la fête de pâque juive. Il faut alors distinguer la Pentecôte juive et la Pentecôte chrétienne.
En effet, les Juifs célébraient chaque année la pâque comme libération par Dieu de l’esclavage et de la servitude de la terre d’Égypte. Arrivés au désert, le 50e jour, Dieu a scellé avec ce peuple une Alliance en lui donnant sa Loi pour lui montrer comment il devra vivre en union, en synergie, en cohésion avec lui, comme son Créateur. Pour eux, la Pentecôte c’est la commémoration de la promulgation de la Loi sur le mont Sinaï. Tous les juifs pieux disséminés partout dans le monde, grouillaient et pullulaient à Jérusalem pour cette fête. Pour les chrétiens, cette fête est célébrée aussi le 50e jour après la résurrection du Christ qui, par sa mort et sa résurrection, a libéré l’humanité entière de l’esclavage du péché. Une mort salvifique qui restaure l’humanité déchue et déchirée par le péché. L’élément fondamental de la Pentecôte chrétienne est la descente de l’Esprit Saint sur les Apôtres pour les propulser d’aller annoncer l’Évangile du Christ ressuscité avec promptitude. En ce jour, les chrétiens réunis font mémoire du don de la Nouvelle Loi qu’est « l’Esprit Saint » qui doit, non seulement orienter le peuple juif, mais aussi tous les peuples de la terre.
Avec la descente de l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte, les Apôtres sortent du Cénacle pour aller crier sur les places publiques la Bonne Nouvelle de Jésus Christ, Messie et Seigneur. La Pentecôte est au cœur de l’activité missionnaire du christianisme naissant. Avec la Pentecôte, le temps qui s’ouvre pour l’Église, est celui de l’audace et du courage pour aller annoncer le Crucifié vivant. Par notre baptême, nous sommes missionnaires et apôtres : missionnaires parce que nous avons tous reçu une mission : celle d’être les témoins du Christ au milieu de nos frères et sœurs, par notre manière de vivre la charité et l’amour ; apôtres parce que l’Esprit Saint reçu dans le baptême, fait de nous des envoyés, pour aller annoncer l’Évangile du salut à ce vaste monde.
Que l’Esprit Saint de la Pentecôte nous renouvelle, qu’il dissipe la peur et le doute qui nous habitent, pour que nous prenions conscience de notre identité comme missionnaire et apôtre. Qu’il nous donne le courage de parler de Jésus dans nos maisons, à nos enfants, à nos petits-enfants, à nos collègues de service et à nos frères et sœurs découragés dans leur foi à cause de certains événements tristes et malheureux dans leur vie. Avec l’Esprit de la Pentecôte, parlons un nouveau langage, un langage plein de tendresse envers les pauvres et les malades, un langage qui console, un langage qui aime et fraternise avec les autres, un langage qui réconcilie et qui brise les barrières et les frontières qui nous séparent des autres.
Père Théodore KABUTAKAPUA
Repenser notre pastorale paroissiale
Repenser notre pastorale paroissiale
Après les vacances d’été, nous allons bientôt reprendre toutes nos activités scolaires,

académiques et pastorales. Dans tous les secteurs de la vie sociale, on recommence le rythme ordinaire de travail. Les mois de juillet et d’août ont été marqués, en France et dans le monde, par beaucoup d’événements catastrophiques et tristes : incendies violents et meurtriers, orages, inondations, canicules, persistance des guerres et instabilités politiques. À part ce tableau sombre qui nécessite la solidarité internationale et nous invite à veiller ensemble sur notre planète, notre « maison commune », nous avons aussi connu des expériences porteuses d’espérance : JMJ au Portugal, pèlerinages, voyages, rencontres familiales, amicales et sportives…
Cette nouvelle année se veut une année d’espérance, de courage et de foi. Nous inspirant des propositions du livre « Changer. Guide pratique et passionné pour des paroisses transformées » (éd. De l’Emmanuel, collectif, 2021), nous voudrions nous inscrire dans cette nouvelle perspective pour repenser notre pastorale paroissiale. Il apparaît comme de plus en plus nécessaire, de construire notre communauté paroissiale de l’extérieur vers l’intérieur. Ce processus requiert de la part de tous, un esprit de changement, de collaboration et d’engagement.
Au cours de cette nouvelle année pastorale, nous commencerons par un travail d’identification de toutes nos « périphéries géographiques et existentielles afin d’annoncer Jésus et de faire reconnaître son message » (Cf. Pape François, 4e congrès national missionnaire d’Argentine, août 2013). Toutes nos activités pastorales devraient être marquées par cette dynamique, ce changement de regard et par cette volonté de relever le défi d’abattre les murs qui nous séparent, pour construire des ponts de proximité et de fraternité. Naturellement, nous solliciterons davantage d’engagement dans les domaines-clés de la catéchèse, de la liturgie, de la célébration des sacrements ou encore de la préparation et de la célébration des obsèques. En outre, nous chercherons à contribuer collectivement à la paix, par la qualité de nos relations avec tous ceux qui nous entourent, dans notre communauté pastorale, nos familles, notre voisinage ainsi que tous les lieux où nous sommes engagés.
Une attention toute particulière sera portée à ceux qui vivent dans des situations d’isolement ou de précarité, aux personnes âgées, aux travailleurs, aux non croyants, aux minorités et autres religions. Puisse le Seigneur bénir tous nos travaux pastoraux. Qu’il protège nos familles pour que nous puissions nous engager à bâtir un monde épris de Paix, d’Amour et de Justice.
Père Jean-Marie KALOMBO
Saint Joseph, Homme juste, Père, époux,…
Saint Joseph, Homme juste, Père, époux, protecteur, serviteur
« Notre monde a tant besoin d’être guidé par l’exemple, la force paisible d’hommes comme Joseph ». Le 19 mars, l’Église catholique fait mémoire de Joseph, époux de Marie et père adoptif de Jésus, homme juste et modèle pour nos vies.

Joseph est un homme de son temps qui a vécu dans une époque difficile, mais qui a su s’ajuster à ce que Dieu voulait pour lui. Il a écouté l’ange dans un songe, prenant chez lui Marie et l’enfant : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20). Joseph est « un homme juste » (Mt 1, 19) et responsable qui sait prendre des décisions, qui se donne entièrement à la mère et l’enfant, qui vit sa paternité et sa masculinité en s’abandonnant librement à Dieu. « La grandeur de saint Joseph consiste dans le fait qu’il a été l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus », écrit le pape François dans sa lettre apostolique Patris Corde.
Et Joseph est « homme juste, gardien », parce qu’il sait écouter Dieu, il se laisse guider par sa volonté, et justement pour cela il est encore plus sensible aux personnes qui lui sont confiées, il sait lire avec réalisme les événements, il est attentif à ce qui l’entoure, et il sait prendre les décisions les plus sages. En lui, nous voyons comment on répond à la vocation de Dieu, avec disponibilité, avec promptitude, mais nous voyons aussi quel est le centre de la vocation chrétienne : le Christ ! Nous gardons le Christ dans notre vie, pour garder les autres, pour garder la création !
Comme Joseph, favorisons l’écoute active. Cette dernière sert à augmenter la confiance en soi de son interlocuteur ; gérer les conflits ; anticiper les crises, les besoins, les craintes et les envies ; améliorer les relations sociales ; mieux gérer un groupe de personnes ; prendre du recul ; trouver plus facilement des solutions.
Père Jean-Jacques MAYAMBA
Sainte Vierge Marie, Salut des malades
Sainte Vierge Marie, Salut des malades

La vénération de la Sainte Vierge Marie s’exprime à travers de nombreux titres. Son intercession est sollicitée pour un large éventail de besoins humains dans des situations variées. Cela a conduit à la formulation de plusieurs de ses titres (bon conseil, aide aux malades, etc.). De plus, des méditations et des dévotions sur les différents aspects du rôle de Marie dans la vie de Jésus, ont conduit à des titres supplémentaires, tels que Notre-Dame des Douleurs. D’autres titres encore, ont été tirés de dogmes et de doctrines, tels que l’Assomption de Marie et l’Immaculée Conception.
Dans la présente situation dramatique, chargée de souffrances et d’angoisses qui frappent le monde entier, nous voudrions invoquer Marie comme salut des malades, « Salus Infirmorum ». Marie, Salus Infirmorum, est vénérée dans l’Église depuis l’Antiquité. Bien que le titre actuel sera affirmé dans les siècles suivants. En effet, la Vierge Marie, en tant que première et parfaite disciple de son Fils, a toujours manifesté, en accompagnant le chemin de l’Église, une sollicitude particulière pour les souffrants. C’est ce dont témoignent les milliers de personnes qui se rendent dans les sanctuaires mariaux pour invoquer la Mère du Christ et qui trouvent en Elle, force et soulagement.
En ce mois de mai, traditionnellement dédié à la Vierge Marie, nous allons lui demander, individuellement, en famille et dans toutes les églises de notre communauté pastorale, de tourner ses yeux miséricordieux vers toutes les victimes de la pandémie du coronavirus. Nous implorerons son intercession pour qu’elle console ceux qui pleurent et soutienne ceux qui sont angoissés. Comme à Cana, que Marie intervienne auprès de son Fils, en lui demandant de réconforter les malades et leurs familles. En cette période d’urgence, que Marie protège les médecins, les infirmiers et les infirmières, le personnel sanitaire et les volontaires. Que Marie accompagne leur fatigue héroïque et leur donne force, bonté et santé.
En outre, le Pape François nous invite, au cours de ce mois marial, à prier le chapelet, seul ou avec nos proches. Il nous encourage à « redécouvrir la beauté de la prière du chapelet chez soi », et particulièrement en ce temps d’épreuve que nous vivons.
Puisse la Vierge Marie, Salut des malades, intercéder pour nous et pour tous ceux qui souffrent.
Père Jean-Marie KALOMBO
Témoins d’une Bonne Nouvelle…
Témoins d’une Bonne Nouvelle…
Chers lecteurs du bulletin paroissial, nous aurons la joie de célébrer le dimanche de la santé le 10 février prochain, avec ce thème fort : « Témoin d’une Bonne Nouvelle », tiré d’un passage d’une lettre de saint Paul aux Corinthiens : « Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu et vous y êtes attachés » …
Personnellement, je préfère le mot témoin au pluriel : ensemble, nous sommes plus forts pour témoigner de la Bonne Nouvelle qu’est le Christ dans nos vies !
Cependant au singulier, le mot a aussi tout son intérêt : Suis-je témoin du Christ ? Est-Il une Bonne Nouvelle pour moi ?
Parfois, il m’arrive de dire dans mes homélies que les paroissiens en Centre Bretagne sont souvent disciples du Christ : ils le suivent ; ils essaient de leur mieux de le prier, de le célébrer à la messe le dimanche, et même en semaine, d’appliquer dans leur quotidien son message d’amour et de respect pour tous … Mais … car il y a un mais … ils ne sont guère missionnaires, témoins du Christ dans leur vie de travail, de loisirs, dans leurs engagements …
Notre Pape François nous le rappelle, dans sa dernière exhortation sur l’appel à la sainteté : « Le Seigneur nous invite à consacrer notre vie à son service. Attachés à lui, nous avons le courage de mettre tous nos charismes au service des autres. Puissions-nous nous sentir récompensés par son amour et dire avec saint Paul : ‘Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !’ … Reconnaissons notre fragilité mais laissons Jésus la saisir de ses mains et nous envoyer en mission. Nous sommes fragiles mais porteurs d’un trésor qui nous grandit et qui peut rendre meilleurs ceux qui le reçoivent. »
Frères et sœurs en Christ, n’ayons pas peur de témoigner de la Bonne Nouvelle du Christ, de nous engager en rendant un service dans notre paroisse … et en participant au grand débat national : nous y avons là aussi toute notre place !
Que l’Esprit Saint nous donne ce Souffle qui nous permettra de vivre comme une chance nos fragilités et de les faire fructifier en « petites bonnes nouvelles ». P. Laurent Le Meilleur
Tous saints, tous frères !
Éditorial
Tous saints, tous frères !
Cette période de Toussaint nous met à nouveau devant le terme et propose un chemin pour y parvenir.
CE QUE NOUS SERONS…
Le regard émerveillé de Jean dans l’Apocalypse nous donnera de contempler cette foule immense, de toutes nations, tribus, peuples et langues (7,9) : les saints de toujours et de partout, connus et inconnus. L’occasion pour nous de relire l’exhortation apostolique que le Pape François nous avait donnée, voici 2 ans, sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel. C’est aussi le moment de prier pour et avec nos chers défunts, dans une communion que ne cesse de recréer le mystère de l’amour de notre Dieu. Nos défunts ont besoin de la prière de l’Église, enracinée dans notre foi chrétienne en la résurrection.
DÈS MAINTENANT…
Nous marchons vers cette cité du ciel. Au milieu même des ombres d’un monde fermé selon l’expression du Pape François, nous tentons de répondre à l’appel universel à la sainteté au travers d’une vie qui s’inspire des Béatitudes évangéliques : ces paroles demeurent prophétiques sur nos vies et sur notre monde. Chaque baptisé(e) est capable de manifester cet appel de tous à la sainteté, pratiquée et présentée avec joie et dans la simplicité. Quel meilleur repère alors sur ce chemin que la fraternité ! Dans la toute récente encyclique de notre Pape François intitulée Fratelli tutti (Tous frères), on le découvre, les divers thèmes développés depuis le début de son pontificat, reposent bien sur cette pierre angulaire qu’est la fraternité et l’amitié sociale, comme source de notre agir éthique. Le dernier paragraphe met d’ailleurs en valeur la figure du bienheureux Charles de Foucauld, qui voulait en définitive être « le frère universel ». Mais c’est seulement en s’identifiant avec les derniers, qu’il est parvenu à devenir le frère de tous. Que Dieu inspire ce rêve à chacun d’entre nous ! (§ 287).
Oui, chemin et terme : DÈS MAINTENANT, NOUS SOMMES ENFANTS DE DIEU, MAIS CE QUE NOUS SERONS N’A PAS ENCORE ÉTÉ MANIFESTÉ (1 ère lettre de S. Jean 3,2).
Père Robert JOSSE
Un nouveau printemps pour l’Eglise
Un nouveau printemps pour l’Église

Quand nous voyons surgir les premières fleurs en mars, jacinthe, narcisse, pensée, tulipe, crocus, elles nous annoncent que le printemps se prépare et qu’une nouvelle sève va réveiller la nature endormie. De même, quand les dimanches de Carême défilent dans la liturgie, notre cœur de croyant se prépare à la grande fête de Pâques, à la joie des baptêmes de jeunes et d’adultes.
Tous nos gestes de partage, nos temps d’écoute de la Parole de Dieu, les moments consacrés à plus de prière et de silence en présence du Seigneur, vont porter leur fruit d’amour, de paix, de fraternité. Nous venons de constater les merveilles du voyage de François en Irak, au-delà des questions de sécurité. La foi chasse la peur. Chacun de nous est appelé à vivre la paix en son cœur, dans sa famille, son travail et toutes ses relations sociales.
La foi au Christ ressuscité nous incite à chasser la peur du Covid 19 qui, pour certains, les enferme chez eux nuit et jour. La vaccination va ralentir le virus et amorcer sa disparition. Au Moyen-âge, les épidémies de choléra et de peste ont disparu sans explication connue. Le chômage et la santé psychologique des étudiants, sont les conséquences les plus graves de cette pandémie. C’est un appel à la solidarité à l’égard de ces personnes concernées dans notre famille, notre quartier.
Notre pape François et notre évêque Denis nous recommandent de nous faire vacciner pour nous protéger et protéger notre entourage. Cette recommandation s’applique surtout aux professionnels de santé par respect de leurs patients confiés à leurs soins vigilants.
Tour croyant est invité à la confiance dans la présence permanente du Christ ressuscité au cœur de notre vie quotidienne. Juste avant de quitter ses apôtres de sa présence visible, le Christ leur confie ces mots de lumière et de force : « Maintenant je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Père Michel ÉTIENNE
Un nouvel élan missionnaire
Un nouvel élan missionnaire
Depuis le 1er septembre, nous avons tous ensemble commencé une nouvelle année pastorale. Parler d’une

nouvelle année sous-entend : une nouvelle façon de voir, de faire et d’agir ensemble pour le bien de tous, et surtout pour le bien de l’Église « Famille de Dieu », pour le bien de notre diocèse et de notre zone pastorale.
Certes, nous sommes tous des missionnaires par notre baptême ; et notre mission dans le monde consiste à « être témoin du Christ » par l’annonce de l’Évangile (Kérygme). Je surenchéris cette idée en me focalisant sur ce passage : « Ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé »
(Jn 4,34). Le premier missionnaire, c’est Jésus lui-même, qui a volontiers accepté de venir vers nous pour nous révéler le projet béatifique de son Père. Ainsi, dans notre vie à la suite du Christ comme disciples, acceptons de laisser le Christ Maître de la mission, prendre le devant dans tout ce que nous faisons et de nous orienter dans tout ce que nous allons entreprendre tout au long de cette nouvelle année pastorale.
La nouvelle année pastorale a commencé avec une nouvelle équipe sacerdotale, un nouveau curé et l’arrivée d’un nouveau prêtre Albert WEMBOLOWA sur notre zone pour remplacer Jean-Marie. Pour une bonne réussite, travaillons ensemble, soutenons-nous, prêtres et laïcs dans une dynamique synergique où chacun, fidèle dans ce qu’il fait pour l’Église et la paroisse, avec ses talents et ce qu’il a de créatif, essaie d’être témoin et de transmettre le message de l’amour salvateur de Celui qui nous aime.
En ce mois dédié à la mission, demandons au Seigneur de nous remplir de son Esprit d’amour, pour faire de nous des véritables missionnaires.
Père Théodore KABUTAKAPUA
Vacances et repos
Éditorial
Vacances et repos
D’où nous viennent la semaine à six jours de travail et un jour de repos ? Chez les Romains, il y

avait dix jours de travail pour que les esclaves soient plus rentables. Dans la bible, au livre de la Genèse, chapitre 2 : « Dieu acheva au 7 ème jour l’œuvre qu’il avait entreprise, Dieu bénit le 7 ème jour et le consacra ». Dieu, notre Créateur, a voulu que, dès les origines, l’homme ne soit pas écrasé par son travail et puisse trouver le temps de se reposer et de lui rendre un culte.
Le sabbat signifiait déjà une libération, le 7 ème jour, après six jours de travail, était le jour consacré au Seigneur : « Pendant six jours, tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, mais le 7 ème jour est un sabbat pour ton Dieu. Tu n’y feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’étranger qui réside chez toi » (Ex 20, 8-10). Dans l’Évangile, Jésus assume le sabbat en le dépassant comme un jour de guérison (Lc 14,3-4).
Le dimanche, pour les chrétiens, est le « jour du Seigneur », le jour de la Résurrection du Christ, le premier jour de la semaine. Premier jour de la nouvelle création, c’est le jour de la célébration de la libération des puissances de la mort.
L’heureuse tradition du dimanche chômé, a permis d’enrichir la célébration du jour du Seigneur. Arrêter son travail pour se refaire spirituellement, raffermir les liens familiaux et fraternels, prendre le temps de la contemplation, c’est déjà goûter un peu de la joie de la Résurrection. L’homme ne se réduit pas à sa dimension économique. La remise en cause du dimanche qui tendrait à en faire un jour « comme les autres » risque d’occulter le sens de la vie humaine tel que nous l’a révélé le Christ. Il y a pour les chrétiens d’aujourd’hui, un appel à rappeler de manière prophétique, que « l’homme ne vit pas seulement de pain » (Lc 4,4). En gardant au dimanche le sens de la célébration de la Résurrection, l’Église affirme sa volonté de permettre aux chrétiens, la possibilité de le vivre dans des conditions favorables. Elle souhaite également, rendre service à la société tout entière, pour qu’elle puisse trouver un chemin qui permette de rendre la vie humaine toujours plus humaine.
Bonnes vacances à tous ceux et toutes celles qui peuvent en prendre.
Père Michel ÉTIENNE
Veillée de prière pour l’unité chrétienne
Sanctuaire marial diocésain Notre Dame de Toute-Aide
Jeudi 25 janvier, 20h00 à l’église du sanctuaire
’’Le Seigneur est ma force et ma louange, il est mon libérateur’’

Vivre avec l’Esprit Saint !

Vivre avec l’Esprit Saint !
Une (petite) blague raconte que les chrétiens, au moment de leur division, se seraient répartis les trésors de la foi. Les catholiques auraient pris Marie, l’eucharistie, le pape, les Protestants, la Parole de Dieu, et les Orthodoxes, l’Esprit Saint. Ainsi chaque confession chrétienne a ses points forts, et se doit de s’appuyer sur les points forts des autres Églises et Communautés sœurs. C’est là tout le sens de l’œcuménisme. Grâce au Concile Vatican II et au Renouveau charismatique, les catholiques font une place plus grande à l’Esprit Saint. Ils l’écoutent, le prient, l’invoquent….
La Pentecôte est la grande fête de l’Esprit Saint. Cinquante jours après Pâques, il est donné à l’Église. La fête de la Pentecôte (d’un mot grec qui signifie « cinquantième ») commémore initialement les grands événements à l’origine du peuple élu que sont l’Alliance du Sinaï et le don de la Loi reçue de Dieu. La Pentecôte est donc une fête qui rappelle l’événement historique du Sinaï où Dieu a conclu une alliance avec le peuple hébreu et lui a donné une constitution, une Loi qui organise sa vie. Les Actes des Apôtres associent la venue de l’Esprit sur les disciples à cette fête juive de la Pentecôte. Pourquoi ? Les premiers chrétiens ont compris la venue de l’Esprit promis par Jésus comme étant un nouvel événement fondateur d’une Alliance nouvelle et d’un peuple nouveau. C’est l’Esprit qui anime et organise la vie de l’Église.
- •L’Esprit, amour commun et réciproque du Père et du Fils, anime la vie de l’Église et de chaque baptisé, leur donne le souffle et la liberté du Ressuscité. Il conjugue fidélité et souplesse. Il a la force du vent et la douceur de la brise.
- •L’Esprit guide, accompagne les choix de l’Église. L’Esprit est chaque fois présent aux grands tournants et audaces de l’Église. Il a soufflé à Jean XXIII la bonne idée du Concile.
- •L’Esprit parle à chacun, assigne sa place à chacun mais de telle sorte que tous se sentent concernés par l’œuvre des autres.
Comme l’Esprit est souverainement libre et créateur, aucune institution, aucune autorité ne peut l’enclore. Il échappe à qui veut mettre la main dessus. Il s’en remet aux prophètes et à ceux qui veulent faire communauté d’Église.
Abbé Gérard NICOLE
« Il est vraiment ressuscité ! »
« Il est vraiment ressuscité ! »
« Qu’éclate dans le ciel, la joie des anges,

Qu’éclate de partout la joie du monde,
Qu’éclate dans l’Église la joie des fils de Dieu !
La lumière éclaire l’Église, la lumière éclaire la terre ! Peuples chantez…
Cette annonce de Pâques, chantée au début de la Veillée pascale – l’ « Exultet » en latin, traduit littéralement « Que (le monde) saute de joie », doit vraiment nous interpeller. Comment passer de l’obscurité du tombeau au soir du Vendredi Saint, à la lumière éclatante de l’aube du dimanche de Pâques ? Jésus lui-même, condamné à mort et exécuté sur une croix, a fait ce passage – sa « Pâque ». « Il est ressuscité, vraiment ressuscité », comme le clamaient les premiers chrétiens, en guise de salutation, au matin du dimanche de Pâques, et comme le disent encore nos frères orthodoxes. Voilà bien le fondement de notre foi chrétienne.
Ce mystère de la résurrection du Christ n’a pas fini de nous interroger depuis le début de la chrétienté. Ce que nous rapportent les évangiles n’est pas un reportage, mais un constat et un témoignage des saintes femmes et des apôtres Pierre et Jean, qui se sont rendus au tombeau de bon matin ; « La pierre est roulée, le tombeau est ouvert », ce n’est pas une preuve, c’est un message qui s’est transmis jusqu’à nos jours. À nous de l’interpréter dans notre foi chrétienne : Jésus est vivant pour toujours, sa lumière nous conduit tous les jours de notre vie.
Pâques, c’est toujours l’espoir d’un monde meilleur, d’une vie renouvelée. C’est un message d’espérance au milieu d’un monde en proie au doute, au milieu des larmes et des souffrances. Mais c’est aussi une flamme de vie pour bâtir une paix fondée sur la justice et la vérité ; c’est l’amour créateur toujours à l’œuvre. À nous d’y contribuer, chacun à sa manière, chacun dans son milieu de vie au milieu de ses frères et sœurs en Christ.
Joyeuses Pâques à tous, dans la lumière du Christ ressuscité !
Michel BLANCHARD, diacre.
« Repos, prière,accueil et visites »…

« Repos, prière,accueil et visites »
Les mois de juillet et août ont leur particularité qui les distingue des autres : ils font partie de l’une des 4 saisons européennes appelée « l’été » ; une période la plus chaude et la plus ensoleillée de l’année. Ils ont des jours plus longs que les nuits avec une récolte abondante.
Depuis deux ans, pendant cette période ensoleillée, le confinement imposé par la Covid19 semble être allégé ; cela permet des visites et rencontres souples avec nos familiers et amis qui sont loin de nous. L’été avec ses beaux jours et l’ouverture des restaurants offre à plus d’un, l’occasion d’organiser avec promptitude la fête de baptêmes et mariages atermoyées il y a belle lurette.
C’est aussi la période des vacances pour les travailleurs, après un an de travail, il est important de se reposer et de prier pour permettre à notre cerveau de délaisser les routines de travail, pour voyager et découvrir de nouveaux lieux. C’est pour cette raison que beaucoup de prêtres prennent leurs vacances pendant ces deux mois, et certaines activités paroissiales sont amoindries. Durant ces deux mois, nous accueillons aussi les prêtres d’ailleurs qui viennent épauler ceux de nos paroisses en faisant la pastorale d’été. S’ils sont dans nos paroisses, n’hésitons pas à leur réserver un bon accueil.
Tout en faisant attention aux mesures barrières et sanitaires, vivons pendant ces deux mois dans la joie : la joie de nous retrouver en famille et en Église ; la joie d’aller vers les autres et d’accueillir les autres.
Joyeux et bel été à tous et à toutes.
Père Théodore KABUTAKAPUA
Du côté du diocèse
Choisir ensemble
Choisir ensemble
A la fin de ce mois, le 23 novembre, je vivrai une assemblée diocésaine avec les 150 représentants de nos paroisses, communautés, services et mouvements. Le sujet retenu pour cette assemblée annuelle nous concerne tous : comment discerner sur nos choix pastoraux ?
Autrement dit : comment s’y prendre pour poser des choix qui font du bien, pour prendre des décisions qui font progresser la communauté, chacune et chacun de nous dans ses engagements ? Nous faisons l’expérience de nombreux choix dans notre vie la plus quotidienne. Ils peuvent être parfois précipités, soumis à l’air du temps ou trop solitaires. Ils peuvent être également heureux et nous faire progresser personnellement et avec les autres.
Comment choisir ensemble ?
Le synode de l’Église, qui vient de se terminer à Rome, nous donne une méthode pour veiller à la place de chacun dans toutes les décisions que nous prenons : la conversation spirituelle. Elle n’est pas nouvelle mais le pape François nous demande de l’approfondir pour une Église plus missionnaire : « le discernement ecclésial pour la mission n’est pas une technique d’organisation, mais une pratique spirituelle à vivre dans la foi et n’est jamais l’affirmation d’un point de vue personnel ou de groupe, ni ne se résout en une simple somme d’opinions individuelles » (Rapport de synthèse du synode N° 81)
Chacune de nos rencontres en Église est un acte de foi. Nous voulons croire en l’Esprit Saint qui est à l’œuvre dans nos assemblées et dans la vie de tous les enfants de Dieu. Nous ne voulons pas oublier l’Esprit Saint, encore moins le congédier. C’est pourquoi le recueillement et la prière sont si importants dans nos rencontres les plus quotidiennes. Ayant écouté l’Esprit, nous pouvons mieux entendre les autres : les écouter jusqu’au bout sans nous empresser de répondre, les écouter avec attention pour sortir des préjugés, les écouter avec charité pour que chacun soit encouragé à donner son avis. Dans le contexte d’individualisme que nous connaissons, nous avons vraiment besoin de l’Esprit-Saint, qui unifie sans uniformiser, qui diversifie sans diviser.
C’est ainsi que nous sommes ajustés progressivement au Christ, en qui le Père nous a tout donné. « Bien-aimés, voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu et nous le sommes. » (Jn 3,1) Dans la Toussaint, cette belle fête de l’espérance, nous recevons de nouveau notre dignité d’enfants de Dieu, aimés sans condition et appelés à aimer toujours.
A Saint-Brieuc, le 30 octobre 2024
+ Denis MOUTEL Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier ¬
Des chemins s’ouvrent dans leurs cœurs
- édito
"Heureux ceux dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leurs cœurs."

Ce verset du psaume 83 évoque pour moi l’expérience des catéchumènes ; que nous accompagnons vers leur baptême qui sera célébré dans la nuit de Pâques.
Ils nous disent en effet comment l’horizon s’est ouvert pour eux, grâce à la rencontre du Christ. En donnant de l’amour à leur famille, à leurs enfants, en entrant dans une église, en y découvrant une présence bienfaisante et inattendue, ils découvrent des chemins nouveaux dans leur cœur.
Pour emprunter des chemins d’espérance dans de nouvelles pratiques missionnaires, nous demandons à Dieu d’ouvrir des chemins dans nos cœurs, particulièrement dans ce temps du carême « je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. » (Ez 36,26).
Rien de tel que de marcher vraiment pour que des chemins s’ouvrent dans nos cœurs. Ce sera le cas le 1er mai prochain avec les neuf diocèses de la province de Rennes, au calvaire de Pontchâteau en Loire-Atlantique. Je vous invite à participer, très nombreux, à ce pèlerinage des vocations. C’est pour tous !es âges, afin de discerner les appels de Dieu et lui confier notre attente de nouvelles vocations.
Mgr Denis Moutel évêque de St Brieuc et Tréguier
Article « Nouvelle s » diocésaine
Février 2025
Me voici, Seigneur, je viens faire ta volonté.
Nous sommes entrés dans ce mois de février par la fête de la Présentation de Jésus au Temple. Dans cette Journée mondiale de la vie consacrée, initiée par le pape Jean-Paul II, nous avons rendu grâce pour toutes celles et tous ceux qui donnent leur vie à la suite du Christ dans des choix de vie si précieux pour l’Église et pour le monde.
La vie consacrée est un signe posé dans la simplicité et la pauvreté qui donne le ton pour que nous puissions tous nous rappeler notre appartenance commune au Christ dans la vie baptismale. Nous sommes tous consacrés dans le baptême, par le Christ, avec Lui et en Lui.
Dans la dynamique de cette fête, le mot du mois, c’est donc l’offrande, le don de soi. Dans l’année jubilaire où nous rendons disponibles à la miséricorde de Dieu, à ce qu’il veut donner à chacun, demandons-lui la force de l’engagement, la joie du don : « me voici, Seigneur, je viens pour faire ta volonté. »
A Saint-Brieuc, le 03 février 2025
+ Denis MOUTEL Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Rappel à Dieu du pape Benoît XVI
Rappel à Dieu du Pape François
En ce lundi de l’Octave de Pâques, nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès de Sa Sainteté le pape François, rappelé à Dieu ce matin dans la paix du Ressuscité.
Jusqu’au bout, il a porté dans la prière l’Église tout entière. Ses dernières paroles furent une bénédiction, urbi et orbi, pour le monde qu’il a tant aimé et servi.
Nous rendons grâce pour son pontificat marqué par la miséricorde, l’humilité et l’appel constant à vivre l’Évangile dans la joie.
Prions pour le repos de son âme, dans la communion de toute l’Église universelle.
Les fidèles du diocèse sont invités à se rassembler mardi 22 avril 2025 à 19h00, en la cathédrale Saint-Etienne de Saint-Brieuc (Pr. Mgr Denis Moutel).
« Serviteur bon et fidèle, entre dans la joie de ton maître. » (Mt 25, 21)
Requiescat in pace.
Communiqué de Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
« Avec beaucoup d’émotion, ce matin, j’ai appris la mort du Pape François. Dans sa grande fatigue, il a voulu se donner jusqu’au bout en disant au revoir hier au peuple chrétien, réunis sur la Place Saint-Pierre. Son départ vers le Père au lendemain de Pâques, c’est comme s’il nous disait ‘Ne soyez pas triste, restez dans la joie de Pâques, restez dans la joie de l’Évangile , soyez des témoins’. Comme toute famille dans le deuil, dans l’espérance quand s’en va un être cher, il est bon de se réunir pour prier et partager le meilleur de ce que nous avons reçu de notre pape François. C’est ce que nous ferons, comme dans les cathédrales et les églises du monde entier, à la cathédrale de Saint-Brieuc à 19h00, ce mardi de Pâques. Nous confierons le pape François à Dieu qui le reçoit. Nous rendons grâce pour tous les dons reçus. Nous prions pour l’Église et pour la mission qui continue. »
Les fidèles du diocèse de Saint-Brieuc, et tous ceux qui souhaitent être en union de prière, sont invités à participer à la veillée de prière pour le Pape François ce mardi 22 avril 2025 à 19h00 en la cathédrale Saint-Etienne de Saint-Brieuc, présidée par Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier.
Les Mouvements
CCFD-Terre Solidaire
CCFD-Terre Solidaire des Côtes d’Armor
Maison Diocésaine Saint Yves
81, rue Mathurin Méheut
CS44224
22042 Saint Brieuc Cedex 2
ccfd22 chez ccfd-terresolidaire.org
Tél 02 96 68 13 63
Pratique
Pour vous accueillir à la permanence :
Le lundi de 9h30 à 12H et de 14H à 16H30
Le mercredi Marie Raphaëlle Rault
De 14h à 16h30
Chrétien dans le Monde Rural
CHRÉTIENS DANS LE MONDE RURAL ( C.M.R. 22)

Jacques LE POTTIER de Loudéac et Roger GAUTIER de Saint-Barnabé, membres du CMR 22 ont bien voulu nous entretenir de la vie de ce mouvement :
Il a été créé par les anciens de la Jeunesse Agricole Chrétienne (JAC) et est un mouvement d’action catholique.
Il se préoccupe de tous les problèmes qui se posent actuellement au monde rural sous le regard de l’Évangile :
- Précarité
- Invisibilité de la pauvreté
- Place des néo-ruraux
- Perte du lien social
- Détresse sociale et psychique des agriculteurs en difficulté
- Relation avec les prêtres en paroisse.
Il se compose d’équipes locales (4 dans les Côtes d’Armor)
- Fédérale
- Régionale et nationale.
Au niveau de nos paroisses, il existe 1 équipe à Plumieux composée de 12 personnes presque tous agriculteurs et les isolés, Jacques et Roger, qui souhaitant remettre sur pied une équipe locale lancent un appel à tous ceux qui voudraient les rejoindre.
Dans le diocèse, une équipe fédérale de 12 membres se réunit tous les mois accompagné par le Père Francis MORCEL.
Un temps fort de ce mouvement a été une session à Ti Mann Doué en Cléguérec sur 2 jours où 90 participants des 4 diocèses se sont retrouvés les 9 et 10 Octobre 2017.
A l’appel du diocèse, une journée sur le monde rural est en cours de préparation au Sanctuaire marial diocésain Notre Dame de Toute-Aide, Querrien, La Prénessaye
Les lois et décrets du récent synode diocésain encouragent ce mouvement à renforcer ses liens avec les communautés paroissiales et à se relier aux autres mouvements d’action catholique.
Le Secours catholique
Loudéac
Aide et soutien aux personnes démunies.
Don de vêtements propres et en bon état- - chaque mercredi de 13h30 à 17h (sauf vacances scolaires), 19, rue de Pontivy (entrée par le parking des Tisserands
Accueil et conseils aux personnes - 7, Rue Pasteur - chaque mercredi de 14h30 à 17h (sauf vacances scolaires).
Contacts : Annick Le Hô, responsable Tél. : 06 35 92 09 93
Scouts et Guides de France
Groupe Scouts et Guides de France de Loudéac.
Contacts :
Stéphane Gorniak
stephane.gorniak chez gmail.com
tel 02 96 67 71 93
Mobile 06 41 97 05 75
ou
Isabelle Le Maux
iasmgp.lm chez orange.fr
Tel 02 96 56 35 10
Mobile 06 31 12 75 27
Patrimoine
Le territoire qui correspond à la Communauté Pastorale de Loudéac a un riche patrimoine.
Eglise et chapelles de la paroisse d’Uzel
Eglise et chapelles de la paroisse de Collinée
Eglise et chapelles de la paroisse de Collinée sur Pninterest.
Eglises et chapelles de la paroisse de Loudéac
Eglises et chapelles de la paroisse de Loudéac sur Pinterest.
Eglises et chapelles de la paroisse de Merdrignac
Eglises et chapelles de la paroisse de Mûr-de-Bretagne
Eglises et chapelles de la paroisse de Plémet
Eglises et chapelles de la paroisse de Plouguenast
Le doyenné de Merdrignac pendant la période révolutionnaire
© InfoBretyagne.com Illifaut _Cette paroisse relevait de l’évêché de Dol. En 1789, elle avait pour recteur un Maufrais qui y était depuis 18 ans.
Le 20 février 1791, sommé par la municipalité de prêter le serment constitutionnel, il refusa noblement avec son vicaire. Mais plus tard il changea d’avis, et, le 17 juillet 1791, à l’issue des vêpres, au pied de l’autel, il prêta serment, en présence du sieur Bergé, lieutenant de la gendarmerie nationale de Broons, et du sieur Durant, gendarme, etc. Etait-ce lâcheté, ignorance ou débilitation mentale ? Toujours est-il qu’à partir de ce moment il tomba en enfance et mourut, en 1792, sans s’être réconcilié avec l’Eglise (…)
Le patrimoine de Plemet
La nouvelle commune compte quatre monuments historiques.
Les Saints fondateurs de la Bretagne
Les Saints fondateurs de la Bretagne
Selon la tradition et selon une vie de saints (hagiographie) tardive, écrite à partir du XIe siècle, les sept saints fondateurs de la Bretagne seraient des moines et ermites venus du Pays de Galles et de Cornouailles vers le 5e siècle et le 6e siècle, à l’époque de l’émigration bretonne (Grande Bretagne). L’évangélisation de notre province (Armorique) se serait alors établie autour des monastères fondés à cette époque.
St Tugdual (Tudal, Tual, surnom Pabu ) fêté le 30 novembre.
Évêque de Tréguier au VIe siècle - Diocèse de St Brieuc et Tréguier ; Département des Côtes d’Armor.

St Tugdual est le patron de Tréguier, ancienne ville épiscopale jusqu’à la Révolution (ville appelée « Landreger en breton au confluent des rivières Le Guindy et Le Jaudy) ») ; De nombreux lieux portent son nom : Pludual, Landual, St Thual, Landudal, Pabu ou St Pabu, St Tudwal au Pays de Galles. Il faut y ajouter le patronyme Tual ou Thual.
Tugdual était né vers la fin du Ve siècle au Pays de Galles, d’une famille de chefs locaux. Sa mère, Pompaïa, était devenue une sainte populaire. Elevé dans une école monastique, il devint moine, puis Abbé du monastère. Mais un ange lui apparut et lui demanda de se rendre en « Petite Bretagne » (la Domnonée ou Armorique à l’époque). Il traversa la Mer Bretonne avec quelques compagnons pour s’établir près du Conquet (Finistère). Puis il fut appelé par son cousin Deroch, arrivé avant lui ; pour fonder un monastère à l’embouchure du Guindy et du Jaudy au lieu-dit « Landreger », aujourd’hui Tréguier.

Sa vie, selon la tradition et/ou la légende, est remplie de faits extraordinaires et de « miracles ».Il évangélisa toute la région et la chrétienté se développait rapidement. Tugdual dut se plier à la volonté des fidèles et devint évêque en 532. Mais il se méfiait du chef de la Domnonée, Conomor (personnage peu recommandable dont il est question dans le Son-et-Lumière de l’abbaye de Bon Repos). C’est alors qu’il laissa son évêché et partit pour Rome où le pape venait de mourir. Le peuple romain, voyant une colombe se poser sur sa tête, le proclama pape sous le nom de « Léo V Papa Britigenus », d’où son surnom de « Pabu ». Mais, au bout de deux ans, ilregagna sa ville et son siège épiscopal où il faisait des merveilles. Il mourut probablement le 30 novembre 553 et continuait à faire des miracles. À l’arrivée des Vickings, ses reliques furent transportées en 878 à Laval, puis à Chartres. Elles revinrent enfin à Tréguier où des mains pieuses les sauvèrent des profanations de l’époque révolutionnaire. Il est toujours possible de les visiter à la cathédrale de Tréguier. Il faut noter cependant, qu’un autre saint fait la renommée de Tréguier ; il s’agit bien sûr de St Yves. Mais nous en reparlerons une autre fois.
Michel Blanchard (d’après différentes sources)
Les saints patrons des pays d’Europe
Les saints patrons des pays d’Europe
Les Saints sont toujours des référents autant pour les chrétiens que les non chrétiens. Les Etats du

continent européen ont choisi des saints comme patrons pour des raisons historiques ou culturelles. Nous allons évoquer leurs personnalités humaines et spirituelles, et ce qui les rend significatifs pour leurs pays ’Espagne avec St Jacques Le Majeur. (BP avril) 2.La Pologne avec St Stanislas (BP mai)
3. Saint Louis, un des patrons de la France XIII ème siècle Fêté le 25 août Saint Louis (1214-1270) a marqué l’histoire de la France et des catholiques ; un roi qui apparaît comme un modèle de saint laïc. Canonisé en en 1297, il est le seul saint parmi tous les rois de France. Fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, il devient roi à l’âge de 12 ans (il a régné pendant 44 ans).Il reçoit une éducation religieuse influencée par la spiritualité des ordres mendiants ; il est aussi patron du Tiers-ordre des Franciscains et du diocèse aux armées. Il marque ses contemporains par son esprit de justice et de charité, et par son existence très pieuse. Il participe aux 7e et 8e Croisades en Terre Sainte.
La mémoire populaire garde de Louis IX l’image d’un souverain rendant la justice à l’ombre d’un vieux chêne proche de son château de Vincennes. Il est en effet connu pour son sens de la justice et son service auprès des pauvres. Il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Il part délivrer la Terre Sainte en 1248. Il y est fait prisonnier ; une fois libéré et il revient dans son royaume et il entreprend de grandes réformes. Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il fait construire la Sainte Chapelle, près de Notre-Dame de Paris, pour recueillir les reliques de la Couronne d’Epines du Christ qu’il a acquise auprès de l’empereur de Constantinople. Sa royauté connaît une période de grand développement culturel, intellectuel et spirituel. Avec Robert de Sorbon, son confesseur, il fonde le Collège de la Sorbonne (1257) qui deviendra l’université de Paris. Son plus grand souci est de pacifier et de réconcilier en particulier la France avec l’Angleterre après de nombreux conflits 1258). Il rêvait de convertir le sultan d’Egypte, mais il meurt de la peste à Carthage (Tunis) en partant pour la 8e Croisade . Le 25 août 1270 à 3h de l’après-midi, en rendant son dernier soupir, il prononce ces paroles : « Seigneur, entre tes mains, je remets mon âme ».
Saint Louis est aussi le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs et merciers, des

coiffeurs et des barbiers, des académies française et des sciences. Il est vénéré dans de nombreuses églises et chapelles ; on peut citer Saint Louis des Français à Rome et à Madrid, Saint Louis des Invalides à Paris et plus près de chez nous, la chapelle Saint Louis de la Hutte à Languille, commune de St Gilles du Mené. Plusieurs villes et villages portent aussi son nom. Michel Blanchard, diacre
Les Saints de nos paroisses
Les SAINTS de nos paroisses À Langast et Querrien (La Prénessaye) Saint Gall (ou Gal) Ermite missionnaire et moine itinérant. Fêté le 16 octobre.

C’est le plus célèbre des 12 compagnons moines de St Colomban venus du monastère de Bangor d’Irlande pour évangéliser la Gaule au 6e siècle. Après un passage en Angleterre, Colomban et ses douze disciples traversèrent la Manche pour porter la bonne parole du Christ ressuscité. Ils fondèrent un monastère dans les Vosges et atteignirent la Rhénanie actuelle et la Suisse. Vers 585, persécutés, ils durent fuir, et ils arrivèrent en Gaule celtique. Ils créèrent une nouvelle communauté à Luxeuil (Bourgogne). À nouveau expulsés et, après une longue marche, les moines missionnaires arrivèrent en Armorique à Nantes où, pour des raisons diverses, Gal et Colomban se séparèrent.
Nous retrouvons St Gal à Langast (autrefois Langal). Au village du Montrel, il fonde un ermitag puis il se rend à Querrien où il fait jaillir une source pour alimenter le village. Il sculpte une statue de la vierge à l’enfant et la place dans un oratoire en bois. Dix siècles plus tard, à Querrien, l’oratoire a disparu mais la fontaine St Gal et la mare St Gal pour les animaux sont toujours là, rappelant son passage. Et lors des apparitions, en 1652, la Vierge, comme signe manifeste de sa présence à l’adresse des villageois, précisera à la petite Jeanne Courtel « Va leur dire de creuser la mare St Gall. Ils y trouveront mon image ».
Aujourd’hui St Gal est devenu l’exemple des prêtres prédicateurs missionnaires porteurs de la Bonne Nouvelle.
En Suisse il est le saint patron de multiples églises et chapelles. Une ville porte son nom.
Chez nous, à Langast, la paroisse lui est dédié et au village du Montrel, où il a son pardon, il est fêté chaque année.
Enfin depuis 2018, grâce aux donateurs de la ville de St Gall et à l’association du Montrel, sa statue orne la vallée des Saints (Carnoët). Le sculpteur l’a présenté sous son ermitage avec un ours. La légende nous dit qu’il avait la faculté d’adoucir la férocité des animaux sauvages. Pour les chrétiens, il reste d’abord l’ermite prédicateur itinérant de l’évangile.
En 2012, le pape Benoît XVI soulignait que la mémoire de St Gal « invitait à réfléchir sur l’urgence de l’évangélisation en Europe ». Tout un programme.
Les Saints de nos paroisses
Les SAINTS de nos paroisses
Saint-Yves, Co-Patron de la Bretagne Figure emblématique du diocèse Décédé en 1303 - Canonisé en 1347 - Fêté le 19 mai
Avec Ste-Anne, honorée en juillet, c’est assurément St-Yves qui, en mai, rassemble nombre de bretons de par le monde, fête populaire ou religieuse !
Églises et chapelles lui sont dédiées !- en Bretagne d’abord, surtout dans le Trégor et le Goélo, mais aussi à Rome, dans les territoires d’outre-mer et même au Canada. À St-Brieuc, la Maison St-Yves, abritant les structures diocésaines, l’évêché, la médiathèque et un accueil de jour, est devenue pôle de référence.
Et, signe assez étonnant, son prénom, en breton comme en français, se décline dans une incroyable diversité.
Dom Yves Héloury (St-Yves) est né à Minihy, commune près de Tréguier au Manoir de Kermartin. Élève brillant, il part pendant 6 ans, étudier les lettres à Paris pour devenir prêtre. À Orléans ensuite, il approfondit le droit romain, le droit canon et la théologie puis il revient au pays. Nommé en paroisse, il est vite reconnu pour sa simplicité, ses talents d’orateur, prêchant la Bonne Nouvelle dans tout le Trégor. Nommé également « official » -juge ecclésiastique du diocèse - il se fait connaître par son esprit de conciliation et de justice, défenseur des plus pauvres, gratuitement, les recevant au manoir familial et partageant ses vêtements. Il mène une vie d’ascèse, exemple d’humilité.
Sa statue le représente tenant dans une main le parchemin de la justice et dans l’autre la bourse, le sac ou l’aumônière, symboles de cette volonté de partage vers les plus humbles. À ce titre, St-Yves est devenu le saint patron de toutes les professions de justice et de droit notamment celle des avocats. Une délégation importante de ces professions accompagne chaque année le grand pardon. Et à Tréguier, le Fonds St-Yves conseille bénévolement.
Un pardon exceptionnel à Tréguier (sauf contraintes sanitaires) Chaque année, un pardon exceptionnel a lieu en mai, c’est le second grand pardon de Bretagne après celui de Ste Anne. Des milliers de pèlerins. Une procession très spécifique vers Minihy. Les paroisses du Trégor et du Goélo toujours présentes avec croix et bannières. Le Chef de St Yves, conservé à la cathédrale, est porté ce jour-là suivant un rituel bien réglé, avec prières, cantiques bretons et français alternés résumés dans ce refrain.
« St-Yves, notre père, toi que nous implorons entends notre prière et bénis tes bretons »
Les SAINTS de nos paroisses
Et deux St Maurice sur la zone pastorale
St Maurice d’Agaune - ou du Valais - Martyr au 3e siècle Un hameau du Quillio et sa chapelle.

De nombreuses villes ou villages portent aussi ce nom en Savoie, ou en Suisse. À l’époque des persécutions, l’empereur Dioclétien, fit venir de Thèbes en Égypte - aujourd’hui Louksor - une légion romaine - d’où l’appellation parfois de légion thébéenne - et ce dans le but d’exterminer des chrétiens de Gaule. Agaune se situe aujourd’hui dans le Valais suisse. Les légionnaires, sans doute coptes, refusèrent d’obéir et furent exécutés à leur tour en l’an 286. Maurice était l’un d’eux apparemment officier, chef de groupe le premier dimanche qui suit le jeudi de l’Ascension, mais les règles sanitaires, en vigueur à ce jour, ne permettent pas leur reconduction. St Maurice est également le patron des chasseurs alpins, des gardes. On le représente, le plus souvent, avec les attributs du soldat romain, casque et cuirasse, debout ou à cheval. L’association du hameau a relancé, ces dernières années, pardon et festivités suisses et de certains régiments d’infanterie
St Maurice, vénérable, moine cistercien, 12e siècle Père Abbé de Langonnet puis de Carnoët Un hameau de Loudéac et sa chapelle. Second patron de la paroisse !

Maurice Duault est né à Croixanvec – près de Loudéac - et sa famille est venue habiter le village qui porte maintenant son nom. Fils de paysans, après des études sérieuses à l’Université de Paris, il est prêtre à 23 ans. Mais le désir de la solitude l’emporte et il entre à la toute nouvelle abbaye de Langonnet. Il en fut le premier abbé en 1142 et le restera pendant plus de trente ans. On lui demanda ensuite en 1175 de fonder un autre monastère dans la forêt de Carnoët. Il en sera l’abbé pendant 14 ans et en fera un foyer de grand rayonnement. Il décède le 29 septembre 1191.Pendant toutes ces années, sa grande sagesse et sa droiture vont faire sa renommée et un véritable élan de ferveur s’instaure dans le peuple, de nombreux bienfaits lui étant attribués. Son culte fut confirmé par Clément XI et c’est pourquoi, avec St Nicolas, il est devenu en quelque sorte l’autre patron de la paroisse. Leurs deux statues encadrent le retable central du chœur de l’église. On le voit ici sur un vitrail de la chapelle représenté en père abbé avec crosse et livre ouvert. Mais un autre détail intéressant marque aussi cette chapelle restaurée : Un des vitraux du 16e représente également le légionnaire romain honoré au Quillio ! Ainsi, clin d’œil de l’artiste, les deux St Maurice sont réunis dans une même évocation lors du pardon qui se déroule en principe le deuxième dimanche de juillet.
Les SAINTS de nos paroisses
Les SAINTS de nos paroisses
SAINT LOUIS-MARIE GRIGNON DE MONTFORT À LA « CHEZE »
Aîné de dix-huit enfants, Louis Grignion de La Bacheleraie naquit à Montfort-la Cane

(Montfort-sur-Meu) le 31 janvier 1673, en plein 17e siècle. Il était le fils d’un avocat, mais par esprit d’humilité, il abandonna le nom de sa famille pour prendre celui de son lieu de naissance. Sa première éducation fut pieuse et forte chez les Jésuites de Rennes. Et à 19 ans, il entra au séminaire Saint-Sulpice à Paris. Ordonné prêtre en 1700, Il devient aumônier de l’hôpital de Poitiers. Il partage alors la table des pauvres malades et regroupe les jeunes filles désireuses de servir les pauvres, dont Marie-Louise Trichet qui deviendra la première supérieure des Filles de la Sagesse. Les missions attirent Louis-Marie. Il se rend à Rome pour voir le pape qui l’envoie en mission dans l’ouest de la France.
C’est en 1707 que Louis-Marie arrive dans notre région. Il se joint à une vingtaine de prêtres, qui sous la direction de Jean Leuduger, prêtre de Plérin, fondateur des Filles du Saint-Esprit, « prêchent » des missions dans les campagnes. C’est la première vraie rencontre de Montfort avec un peuple enthousiaste. « Son lit était de pierre et trois fagots. Ses chemises teintées de sang faisaient voir qu’il ne s’épargnait pas la discipline. Toujours gai dans les adversités. Louis se révèle un animateur de foules et il n’a pas peur des entreprises audacieuses ;… » Le groupe Leuduger travailla dans les diocèses de Saint- Malo et de Saint- Brieuc et Louis arrive à La Chèze où la chapelle Notre-Dame de Pitié tombe en ruines depuis des siècles. Une tradition locale rappelle une prophétie de Saint Vincent Ferrier, qui, en 1417, prévoit la venue d’un homme inconnu et bafoué ; cet homme reconstruirait la chapelle. Louis n’hésite pas à assumer l’héritage mystérieux : « Je suis cet homme. » Il devient architecte et contremaître de chantier, et avec le concours du peuple, il construit l’église paroissiale actuelle St-André… » Il s’attache profondément à ce lieu, à l’église et au peuple qui le suit (1). Il poursuit sa mission dans les alentours à Plumieux et à La Ferrière où il va porter la Bonne Nouvelle aux ouvriers qui extraient le minerai de fer dans le bois, dit « du Minerai » et où la tradition situe le « préchoué » sur un talus. D’ailleurs il avait une chambre dans le manoir de La Grange à La Chèze, qui existe toujours et peut être visitée. Il y séjourna de février à novembre 1707
Il poursuivit ensuite sa mission en Normandie et en Vendée. Il fit édifier le

calvaire de Pont-Château (Loire-Atlantique), détruit à la Révolution, mais reconstruit depuis. Arrivé à Saint-Laurent-sur-Sèvre en 1716 et épuisé par une telle dépense d’énergie, il y mourut le 28 avril 1716, à l’âge de 43 ans. C’est dans ce lieu que se trouve son tombeau aujourd’hui, dans la basilique. St Jean-Paul II, qui avait adopté sa devise « Totus Tuus » (« Tout en tous ») vint en pèlerinage à son tombeau en 1996. Louis-Marie avait une grande dévotion pour Marie. On lui doit « Le traité de la vraie dévotion à Marie » et il composa un certain nombre de cantiques sur des airs populaires, par exemple « Oh ! l’auguste Sacrement » que nous chantions encore il y a quelques 50 ans. Il est également le fondateur des congrégations des Pères Montfortains, des Sœurs de la Sagesse et des Frères de St Gabriel dont la Maison-Mère est à St-Laurent sur Sèvre en Vendée.
(1) Extrait de « L’homme venu du vent » de Benedetta Papasogli.
Les SAINTS de nos paroisses SAINT ADRIEN
Les SAINTS de nos paroisses SAINT ADRIEN
Chapelle (en ruine) et Calvaire, à Allineuc Saint Adrien désigne plusieurs saints chrétiens.
Adrien de Nicomédie était officier dans l’armée de l’empereur romain Galère qui faisait

appliquer avec zèle les quatre édits de persécution des chrétiens de Dioclétien. Vers 306, alors qu’Adrianus avait vingt-huit ans, il se convertit devant le courage de trente-trois chrétiens de Nicomédie (actuellement Izmir en Turquie), que Galère avait ordonné de supplicier.
Apprenant cette conversion, l’empereur fit emprisonner Adrianus avec les autres chrétiens puis, quelque temps après, le fit comparaître devant lui en présence de ses compagnons pour le faire fouetter. Puis Adrianus et ses compagnons furent de nouveau jetés en prison. En 306 l’empereur Galère ordonna qu’on torture les prisonniers, puis qu’on fasse brûler leur corps. Adrianus fut le premier supplicié. Quand on jeta le corps d’Adrien au feu, son épouse Nathalie voulut se précipiter dans le brasier mais une pluie violente éteignit les flammes. Saint Adrien est fêté le 8 septembre. Il est le saint patron des soldats, mais il est également invoqué contre les maux de ventre.
Adrien de Césarée arrive en Palestine avec saint Eubule, pour rejoindre les confesseurs de la foi. Vers l’an 310, ils y furent arrêtés, torturés et condamnés à être livrés aux bêtes. Adrien fut présenté seul à un lion, puis égorgé. Deux jours plus tard, Eubule affronta les bêtes à son tour.
Adrien III fut pape pendant seulement 18 mois, de 884 à 885. Il mit tous ses efforts à réconcilier l’Église de Constantinople avec l’Église romaine avant de mourir saintement d’une grave maladie.
Adrien de Cantorbéry né en Afrique, moine et abbé près de Naples, vint en Angleterre en 710, où il fut nommé abbé du monastère Saint-Pierre-et-Saint Paul qu’il gouverna durant trente ans. Il fut ainsi un collaborateur efficace de Théodore, évêque de Cantorbéry, dans une étape décisive de l’histoire de l’Église d’Angleterre.
Une commune porte le nom de St Adrien près de Guingamp. Plusieurs chapelles en Bretagne sont également dédiées à St Adrien.

Chez nous, la chapelle d’Allineuc, construite au 18e siècle, fut un lieu de

pardon jusqu’en 1963. Elle est actuellement en ruine et les statues de la Vierge, de St Adrien et de St Roch ont disparu. Mais le Calvaire à proximité a été restauré depuis peu et c’est là, au sommet de la colline, que se rassemblent chaque année des chrétiens des environs pour le chemin de Croix du vendredi Saint.
Les SAINTS de nos paroisses Saint Cornély
Les SAINTS de nos paroisses
SAINT CORNÉLY
Saint Cornély, ou Corneille, (en latin : Cornelius), est issu d’une famille romaine noble. C’est le 21e pape de

l’Église. Son pontificat ne dura que deux ans, de 251 à 253. Pendant la persécution de Gallus, il est exilé et meurt à Civita Vecchia. Il est fêté le 16 septembre comme saint par les Églises catholiques et orthodoxes. Dans le sud de la Bretagne, saint Cornély (Sant Korneli en breton), dit aussi Carneli ou Korneli, est le plus connu des saints protecteurs du bétail. Il est prié dans de nombreuses chapelles en Bretagne, par exemple à Plouhinec, Languidic, Péaule, et surtout à Carnac où un grand pardon a toujours lieu en septembre

Selon une légende bretonne, née d’une assonance entre Cornély et Carnac, il aurait fait surgir les alignements de Carnac en transformant en menhirs une armée de soldats païens. Cornély était en effet poursuivi par des soldats païens. Deux bœufs l’accompagnaient qui portaient ses bagages. Un soir, il arriva devant la mer. Les soldats le serraient de près, rangés en bataille. Il se cacha dans l’oreille d’un bœuf et transforma ses ennemis en pierre. C’est pourquoi les alignements mégalithiques de Carnac sont parfois appelés « Soudarded sant Korneli » (soldats de saint Cornéli). C’est pour cette raison aussi que Saint Cornély est le protecteur des bêtes à cornes.
Chez nous, à Merléac, il n’y avait pas (ou plus ?) de chapelle Saint Cornély, mais l’abbé CONNAN, recteur de la paroisse, a relancé la fête de Saint Cornély après la dernière guerre. On peut lire dans son bulletin du 15 juillet 1951 :

« Le Pardon de Saint Cornéli aura lieu le 19 août. Il sera présidé par Monsieur le chanoine Crézé, ancien curé de St Michel à St Brieuc. Il nous reste un mois pour le préparer. J’espère compter sur le dévouement et le concours de tous mes paroissiens… Le Pardon et la kermesse qui le suit, ne sont pas et ne doivent pas être uniquement l’affaire de votre recteur (à qui ils n’occasionnent que soucis, travail, fatigue), mais une affaire paroissiale… Le programme ? Le même que les années précédentes. Une innovation cependant, à la procession, on portera les reliques de Saint Cornéli renfermées dans le joli reliquaire que vous connaissez… »
La statue du Saint était transportée sur une charrette tirée par des bœufs. Ce pardon a duré jusque dans les années 60. Récemment, la place centrale du bourg a été baptisée « Place St Cornély » . Joseph Martin
Les SAINTS de nos paroisses La vie de…
Les SAINTS de nos paroisses
La vie de SAINT-THELO

L’évêque Thélo, devenu Saint Thélo a réellement existé. Différentes recherches historiques permettent de l’affirmer, en particulier un texte très ancien « Le livre de Landaff » traduit du celte à la fin du XIXe siècle par des religieux de Quimper.
Un jeune homme pieux, travailleur et visionnaire Thélo (ou Théliau) serait né au Pays de Galles vers l’an 485. Elève de Saint-Dubrice archevêque de Landaff, le jeune Thélo se distingue vite par sa soif de connaissances et son art de la parole. Plusieurs prodiges lui sont prêtés dès ces plus jeunes années ; comme le dressage de deux cerfs dans la forêt de Landaff pour lui permettre de ramener au monastère indispensable pour l’hiver. Vers l’an 510 Thélo traverse la Manche et est accueilli à Dol par l’archevêque Samson. Bras droit de Saint-Samson, Thélo travaille énormément. Il encourage les paysans à apporter des améliorations aux cultures et à l’élevage par le défrichement des bois et des landes ; il fait construire des routes et plante de nombreux arbres fruitiers. L’on affirme que ce serait une branche de pommier ramenée par Thélo du Pays de Galles qui serait à l’origine des beaux pommiers qui vont fleurir ensuite en Bretagne.
Thélo et la paroisse qui porte son nom. Au retour d’un pèlerinage à Jérusalem il aurait rendu visite à sa sœur Aneumède épouse du roi Budic de Carhaix. Au retour, pour rejoindre Dol, il se serait reposé sur les bords de l’Oust chez des moines installés dans un lieu appelé Onon. Vers l’an 1000 lorsque le comte de Porhoët accepte la création d’une paroisse autour des terres d’Onon, les moines lui donnent le nom de Saint-Thélo.
Prodiges, miracles et mystères Saint-Thélo est souvent représenté chevauchant un cerf et entouré de pommes ou de pommiers. D’autres prodiges lui sont également attribués ; comme la guérison de paralytiques par la parole et l’imposition des mains ou encore la connaissance immédiate des langues parlées par tous ceux qu’il rencontre au cours de ses voyages. Il aurait aussi délivré la Bretagne d’un monstre sanguinaire simplement en lui posant autour du cou une étole de soie. Docile, le monstre se serait laissé emmener par Thélo vers la mer où il aurait à jamais disparu.
Les paroisses bretonnes de Saint-Thélo D’autres paroisses bretonnes l’honorent également : Montertélo (Monter-Théleau) au sud de Ploërmel, Plédéliac (Plou-Théliau) près de Lamballe, Landeleau (Lan-Thélau) près de Châteauneuf du Faou. Et aussi Plogonnec où existe sur la route qui mène à Locronan une très belle chapelle dédiée à notre saint patron. Et dans la Vallée des Saints à Carnoët une grande et belle statue en granit lui est dédiée.
Le « Livre de Landaff » situe la mort de Saint-Thélo en l’an 565, à l’âge de 80 ans. Il est honoré ici le premier dimanche de février. Francis Blanchard
Les SAINTS de nos paroisses SAINT CARADEC
Les SAINTS de nos paroisses
SAINT CARADEC (paroisse de Loudéac)
La Commune et le relais portent aussi son nom
Sous des appellations légèrement modifiées, Caradoc, Carannog, Karanteg, le Pays de Galles, l’Irlande ou l’Écosse honorent également ce saint aux origines religieuses discutées. En Bretagne, plusieurs paroisses, des chapelles en nombre suffisent à prouver combien son culte était répandu en Armorique. Alors, et chez nous à St Caradec ? Oui, mais lequel ? Plusieurs St Caradec ou St Carantec se sont confondus au fil de l’histoire, de la tradition, ou de la légende, et ce saint fait partie aujourd’hui des saints Bretons plus ou moins reconnus par l’Église, mais il est bien présent, y compris maintenant dans la « Vallée de Saints ».
En simplifiant les légendes successives, nous pouvons résumer ainsi : Caradec serait né au Ve siècle dans l’ile de Bretagne (Grande-Bretagne) et plus vraisemblablement au Pays de Galles. Suite à une invasion des Scots, venus d’Islande, les guerriers bretons partirent en guerre contre l’envahisseur mais leur roi étant âgé, ils demandèrent à son fils Caradoc de prendre la tête de leurs troupes. Mais voilà ! Caradoc, résolu à se consacrer au service de Dieu, et préférant le royaume céleste à celui terrestre, refusa et la royauté et la guerre. Il se serait alors enfui, et devenu ermite, se serait consacré à la prière, loin des soucis des humains. Beaucoup plus tard, changement de cap. Nous le retrouvons moine pèlerin, en Irlande, où il aurait alors fondé un monastère et réussi à convertir à son tour un chef de tribu. Il n’est pas certain qu’il soit venu en Armorique, mais les migrations successives l’ont fait connaître et ont répandu son culte.

À St Caradec, sur le placître de l’église fort bien aménagé, sa statue se dresse majestueusement avec tous ses attributs. Évêque ou Prieur de monastère, il n’est pas précisé ! L’église, remarquable à l’extérieur par ses pinacles, sa tour cloché et sa tourelle, possède, à l’intérieur, un chemin de croix original sur schiste ardoisier et surtout une crypte devenue célèbre, abritant une statuaire reconnue de la mise au tombeau du Seigneur. Chaque Vendredi Saint les fidèles de la zone pastorale se réunissent pour prier et rappeler cette inhumation. À visiter
Le relais paroissial n’a pas conservé, malheureusement, le pardon pour la fête de St Caradec. Il se déroulait aux alentours du 16 Mai. Mais son cantique du 19e, conservé dans les archives paroissiales, rappelle en détails, sous forme de complainte, toute cette histoire.
Christian Duault - Michel Hinault
Les SAINTS de nos paroisses Saint Connec
Les SAINTS de nos paroisses
SAINT CONNEC

Saint-Connec vient de Conec (ou Conech, Connoc, Konog). On le retrouve aussi à Plogonnec (plo signifie paroisse), ou à Thégonnec (le Té exprime le style familier). Connec serait un moine du VIe siècle, disciple de Pol Aurélien. Originaire de Cambrie (Pays de Galles). Il a traversé la mer avec son abbé vers 512. Pol l’a chargé de diriger en son absence le monastère créé à l’Ile de Batz. Il en est le père « prieur » en quelque sorte ; on l’appelle le « Maître des moines », ce qui ne veut pas dire le maître des novices. En dépit de la statue qui en fait un archevêque, aucune preuve n’existe qu’il fut autre chose qu’un moine, un moine qui établit peut-être un « lan » ou un « loc » à l’emplacement de cette paroisse dont il est toujours le saint patron.
Saint Thégonnec a sa statue à la Vallée des Saints. D’après la légende, Thégonnec avait apprivoisé un cerf avec lequel il allait chercher des pierres dans la montagne à

Plounéour-Ménez pour construire une église. Un loup ayant agressé et tué son cerf, Thégonnec convainquit le loup de se laisser atteler au chariot pour finir le transport des pierres. Ce miracle incita la population à l’aider dans l’œuvre entreprise. Une légende qui ressemble curieusement à celle de Saint Hervé avec son âne.
La statue au-dessus de l’entrée principale de l’église de St Thégonnec représente aussi cette légende. Saint Thégonnec y est représenté avec une bête à cornes attelée et était considéré localement comme protecteur des ruminants, concurremment à saint Cornély.
Connec fut assez connu pour être encore honoré dans de nombreuses localités de Bretagne (Rosconnec, Briec, Guerlesquin, Saint-Connec, Quessoy, Plouguernével, Plourhan, etc.).
En fait, la commune de St Connec, près de Guerlédan, honore plutôt Saint Gonnéry,

saint patron de la paroisse, venu d’Irlande au VIe siècle. Au début du XXe siècle, la lecture de manuscrits du XVIe avec leurs différentes orthographes (Conec, Connec, Gonner, pour arriver à Gonnery) a fait confondre les deux Saints.
La commune de Saint Connec célèbre le pardon de Saint Gonnéry chaque année vers le 15 juillet.
Joseph MARTIN
Les SAINTS de nos paroisses SAINT GUEN
Les SAINTS de nos paroisses SAINT GUEN
L’origine du mot « Saint Guen » a été discutée et on peut encore le faire. Les hypothèses à ce sujet sont aussi nombreuses que les écritures du nom (Gwen, Gwénaël, Guénaël, Guénault, Guinal, Gwendal, Guennal, etc).

La paroisse et l’église Saint Guen de Vannes sont dédiées à un saint breton du 6e siècle, Saint Gwénaël, abbé de Landévennec et successeur en 532 de Saint Guénolé. Celui-ci l’aurait rencontré dans une rue de Quimper et obtenu de ses parents qu’il vienne étudier sous sa direction. Il aurait restauré plusieurs monastères en Irlande, mais son culte s’est surtout répandu dans l’ouest de la Bretagne. L’église d’Ergué-Gabéric (Finistère) lui est dédiée sous le nom de saint Guinal, ce qui fait penser qu’il serait né dans cette commune. Il aurait fondé un monastère à Caudan, où l’on voit une chapelle Saint Guénaël, et y serait mort vers 590. L’extension du culte chrétien en Bretagne a pu faire apparaître plusieurs « saints » du nom de Guen. La Vallée des Saints nous présente d’ailleurs une statue de Saint Gwénaël, une de Saint Guen et une de Sainte Gwenn. C’est, paraît-il, cette dernière qui serait à l’origine du nom de la commune de Saint Guen, rattachée depuis peu à Mûr pour former la commune nouvelle de Guerlédan. Sainte Gwenn, Sainte Blanche en français (mais autrefois les habitants de la région parlaient breton), a enfanté au moins trois saints, les jumeaux Guéthenoc et Jacut, puis Saint Guénolé. Elle est l’épouse de Saint Fragan, et ils vivaient au Ve siècle. Les époux et leurs deux premiers fils sont nés au Pays de Galles, leur pays d’origine. Le troisième fils serait né peu de temps après le débarquement de la famille en Bretagne, à l’embouchure de la rivière Brahec, au fond de la baie de Saint-Brieuc. Selon la légende, Dieu a accordé à Gwenn un troisième sein pour pouvoir allaiter ses triplés, d’où son surnom breton « santez Gwenn Teir Bronn », littéralement « la sainte aux trois seins ». Il s’agit d’une mauvaise traduction car en réalité seuls Guéthenoc et Jacut étaient jumeaux. Mais la dévotion populaire a entretenu cette légende et a toujours représenté Sainte Gwenn avec 3 seins, comme sur sa statue à la Vallée des Saints. Sainte Gwenn est la protectrice des enfants. Elle est aussi invoquée par les mères manquant de lait, et est la patronne des nourrices.

En fait, le nom de la localité de Saint Guen (Saint Djuin en gallo, Sant Wenn en breton) est très discuté. Il a peut-être encore pour origine Saint Guénégan qui était un évêque, ou un certain abbé Guen, ou encore un moine de St Tugdual, nommé Even.
Joseph Martin
Les SAINTS de nos paroisses SAINT Hervé
Les SAINTS de nos paroisses Saint Hervé

Hervé est un saint breton qui serait né vers 515 à Plouzévédé dans le Finistère actuel. Son père, le barde Hyvarnion, décide un jour de quitter la cour du roi Childebert pour retourner en Bretagne. Il y rencontre la belle Rivanone qui avait fait le vœu de chasteté. De leur union, un fils vient au monde, Hervé, mais, victime de la malédiction maternelle, l’enfant naît aveugle.
Les écrits sur la vie de St Hervé n’apparaissent qu’à partir du 13e siècle, et sont comme souvent enjolivés de nombreux faits extraordinaires. Voué par le destin à ne contempler que son monde intérieur, Hervé se retire de la société et choisit de vivre dans la solitude. Il serait le fondateur du monastère de Plouvien dont il devient l’abbé, et qu’il installe plus tard à Lan- Houarneau, localité où il serait mort vers 568. Ermite, aveugle et musicien, Hervé aurait œuvré pour l’éducation des enfants et l’accueil des pauvres sur le Menez-Bré.
La légende raconte que le chien avec lequel Hervé se guidait fut mangé par un loup ; le saint contraignit alors le loup à le remplacer ; c’est pourquoi à Trédaniel, Saint Hervé est représenté tenant un loup en laisse, et est invoqué surtout par les peuples voisins des forêts pour protéger leurs troupeaux. On lui attribue le fameux cantique breton (Cantique du Paradis en français) :
Jésus, qui vit aux cieux et règne près de Dieu, j’attends ton paradis car tu me l’as promis
Hervé est souvent représenté aussi en compagnie d’un jeune homme, son guide Guiharan. Un jour que saint Hervé laboure un champ avec son âne, un loup survient et dévore l’animal de trait. Selon la légende, Hervé ordonne à la bête féroce de prendre la place de l’âne qu’il vient de manger. Obéissant au saint, le loup vient simplement se mettre devant la charrue et achève de tracer ses sillons. C’est ainsi qu’il est représenté sur une toile dans l’église de St Hervé près d’Uzel, avec le loup tirant la charrue.

De nombreuses églises, chapelles et localités du Finistère et des Côtes d’Armor sont dédiées à St Hervé, comme à Ploufragan, Bothoa, Gourin, Plélauff, Crozon, Langouélan, etc., et bien sûr l’église de St Hervé près d’Uzel, commune appelée autrefois Hervé-le-Loup. Une association, du nom de « Les amis de Rivanone », restaure et entretien le patrimoine de cette église. Lors du pardon, le dernier dimanche de juin, on se met sous la protection du Saint en chantant
Les SAINTS de nos paroisses SAINT JACQUES
Les SAINTS de nos paroisses
SAINT JACQUES
Chapelles St Jacques à Merléac et à Plémet
Fils d’un homme appelé Zébédée et frère de saint Jean l’évangéliste, saint Jacques le Majeur était

pêcheur dans le lac de Tibériade. Il est un des apôtres les plus présents dans les Évangiles et les Actes des Apôtres. Avec Pierre et son frère André, Jacques et Jean faisaient partie du groupe de pêcheurs parmi lesquels Jésus choisit ses quatre premiers disciples.
Il intervient parfois de façon assez brutale, ce qui lui vaut d’être repris par Jésus qui le surnomme « Fils du tonnerre ». La tradition le nomme "Jacques le Majeur" pour le différencier d’un autre apôtre qui porte le même prénom, Jacques, fils d’Alphée, dit « le Mineur ».
Après la Pentecôte, selon la tradition, il part évangéliser l’Ibérie (future Espagne).Sa prédication ayant échoué, il rentre à Jérusalem où il obtient de nombreuses conversions. Contrarié du succès de Jacques, le roi de Judée, Hérode Agrippa, le fait décapiter, aux alentours des années 41-44. De nombreuses légendes se sont développées au cours des siècles suivants, enjolivant la vie et les hauts faits.
Ainsi, après son martyre, ses disciples auraient ramené son corps en Ibérie dans une barque qui, sept jours plus tard, s’échoua en Galice. Là ils se seraient opposés à Lupia ou Louve, reine de la contrée. Pour les empêcher d’inhumer leur maître sur ses terres, celle-ci leur aurait ordonné de le transporter dans un char tiré par des taureaux sauvages. Mais cette tentative échoua car, contre toute attente, les bêtes se seraient montrées dociles. La cérémonie de l’inhumation se serait alors déroulée sans autre incident et la reine et sa cour se seraient converties.
En 831, un ermite nommé Pélayo ou Pélage découvre le lieu de la sépulture de Jacques le Majeur : une nouvelle étoile apparue dans le ciel lui en indique l’endroit. L’emplacement de la sépulture, appelé dès lors campus stellae ou "champ de l’étoile" aurait donné le mot "Compostelle".

Les SAINTS de nos paroisses Sainte Suzanne
Les SAINTS de nos paroisses
SAINTE SUZANNE
Chapelle Sainte-Suzanne à Mûr-de-Bretagne
Suzanne vécut il y a vingt-cinq siècles à Babylone, où le peuple juif était retenu en exil.

C’était l’épouse d’un chef hébreu. Elle fut accusée d’adultère par deux vieillards et traduite devant un tribunal qui, après un simulacre de jugement, la condamna à mort par lapidation selon la loi de Moïse.
C’est alors que le prophète Daniel intervient et déclare que cette femme a été jugée sans preuve. Après un nouveau procès, où les deux accusateurs sont interrogés séparément, il est prouvé qu’ils ont menti. Suzanne est acquittée et les deux vieillards condamnés à mort.
Son histoire est racontée dans la Bible au Livre de Daniel, chapitre 13.

On peut se demander pourquoi cette sainte qui vécut 500 ans avant Jésus Christ et très loin de la Bretagne, soit honorée à Mûrde-Bretagne. Tout ce que l’on sait, c’est que son culte est ancien. Une chapelle existait autrefois sur le mont Ménéhiez. La chapelle actuelle, surnommée la petite chapelle Sixtine, fut commencée au XVe siècle. Les lambris de la nef peints au XVIIIe siècle représentent des scènes de la Passion du Christ ainsi que la vie de sainte Suzanne.
Le pardon de Sainte Suzanne a lieu le premier dimanche de juillet. Sainte Suzanne est la patronne des familles comme le rappelle le refrain du cantique :
Sainte Suzanne, à vous nos cœurs
À vous l’amour de nos familles
Qu’à nos foyers votre foi brille
Pour sanctifier tous nos labeurs. }}}
Une autre Suzanne, Suzanne de Rome, est honorée par exemple à Questembert. Elle vécut au 3e siècle. Devenue chrétienne, elle fit vœu de virginité. L’empereur Dioclétien voulait la marier à son fils Maximien et La faire se prosterner devant la statue de Jupiter, mais elle refusa, disant qu’elle se réservait à l’Eglise du Christ. Une fois la scène rapportée à l’empereur, celui-ci la condamna à mort par l’épée. Sa fête est célébrée le 11 août
Les Saints fondateurs de l’Europe
Les Saints fondateurs de la Bretagne Selon la tradition et selon une vie de saints (hagiographie) tardive, écrite à partir du XIe siècle, les sept saints fondateurs de la Bretagne seraient des moines et ermites venus du Pays de Galles et de Cornouailles vers le 5e siècle et le 6e siècle, à l’époque de l’émigration bretonne (Grande-Bretagne). L’évangélisation de notre province (Armorique) se serait alors établie autour des monastères fondés à cette époque.
SAINT MALO d’Aleth (Alet) ou Maclou ou Maclav
C’est sans doute le moins connu des sept saints fondateurs, même si la ville qui porte son nom, a une renommée internationale.

Tout d’abord, il ne faut pas le confondre avec un autre St Malo, l’un des soldats d’une légion romaine, mort martyr dans le Nivernais, avec ses compagnons, au 3e siècle, pour n’avoir pas voulu persécuter les chrétiens du pays. Le Malo que nous honorons en Bretagne, la tradition, dans l’Église catholique, le désigne sous le nom de St Malo, premier évêque d’Aleth ou d’Alet. Une explication s’impose alors à propos d’Aleth ! En effet, au 6e siècle, la ville de St Malo n’existait pas. La forteresse d’Aleth, depuis l’époque romaine, puis celle des celtes, était une cité forteresse, marchande ou militaire suivant les époques. Elle s’était développée et agrandie au fil des siècles pour devenir St Servan. Mais une autre agglomération toute proche allait naître autour de son port. Elle s’appellera St Malo ! Aujourd’hui, Aleth, ou, si vous préférez St Servan, avec sa Tour Solidor, c’est devenu un quartier de St Malo.
Saint MALO Ermite et Évêque Fêté lé 15 novembre
Malo est donc un prénom masculin, d’origine celtique avec des formes dérivées : Mallorie, Maloh, Malu.
La vie de Saint Malo, composée vers l’an 870 par le diacre Bili à Alet, le fait naître, vers l’an 510 à Llancarfan,

dans un royaume du Pays de Galles. Vers l’an 538, Malo va faire partie de l’importante migration de Grande-Bretagne venant évangéliser l’Armorique. Il débarque sur la petite île de Cézembre, au large d’Aleth, rejoignant alors sur ce minuscule ilot, l’ermite breton Aaron, où celui-ci s’était retiré, à l’abri des tentations du monde. À la mort d’Aaron, en 541, cet ilot, appelé le « rocher d’Aaron » devint alors le rocher de Saint-Malo. Son compagnon décédé, Malo quitta Cézembre pour venir s’installer à Aleth où il allait fonder un monastère. Il en aurait été élu évêque en 590.Mais, entré en conflit avec les habitants d’Aleth, Malo quitta la ville pour Saintes, où il mourut un 15 novembre vers l’an 621. Ses reliques furent transférées en 672 à la cathédrale d’Aleth et à l’ermitage de Saint-Aaron. Enfin, lors de l’invasion normande au Xe siècle, elles furent transportées à Paris, puis à Montreuil avant d’être dispersées. Après la révolution française, la réorganisation des 7 évêchés de Bretagne en 5 diocèses eut pour conséquence de réunir dans un seul, Dol et St Malo autour de Rennes. Si l’évêché d’Aleth a disparu, St Malo -ou St Maclou- est resté bien présent, grâce aux nombreuses églises portant cette appellation, sans oublier les rues, quartiers et bien sûr la ville elle-même, tous participent à leur manière à la mémoire de notre dernier Saint fondateur. Michel HINAULT (sources multiples)
Les Saints fondateurs de la Bretagne
Les Saints fondateurs de la Bretagne
Selon la tradition et selon une vie de saints (hagiographie) tardive, écrite à partir du XIe siècle, les sept saints fondateurs de la Bretagne seraient des moines et ermites venus du Pays de Galles et de Cornouailles vers le 5e siècle et le 6e siècle, à l’époque de l’émigration bretonne (Grande Bretagne). L’évangélisation de notre province (Armorique) se serait alors établie autour des monastères fondés à cette époque.
St Patern Évêque de Vannes
Abbé en Bretagne au 5e siècle. Fêté le 15 avril.

Il est mentionné également sous l’appellation de « Patern l’ancien » pour le différencier des autres saints Patern, nombreux de par le monde et en particulier de celui du diocèse de Coutances et d’Avranches. Dans l’Ouest, des églises lui sont dédiées en particulier dans le Calvados, la Manche ou en Ille-et-Vilaine. Certaines communes de France portent également ce nom. Pour « notre St Patern breton », il existe deux versions de ses origines mais elles se rejoignent cependant dans le comté de Cardigan, au Pays de Galles. (Grande Bretagne)
Une première source, nous indique que, contrairement aux autres saints fondateurs, il serait parti de Bretagne pour fonder dans ce comté ( Cardigan) un monastère qui porte d’ailleurs son nom « Lhan-Paderne-Vaur » (église du grand Paterne) et c’est au cours d’un pèlerinage à Jérusalem qu’il aurait reçu la consécration épiscopale. L’autre source le situe également à Cardigan mais, comme pour les autres saints fondateurs, c’est de cette région qu’il serait parti comme Abbé, pour rejoindre l’Armorique. Il serait devenu évêque, en Bretagne, lors d’un concile … de Vannes ou de Tours. ? Quoiqu’il en soit, devenu évêque, le chef local Caradeuc lui confia l’évêché de Vannes.
Son ministère, que l’on situe entre 461 et 490, sera marqué par des conflits internes à l’Église et sont restés dans les mémoires ; conflits où s’opposeront une forme de christianisme de tradition celte et les partisans d’un christianisme gallo-romain. Victime de ces divisions, Pattern sera contraint de s’exiler et mourra, inconnu, en ermite.
C’est en 1964 que le pape Paul VI a déclaré Saint Patern, patron du diocèse de Vannes et a fixé sa fête liturgique, chaque année, le 15 avril. À Vannes même, tout un quartier et son église lui sont également dédiés. St Patern, dit-on, serait invoqué pour obtenir la pluie ! Pas sûr que les bretons l’invoquent souvent !
Michel HINAULT (sources multiples)
Les Saints fondateurs de la Bretagne
Les Saints fondateurs de la Bretagne
Selon la tradition et selon une vie de saints (hagiographie) tardive, écrite à partir du XIe siècle, les sept saints fondateurs de la Bretagne seraient des moines et ermites venus du Pays de Galles et de Cornouailles vers le 5e siècle et le 6e siècle, à l’époque de l’émigration bretonne (Grande Bretagne). L’évangélisation de notre province (Armorique) se serait alors établie autour des monastères fondés à cette époque.
St Samson ( Samzun) fêté le 28 juillet
Évêque de Dol-de-Bretagne au VIe siècle Diocèse de Rennes, Saint Malo et Dol Département d’Ille et Vilaine
St Samson est le patron de Dol-de-Bretagne, ancienne ville épiscopale jusqu’à la Révolution.

L’évêché a fusionné en 1801 avec l’archevêché de Rennes. Il a donné son nom à Saint-Samson-sur-Rance et est vénéré dans de nombreux lieux en Bretagne, en Normandie et au Pays de Galles. Samson est une grande figure de la Bible, un juge doté d’une force prodigieuse. Ce nom s’est répandu dans la chrétienté, et le nôtre est un gallois venu en Armorique au VIe siècle. Il naquit vers 480 dans le Clamorgan (Galles du sud). Son père, un noble, aurait désiré pour lui le métier des armes, mais l’enfant était porté vers les « choses de Dieu » et il devint disciple de Saint Iltud où il rencontra sans doute Saint Brieuc et Saint Pol Aurélien. Devenu évêque, il rejoignit l’Armorique avec quelques compagnons et il débarqua près de Cancale. À son arrivée, il guérit la femme et la fille d’un seigneur local qui lui donna en récompense des terres où il fonda un monastère et un évêché qui est devenu Dol-de-Bretagne. La particularité de ce diocèse, c’est qu’il était constitué de plusieurs petits territoires répartis sur la côte Nord de la Bretagne,

du Léon à la Normandie. Saint Samson contribua grandement à évangéliser la Domnonée (partie nord de l’Armorique). Après avoir choisi son successeur, le moine Magloire, il mourut le 28 juillet 565. Un siècle plus tard, l’un de ses admirateurs que nous connaissons comme patron de Coëtlogon, Saint Thuriau, devint lui aussi évêque de Dol. Lors des invasions Wickings au IXe siècle, ses reliques furent transférées à Orléans et à Paris avant de revenir à Dol où elles furent protégées lors de la Révolution et où nous pouvons encore les vénérer sur le chemin du Tro Breiz. À noter qu’aujourd’hui, le célèbre écrivain Ken Follett, auteur du roman « Les Piliers de la Terre », est gallois comme Saint Samson et participe activement et financièrement à la restauration de la cathédrale.
Michel BLANCHARD (d’après différentes sources)
Les saints patrons de l’Europe
Les saints patrons de l’Europe
Les Saints sont ceux qui ont pendant leur vie terrestre noué une telle amitié avec Dieu qu’ils nous ont donné à voir quelques chose de l’amour de Dieu autour d’eux. Il est dans la tradition de l’Église catholique de mettre des territoires sous la protection particulière d’un(e) saint(e). C’est ainsi qu’ont été choisis des saints patrons européens dont la sainteté s’est exprimée dans des circonstances historiques et dans un contexte géographique qui les rendent significatifs pour le continent européen. Ils sont au nombre de six co-patrons de l’Europe.
1- St Benoît de Nursie (bulletin de Novembre 2024)
2- Ste Brigitte de Suède (bulletin de Décembre 2024)
3 et 4-Saints Cyrille et Méthode, évêques slaves

fêtés le 14 février
Témoins de l’Église, fidèles au pape comme au patriarche de Constantinople, Cyrille et Méthode , deux frères, ont été nommés co-patrons de l’Europe en 1980 par le pape Jean-Paul II.
Apôtres des slaves au 9e siècle, ils sont fêtés ensemble le 14 février dans le martyrologe romain et le 11 mai dans les Églises d’Orient. Nés à Thessalonique en Grèce, Méthode, d’abord nommé Michel, en 825, et son petit frère, Cyrille, d’abord nommé Constantin, en 829, sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople chez les Khazars en Asie, puis en Moravie, une possession allemande dans l’actuelle Tchéquie, pour évangéliser les peuples slaves. Cyrille crée un nouvel alphabet issu du grec pour l’adapter à la langue slave, « le slavon ». Devenu l’alphabet cyrillique, il est utilisé dans plusieurs pays slaves, dont la Russie, l’Ukraine, la Bulgarie et d’autres.
Persécutés par les clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés, ils sont soutenus par le pape Hadrien II. Cyrille meurt à Rome en 869 et Méthode continue l’évangélisation de son frère en Moravie et Pannonie (Slovaquie actuelle).
Les deux frères sont ainsi considérés comme les témoins d’une « Église unie dans la diversité des rites et des langues », un véritable modèle d’inculturation. La devise actuelle de l’Europe s’en est largement inspirée.
Cyrille et Méthode avaient compris qu’un peuple ne peut considérer avoir reçu pleinement le message du christianisme

avant de l’avoir entendu et-lu dans sa propre langue. En cela, l’Église européenne, en particulier, voit dans l’action et le ministère de ces deux saints une source d’inspiration toujours actuelle.
Méthode, mort en 885, est enterré dans la cathédrale de Véléhrad à Prague (Tchéquie) et le corps de Cyrille a été ramené à Salonique (Grèce) en 1076. Cathédrale de Prague
Michel Blanchard
Loudéac sur InfoBretagne
Loudéac viendrait du latin « lucotius », nom d’homme gaulois, semble-t-il. Loudéac est un démembrement de l’ancienne paroisse primitive de Cadelac. Cadelac, jadis chef-lieu d’une paroisse, est attestée aux XIIIe et XIVe siècles : Eon Quenandu est recteur de Kadellac en 1302 et en 1246, on trouve un chevalier du nom de Geffroy de Cadellac.
Plemet sur InfoBretagne
Plémet tire son nom de saint Démet, d’origine galloise et ayant vécu dans la région de Brest.
Saint Cado
Les SAINTS de nos paroisses

SAINT CADO
Chapelle à Cadélac et fontaine à Saint Hovec en Loudéac.
Fils d’un prince de Glamorgan en Pays de Galles (Grande Bretagne), puis fondateur et abbé du grand monastère de Liancarvann, saint Cado vint en Armorique, comme tant d’autres moines de son pays à une époque non déterminée qui se situe du Ve au VIIe siècle. Il accompagnait ou venait retrouver ses compatriotes chassés par l’invasion saxonne. Il s’habitua dans l’Ile de la rivière d’Etel qui porte son nom. Il y construisit un oratoire, fonda un monastère et se consacra à l’évangélisation du pays. Son influence y fut très importante.
Le monastère de Saint Cado prit une certaine importance sans que l’on puisse affirmer que ce fut du vivant de son fondateur.
Un jour, l’île fut envahie par les pirates qui la dévastèrent et en chassèrent saint Cado. Celui-ci retourna dans son pays d’origine où il se fit remarquer par ses œuvres de charité et plus tard fut sacré évêque de Benevent près de Naples. Il mourut martyr.
A Cadélac, la chapelle saint Cado a été construite en 1930 à l’emplacement de l’ancienne église paroissiale détruite en 1807. Saint Cado est honoré depuis longtemps car les registres paroissiaux nous apprennent que « le 3e jour de septembre 1635, fut haussé et refait l’autel de saint Cado », puis « en 1694, le samedi 25 septembre, on inaugura le retable de l’autel saint Cado ».
Les pélerins venaient naguère nombreux du Morbihan et du pays Gallo pour demander au Saint de guérir leurs membres ankylosés, les maux d’yeux et d’oreilles, les plaies et les maladies cutanées tels les furoncles.
En 1917, et plus tard sans doute, l’oratoire contenait encore quantité de béquilles et de bâtons laissés sur place par les malades reconnaissants.
La méthode était simple. Il fallait appliquer de la boue sur le côté de la fontaine et lorsque la boue séchée tombait, le mal tombait.
Cette année, le pardon aura lieu le dimanche 29 août.
Saint Marcel 1er Pape et martyr, à St Caradec
Les Saints de nos paroisses }}}

Le nom de Marcel dérive de Marc qui signifie « manteau » en latin. Une vingtaine de saints portent ce nom. On célèbre notamment des Marcel, les 29 octobre et 19 avril. Celui dont nous parlons dans ce texte fut le Pape Marcel 1er, natif de Rome et 30e successeur de Saint Pierre du 27 mai 308 au 16 janvier 309. Il succédait à Marcellin (296-304) après quatre ans de vacance du siège pontifical, à une époque où les persécutions contre les chrétiens étaient très violentes sous l’empereur Dioclétien.
Devenu Pape, saint Marcel n’oublia point les exemples de vertus et de courage de son prédécesseur. Il obtint d’une pieuse matrone nommée Priscille, un endroit favorable pour y rétablir les catacombes nouvelles, et pour pouvoir y célébrer les divins mystères à l’abri des profanations des païens. Les vingt-cinq titres de la ville de Rome furent érigés en autant de paroisses distinctes, afin que les secours de la religion fussent plus facilement distribués aux fidèles. À la faveur d’une trêve dans la persécution, Marcel s’efforça de rétablir la discipline que les troubles précédents avaient altérée. Sa juste sévérité pour les chrétiens qui avaient apostasié durant la persécution lui attira beaucoup de difficultés.
L’Église subissait alors la plus violente des dix persécutions. Dioclétien venait d’abdiquer en 305, après avoir divisé ses États en quatre parties, dont chacune avait à sa tête un César. Maxence, devenu César de Rome en 306, ne pouvait épargner le chef de l’Église universelle. L’activité du Saint Pontife pour la réorganisation du culte sacré au milieu de la persécution qui partout faisait rage, était aux yeux du cruel persécuteur, un grief de plus.

Maxence le fit arrêter par ses soldats et comparaître à son tribunal, où il lui ordonna de renoncer à sa charge et de sacrifier aux idoles. Mais ce fut en vain : saint Marcel répondit hardiment qu’il ne pouvait désister un poste où Dieu Lui-même l’avait placé et que la foi lui était plus chère que la vie. Le tyran, exaspéré par la résistance du Saint à ses promesses comme à ses menaces, le fit flageller cruellement. Il ne le condamna point pourtant à la mort ; pour humilier davantage l’Église et les fidèles, il l’astreignit à servir comme esclave dans les écuries impériales. Marcel 1er est probablement mort le 16 janvier 309 et aurait été enseveli à Rome, dans la catacombe de Priscille où reposent de nombreux martyrs. Il a été canonisé et il est fêté le 16 janvier. Il est le saint patron des grainetiers.
Saint Marcel est le Saint patron d’une commune et d’une paroisse dans le Morbihan. Il est aussi celui dont nous trouvons la statue dans la Chapelle de Saint Marcel à Saint-Caradec.
Père Jean-Marie KALOMBO
Saint Ronan
Les SAINTS de nos paroisses
SAINT RONANhttps://www.zonedeloudeac.catholique.fr/sites/zonedeloudeac.catholique.fr/IMG/arton342.jpg
Saint Ronan est un moine irlandais qui vécut au VIe siècle. Arrivé de son île, il parcourut d’abord le pays du Léon avant d’installer son ermitage en Cornouaille tout près de Locronan (Finistère sud) dans la forêt du Névet.
La vie de Saint Ronan rapporte plusieurs faits légendaires et miracles à son sujet, notamment celui-ci.
Lorsqu’il vivait près de Locronan, il vit surgir un loup tenant dans sa gueule un mouton et poursuivi par un homme pleurant de douleur. Ronan le prit en pitié et pria Dieu de sauver le mouton.
Aussitôt le mouton se retrouva aux pieds de Ronan et du propriétaire. Celui-ci alla souvent voir Ronan ensuite pour qu’il lui parle de Dieu. Mais sa femme, Kében, injuria Ronan et l’accusa d’avoir ensorcelé sa famille. Elle lui demanda de ne plus les voir sans quoi elle le châtierait. Elle prépara un plan. Elle alla voir le roi Gradlon et accusa Ronan d’avoir tué sa fille. Le roi ordonna alors d’enfermer Ronan à Quimper. Puis on l’attacha à un arbre et on lâcha sur lui deux chiens sauvages et affamés. Sans s’émouvoir, Ronan fit un signe de croix sur son cœur. Aussitôt les chiens s’enfuirent.
Ronan quitta sa forêt pour parcourir la Bretagne. Il serait passé par Laurenan avant de se rendre à Hillion (Saint René) où il mourut. Son corps fut ramené à Locronan où il fut inhumé. Aujourd’hui on peut voir son tombeau dans la chapelle du Pénity à l’intérieur de l’église paroissiale.
Le culte de Saint Ronan se développa à partir du Xe siècle. Plusieurs lieux portent le nom : Saint Renan, Locronan, Laurenan, Saint René. Une chapelle lui est dédiée à Plozevet (Finistère). À Laurenan, on fait mention de son pardon dès avant 1800. Ce pardon avait traditionnellement lieu le 1er juin, il rassemblait les fidèles lors de la messe solennelle et des vêpres.
L’église actuelle de Laurenan lui est aussi dédiée. Construite à partir de 1869 à l’emplacement d’un édifice devenu trop petit pour accueillir toute la population, elle fut achevée et consacrée en 1872.
Locronan continue de célébrer le saint à l’occasion de pardon beaucoup plus conséquents : les troménies. Chaque année en juillet, statues et bannières sont portées à travers la campagne sur un parcours de 6 km (petite troménie) ou 13 km (grande troménie). Cette dernière se déroule tous les 6 ans. Le parcours fait le tour de l’espace fréquenté par saint Ronan durant sa vie à Locronan.
Bernard Rouillé
St Laurent
Les SAINTS de nos paroisses

St Laurent †258
Chapelle et fontaine au lieu-dit St-Laurent en Plémy Chapelle et fontaine au lieu-dit St-Joret en St-CaradecFontaine près du centre bourg à La Ferrière
Fêté le 10 août ou le dimanche le plus proche.
Au Moyen Âge, c’était l’un des martyrs les plus célèbres de la chrétienté. Avec St Pierre et St Paul, il était le patron de Rome et aujourd’hui encore de nombreuses églises lui sont dédiées. En Espagneégalement, où il est né, on a même construit en son honneur un château en forme de gril -l’Escurial -. En France, 84 Communes portent son nom associé aux caractéristiques de la commune (de la mer, sur sèvre, etc…
Sa renommée tient d’abord à son histoire assez exceptionnelle.
Comme on le sait sans doute, le culte chrétien ayant été interdit, St Laurent, diacre auprès du Pape Sixte III, fut comme lui condamné à mort au 3e siècle. En effet, gardien des biens et trésors de l’Église, plutôt que de les voir confisqués par l’empereur, il distribua ces richesses aux pauvres de la ville. Une autre tradition, mais au même résultat, rapporte qu’il rassembla tous les pauvres, infirmes, boiteux et les présenta ainsi « Voilà les trésors de l’Église ». Ayant ainsi bafoué l’autorité impériale, il fut torturé et rôti à petit feu sur un gril en fer. C’est pourquoi on le représente le plus souvent, comme ici sur cette photo, tenant d’une main un gril et de l’autre le livre des évangiles.
St Laurent guérisseur.
C’est sans doute pour cette raison également que la tradition a attribué à St Laurent le don de guérir brûlures et maladies de peau. Bien souvent, près des chapelles qui lui sont dédiées, se trouve aussi la fontaine avec la cuillère pour que les pèlerins y puisent l’eau ou la boue bienfaitrice. Naturellement aussi St Laurent est invoqué afin de se protéger des incendies. Il est devenu de fait le saint patron des pompiers, des rôtisseurs, des charbonniers et autres bénévoles responsables des barbecues festifs ou familiaux.
St Pol Aurélien (Paol)
🙂 Évêque de St Pol de Léon au VIe siècle
Diocèse de Quimper et Léon Département du Finistère.
St Pol Aurélien est le patron de St Pol de Léon, ancienne ville épiscopale jusqu’à la Révolution. L’évêché a fusionné en 1790 avec l’évêché de Cornouaille pour former celui de Quimper et Léon. Plusieurs lieux portent le nom de St Pol : Lampaul-Ploudalmézeau, Mespaul, Lampaul, le bourg de l’île d’Ouessant et bien d’autres.
Pol Aurélien vint du Pays de Galles au VIe siècle pour évangéliser la Domnonée, Bretagne actuelle. Il

naquit vers 492 et son père, qui était noble aurait voulu pour lui, le métier des armes, mais Pol choisit d’étudier à l’école monastique de St Iltud où il rencontra sans doute Samson, Malo, Brieuc et Guirec, bien connus chez nous. Plus tard, il traversa la Manche avec des compagnons et aborda à l’île d’Ouessant. Puis il alla fonder un ermitage à l’île de Batz où sévissait un dragon (d’après la légende). Alors revêtu de son étole qu’il enroula autour du cou du dragon, il emmena ce dernier au bord de la falaise et il lui ordonna de se jeter à la mer et ainsi disparut le dragon.
Pol fonda un évêché dans la cité de Léon et c’est ainsi qu’il est devenu l’un des sept fondateurs de la Bretagne. Par la suite, sentant ses forces décliner, il se retira sur son île de Batz-Pol où il rendit son âme à Dieu le 12 mars 572. Après sa mort, les habitants de l’île voulurent garder son corps. Alors ils mirent le cercueil sur un chariot tiré par deux bœufs qui s’arrêtèrent devant la cathédrale où il fut inhumé.

Dans la cathédrale se trouve aussi la cloche en cuivre qui avait été apportée à St Pol par un poisson. Elle est utilisée pour guérir de la surdité. Lors des invasions Wickings au IXe siècle, ses reliques furent transférées au monastère de Sully-sur-Loire. Seul un os d’un bras se trouve aujourd’hui dans le reliquaire de la cathédrale que peuvent vénérer les pèlerins du Tro-Breiz et les autres. Pol ou Polig est toujours un prénom répandu en Bretagne. Michel BLANCHARD (d’après différentes sources)