La paroisse à votre service

Curé : Abbé Jean-Jacques Mayamba

Prêtre au service de la paroisse : Abbé Théodore Kabutakapua -Abbé Albert - Abbé Robert Josse - Abbé Michel Étienne - Abbé Yves Poilvet E.A.P. Responsable : Arcade Mboundi — Raymonde Roman - Marc Rocaboy - Marie-Agnès Rouxel - Marie Jo Soulabaille. - Odile Fantino

Coordinatrice Catéchèse  :[ Raymonde Roman]

C.P.A.E. :[ Gaëlle Radenac-Gouélibo]

Comptabilité : Marie Agnès Le Ray

Préparation des Obsèques : Élisabeth Connan tél.0296254261

Demande de Baptême : Simone Even tél.0296602592

Accueil : Maison paroissiale, 9, rue des écoles _ mardi , mercredi , samedi, de 10 h à 12 h

Eglise Saint Gall

Saint Gal (dit Gal de Suisse) est un moine irlandais venu d’Irlande VIe siècle avec Saint Colomban. Après des tribulations en Gaule, il arrive à Langast vers l’an 600 où il construit un ermitage. Il finit par rejoindre Saint Colomban en Suisse, où il construira un ermitage au bord de la rivière Steinach, origine de la célèbre abbaye de Saint-Gall. La paroisse constituait une enclave dépendant de l’évêché de Dol dans l’évêché de Saint-Brieuc. En l’absence de sources il est difficile de dater l’édifice, mais la création de la paroisse semble ancienne, entre le IXe et le XIe siècle2. Le clocher a été construit au XIVe siècle. Le chœur a été modifié au XVe siècle, substituant un chevet plat à l’abside semi-circulaire. L’église fut longtemps datée majoritairement du XVIe siècle (son grand vitrail porte la date de 1508), ce qui correspond bien à l’aspect extérieur de l’édifice et à ses décors sculptés de style gothique. Lors de la restauration effectuée entre 1982 et 1995 par les Monuments historiques, le piquetage des enduits a révélé dans la nef une structure romane enchâssée dans l’édifice du XVIe siècle, et des fresques exceptionnelles2.

Fresque romane. la nef romane de cinq travées flanquée de bas-côtés est couverte de charpente. Ses murs sont percés d’arcades de plein cintre retombant directement sur des piliers carrés sans imposte. Au dessus, le mur nu était percé de grandes fenêtres peu ébrasées montant jusqu’aux cintres, murées lors de la reconstruction qui a rehaussé la couverture des bas-côtés. À l’origine, elles éclairaient largement la nef bordée de collatéraux plus bas3. On note la présence d’appareillage en opus sicatum dans les maçonneries de la façade occidentale2. Ces dispositions caractéristiques du premier âge roman plaident pour une datation autour de l’an 10003. Sous l’enduit, des fresques romanes exceptionnelles ont été découvertes à l’intrados des grandes arcades (ainsi que des fresques gothiques et du XVIIe siècle)2. Les peintures romanes représentent des figures d’anges et de saints en pieds accompagnées d’inscriptions au milieu d’un décor géométrique et végétal, et notamment une très rare représentation d’un Saint Michel psychopompe. Elles sont sans équivalent de par leur style et ne semblent influencées par aucune autre école régionale, contrairement aux autres peintures murales qui subsistent en Bretagne. Réalisées avec une gamme très réduite de pigments, elles sont très stylisées et rappellent par de nombreux égards les sculptures des chapiteaux romans bretons, notamment ceux de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Fouesnant3. Leur datation fait débat, allant du IXe au XIIe siècle. Xavier Barral i Altet y voit un rare exemple de fresques du début du XIe siècle.4 L’analyse des inscriptions accompagnant certaines figures et celle des vêtements les font dater du XIIe siècle pour d’autres spécialistes5. Ou plutôt : fresques du x eme siècle , retouchées au douzième siècle .

Eglises et chapelles de la paroisse

CHAPELLE NOTRE-DAME-DE-LA-HAUTIÈRE PLESSALA

Pardon de la Hautière,

Ce patrimoine est entretenu avec beaucoup de soin par l’association et la municipalité. La chapelle a été entièrement repeinte il y a peu de temps, mettant en valeur le mobilier et les statues en bois polychrome, dont certaines sont inscrites au patrimoine remarquable de Bretagne. L’association maintient ces traditions parce qu’elles ont un sens pour les habitants du territoire. « Chaque jeudi du mois de mai, des personnes se réunissent pour réciter des prières et chanter des cantiques à la Vierge. c’est de transmettre ce que nous avons nous-mêmes reçu de nos anciens qui n’auraient jamais manqué ce pardon. Cette dévotion très ancienne est bien présente aujourd’hui.

La procession est une tradition publique. « Ici, à La Hautière, la procession va jusqu’à la Croix-de-la-Mission, sur la route qui mène à Plessala.

Chaque jeudi du mois de mai, des personnes se réunissent pour réciter des prières et chanter des cantiques à la Vierge. Ce pardon de La Hautière n’a jamais été interrompu, y compris durant les guerres, ‘sauf en 2020 cause pandémie Covid). Cette année, le Père Michel Etienne présidait ce pardon précédé de la traditionnelle procession au calvaire.

L’édifice, en forme de croix latine avec chevet polygonal, est construit à l’initiative d’un couple de particuliers. Jeanne Guy et Jacques Sauvé font en effet don de leurs biens en 1830 à la fabrique de la commune pour qu’elle soit érigée en chapelle de secours et que les prônes y soient dits. La chapelle conserve des statues des XVIe et XVIIe siècles, notamment celle de Notre-Dame de la Marche

la Hautière
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